Le Sénat vient de rendre un rapport alarmant sur le coût de la pollution de l’air. Ce coût s’élève à 101 milliards d’euros, mais il se compte surtout en vies humaines. 45 000 personnes décèdent prématurément chaque année à cause de ces pollutions, dont nous connaissons très bien les causes.

Selon René Louail, chef de file écologiste pour les élections régionales, « les politiques actuelles vont bien souvent à contre-sens ». Il y a quelques jours, la loi Macron était adoptée, et avec elle, l’une de ses mesures phares, qui favorise le transport par autocar pour les longues distances, et donc l’émission de polluants. Aussi, en Bretagne, en mai dernier, le préfet du Finistère autorisait, pour produire de l’électricité, une centrale à Gaz à Landivisiau, fortement émettrice de particules fines. Tout cela à quelques mois de l’organisation à Paris du sommet mondial sur le climat.

Face à ces politiques absurdes, les écologistes bretons présenteront donc avec force, dans les prochains mois leur projet pour la région : avec des propositions ambitieuses pour développer les alternatives à la voiture individuelle, le fret, les énergies renouvelables, ils se font un devoir de lutter pour le droit des Bretons et des Bretonnes à vivre dans un environnement sain.

Communiqué de presse du vendredi 17 juillet 2015