Palestine : non à la punition collective !

Mardi 1er juillet, l’Association France Palestine Solidarité du Pays de Lorient appelle à un rassemblement à 18h30 devant la sous-préfecture pour dénoncer les opérations en cours en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et pour promouvoir une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

EELV Pays de lorient, signataire de l’appel ci-dessous, soutient cette initiative.

 

NON AU CHÂTIMENT COLLECTIF DE LA POPULATION PALESTINIENNE DANS LES TERRITOIRES OCCUPES

Sous le prétexte de rechercher trois jeunes colons disparus en zone dite C c’est à dire dans les territoires sous le contrôle exclusif de l’armée israélienne, celle-ci et les services de renseignements mènent dans les territoires palestiniens occupés des opérations militaires intensives :

– opérations de recherche dans la plupart des zones de la Cisjordanie occupée.
– pendant les recherches les civils, femmes et enfants inclus, sont violemment harcelés et les biens personnels sont saccagés ou détruits ; portes défoncées, maisons démolies.
– arrestation de 350 civils palestiniens, parmi lesquels des jeunes de moins de 18 ans, des femmes, des membres du Conseil Législatif Palestinien.
– des bombardements répétés de la bande de Gaza.
– le meurtre de trois civils palestiniens : deux âgés de 20 et 22 ans dans des camps de réfugiés,
le troisième âgé de 13 ans devant son domicile.

Les organisations signataires condamnent vigoureusement l’opération actuelle. Elle a essentiellement pour but de châtier collectivement les populations palestiniennes en les terrorisant et en les humiliant.

Le droit de se soulever contre l’occupation de son territoire, contre la violation de ses droits les plus élémentaires est un droit légitime (il s’agit d’une résistance pacifique et non armée).

Il n’est pas de la responsabilité d’une population occupée d’assurer la sécurité des occupants, habitants de colonies illégales protégés par des militaires.

La responsabilité de l’Autorité Palestinienne ne peut être invoquée, puisqu’elle n’est pas autorisée à envoyer ses forces de sécurité dans les zones C et B des territoires occupés, c’est à dire dans 90% de la Cisjordanie occupée.

Les signataires estiment que la disparition inexpliquée des trois colons ne doit pas servir de prétexte à l’occupant pour menacer la population
de Cisjordanie et de Gaza, violer ses droits, briser son soutien grandissant à l’action des prisonniers « administratifs » qui viennent d’effectuer deux mois de grève de la faim, et pour créer de nouveaux faits accomplis sur le terrain, afin d’annexer encore plus de terres palestiniennes et de poursuivre l’extension des colonies.

Les signataires exigent du gouvernement français qu’il agisse auprès de l’ONU, de l’Europe et du gouvernement israélien afin qu’un terme soit mis aux opérations en cours, et au delà qu’il s’engage à peser de tout son poids pour l’arrêt immédiat de la colonisation et une reconnaissance rapide et entière de l’État palestinien, conditions d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Signataires : AFPS, Mouvement de la Paix, CRISLA, CGT, Solidaires, Sud Education, EELV

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