L’«effet climat» s’amplifie. Le Sage (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Léon-Trégor et le PAPI (Programme d’Action et de Prévention contre les Inondations) ont commencé à prendre en compte le risque inondation sur la ville de Morlaix. Mais ces études vont prendre plusieurs mois ou années pour aboutir.  Or il y a déjà eu 3 inondations l’hiver dernier.
Chaque épisode coûte 18 millions d’Euros à la collectivité et les risques humains ne sont pas nuls. De nombreux particuliers n’ont pas encore été indemnisés pour les dégâts subis l’hiver dernier. Pour l’instant aucune initiative concrète, en dehors de « l’affinement du système d’alerte », n’a été prise.

Le risque d’avoir de nouvelles inondations cet hiver est donc important.

Les photos prises lors des travaux sur les rivières ont montré qu’un talus d’environ 200 mètres de long et 4 mètres de haut barrait le lit de la rivière à son entrée dans le port, contrairement à ce qu’avait écrit Morlaix-communauté dans sa réponse à l’enquête pour les travaux sur les écluses. Il n’y a pas de curage de vase prévu avant l’épisode pluvieux de cet hiver. Pourtant il nous paraît urgent que soit au moins rétabli le lit de la rivière dans l’arrière port tant que le débit n’est pas trop élevé.
Ça ne nous paraît pas techniquement très compliqué et c’est une prévention incontournable.

C’est pourquoi EELV Pays de Morlaix lance cette alerte auprès des collectivités en situation d’intervenir, en particulier Morlaix communauté.