Maintenir un mauvais cap n’est pas très malin !

Dans un article paru dans Ouest-France le 7 septembre, le député PS de Lorient Gwendal Rouillard concluait par un martial «Quitter le navire n’est pas un signe de courage».

S’il faut filer la métaphore maritime, nous préférons nous intéresser au cap suivi. «Soutenir les entreprises», «assouplir les règles du marché du travail», «la crainte principale de nos concitoyens est le déclin du pays et son déclassement», «permettre à la France de garder son rang», «conquérir des marchés», voilà les leitmotiv du député de la 5ème circonscription.

Nos priorités ne sont bien sûr pas celles-là. La question pour nous n’est pas de libéraliser à tout va pour garder une part de suprématie dans la compétition mondiale. La bonne stratégie c’est de développer des productions aussi sobres que possible, de favoriser l’économie circulaire (éco-conception, ré-emploi, recyclage), d’encourager les circuits courts, de conforter les pratiques de partage, de réduire les charges de base, de permettre que se tissent des solidarités dans des tas de domaines. C’est par des politiques de ce genre qu’on peut espérer résoudre les questions les plus brûlantes, dont la question de l’emploi, sans compromettre irrémédiablement l’environnement, les ressources et la capacité des générations futures à rester à flot. Parce que, pour le moment, on est mal barré ! 😉

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