Liaisons maritimes et tarifs insulaires. Les élu-es EELV 56 réagissent.

Pour une gestion publique des dessertes des îles au service de tou-te-s .

Les élu-e-s EELV morbihannais-e-s déplorent le mépris avec lequel le Président du Conseil Général traite, une fois de plus, les citoyen-ne-s. Son refus de recevoir les élu-e-s et représentant-e-s des insulaires, d’étudier d’autres modes de gestion des liaisons maritimes est caractéristique de son rejet systématique du dialogue et de la concertation.
Quand l’ancien Président du Conseil Général a décidé de déléguer à Véolia, les transports vers les îles, son argument était que cette solution permettrait la suppression du déficit. Le constat, aujourd’hui, est qu’il s’est trompé.
Face à cette situation, cette entreprise privée, qui cherche à faire des bénéfices, propose des augmentations de tarifs et une réduction des rotations, qui ne peuvent être soutenables ni pour les habitant-e-s dans leur quotidien, ni pour l’activité économique des îles.

Face à l’obligation d’assurer la continuité du service public de transport, EELV demande au Président du Conseil Général, François Goulard :
– un moratoire sur le contrat de délégation à Véolia ;
– une concertation avec les élu-e-s et les citoyen-ne-s ;
– et un retour en régie publique.

Les élu-e-s EELV du Morbihan : Joël Labbé, sénateur, Anne-Marie Boudou, conseillère régionale, Elodie Le Rohellec, conseillère générale et Gwenn Le Potier (Locmiquelic), Anne Barbichon (Landévant), Christian Le Moigne (Vannes), Jean-Pierre Rigoudy (Auray), Paul Cornic (Lorient), conseiller-ère-s municipaux-ales.

Un commentaire pour “Liaisons maritimes et tarifs insulaires. Les élu-es EELV 56 réagissent.”

  1. bonjour,

    élue à Groix et active dans plusieurs associations (artisans, tourisme) merci de votre soutien. Nous aurons besoin d’arguments juridiques qui sortent malheureusement de notre compétence au plus grand nombre d’entre nous, pour éclairer objectivement les conseillers généraux avant leur vote, le 18 novembre prochain, car bien sûr il faut un moratoire.

Remonter