Le gouvernement veut faire passer en force la « Loi Travail », qui comporte certaines dispositions inacceptables, et notamment son article 2.

Aujourd’hui, un accord d’entreprise ne peut pas être moins avantageux qu’un accord de branche. Une entreprise ne peut donc pas chercher à être plus compétitive que les autres en abaissant les conditions offertes à ses salariés. Demain, si cette loi est adoptée, cela deviendra possible, par exemple en matière de rémunération des heures supplémentaires. Le risque est que toutes les entreprises soient alors incitées à s’aligner vers le bas. D’ailleurs, beaucoup de patrons de PME, soucieux d’éviter une concurrence dévastatrice, sont également opposés à cet article 2. Il est essentiel de ne pas mettre le doigt dans l’engrenage du « dumping social », avec cette compétition qui se ferait sur le dos des salariés. Le code du travail s’est construit, luttes après luttes, pendant des décennies, pour tenter de contrer le capitalisme sauvage. Le modifier à coups de 49/3, c’est ouvrir la boite de Pandore à ce capitalisme .

Nous appelons donc à soutenir la mobilisation contre les mesures de régression sociale contenues dans la « Loi Travail ».

19/06/2016

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