En Bretagne, Manuel Valls confirme sa ligne libérale et productiviste

Après l’annonce hier de sa volonté d’engager les travaux sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Manuel Valls confirme aujourd’hui, sa ligne en annonçant le soutien de l’État à un autre projet pharaonique : LNOBPL, la nouvelle phase des travaux TGV, évaluée entre 3,5 et 5,5 milliards d’euros (pour 7 minutes de gain de temps).

Loin des zones rurales, pourtant les premières concernées, le Premier Ministre est venu conforter le choix du modèle productiviste agricole, assorti de mesures d’assouplissement des règles environnementales. Désavoue-t-il donc son ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, qui a inscrit l’agro-écologie dans la loi d’orientation agricole ?

Sur le plan économique, pas d’annonce permettant de sécuriser les 220 millions d’euros d’investissements régionaux pour le port de Brest, destinés au développement de parcs éoliens en mer.

Entre la transition écologique et le productivisme débridé et destructeur, Manuel Valls a fait son choix. Plutôt que de préparer l’avenir, les déclarations du Premier Ministre emmènent la Bretagne dans l’impasse. Manuel Valls a vendu l’avenir des Bretonnes et des Bretons au profit des intérêts de court-terme de quelques corporations.

René Louail, président du groupe Europe Écologie Les Verts au Conseil Régional de Bretagne

Janick Moriceau, conseillère régionale Europe Écologie Les Verts

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