Autonomie, valeur ajouté et environnement sont les mots clés de la métamorphose du modèle agricole breton

 

Les données récentes du Recensement Général Agricole nous donnent de précieux indicateurs complémentaires au moment de la première année de l’application de la Nouvelle Alliance, ainsi :
– En 10 ans, nous avons perdu le tiers de nos exploitations agricole,
– 40% des chefs d’exploitations ont plus de 50 ans,

Ces données corroborent avec les dernières publications d’Eurostat de décembre dernier :
– l’Espagne arrive en tête des pays européens en terme de revenu par emploi en agriculture juste devant l’Allemagne. La France est en sixième position avec 12 605 euros par emploi contre 18 305 à l’Espagne. Selon Eurostat, la différence s’explique par le poids des consommations intermédiaires de 43,4% pour le premier, contre 61,7% pour la France.

Ces éléments chiffrés montrent, ô combien, l’intérêt, et à plus d’un titre, d’encourager une réorientation de nos agricultures vers plus d’autonomie et de valeur ajoutée, vers une plus grande autonomie des moyens de production.

Nous sommes donc très étonnés que notre amendement sur l’Agriculture Ecologiquement Performante (AEP) proposé lors de cette session, soit rejeté, sans désaccord de fond  à en croire l’échange que nous avons eu en commission. Pourtant cet amendement intégrait quatre points majeurs:
– la légitimité des politiques mises en œuvre à l’égard des autres populations du monde pour plus d’autonomie,
– le soutien à certaines politiques foncières et d’installations,
– la multifonctionnalité de l’agriculture,
– la priorité à une politique alimentaire de qualité.

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