Hommage à notre ami Jean Claude par une belle après midi d’Automne
Chers amis, Chère famille, chers tous,
En tant que représentant d’Europe Ecologie i Verdi, et au nom de tous les membres, je tiens à vous témoigner notre sympathie et partager notre douleur d’un départ si soudain, en évoquant le souvenir de notre ami Jean-Claude.
Après avoir été longtemps militant Vert dans la région Languedoc Roussillon, Jean Claude est venu en Corse et participa activement à la création d’Europe Ecologie I Verdi.
Homme de paix et de dialogue, il anime alors notre Commission Régionale de Prévention et de Résolution des Conflits. C’était en quelque sorte notre Pacere. Il a représenté notre mouvement en qualité de conseiller municipal à la Mairie de Sorio. Il rejoint ensuite le Conseil Politique Régional où il partage avec l’ensemble des militants ses préoccupations premières comme la souffrance animale et la pauvreté. Il prend alors son bâton de pèlerin et organise avec passion une série de conférences sur le revenu universel à travers toute la Corse car il pensait que ce revenu universel était un moyen efficace de lutter contre la pauvreté.
Benoit Hamon a même fini par lui emboiter le pas….
Voilà, Jean Claude était bavard, moi aujourd’hui je ne trouve plus les mots pour exprimer toute la tristesse qui nous submerge, Nous garderons de lui le souvenir d’un homme engagé et tolérant, ouvert au débat et assuré dans ses convictions, acteur de la cause animale et attentif à la détresse humaine.
Et je reprends ici le message que ses proches ont adressé à tous ses amis :
« Il a quitté ce monde où il a lutté pour qu’il soit plus juste, en accord avec ses valeurs, pour y faire rayonner la culture, la tolérance et la joie du partage. Une alouette l’a surement pris sur ses ailes pour l’emmener jusqu’aux étoiles ».
Ripose in Pace Jean Claude.
Un poême de Gérard Paganucci
POUR JEAN CLAUDE :
Tu te rappelles compagnon
Comme un cerf- volant dans le vent
Comme la veste que l’on pend
On finit tous en pamoison
Tu peux toujours espérer
Pour tes soirées sans guitare
Tu sais Jean-Claude j’aimais tes tirades
On finit toujours par la boucler
La littérature fout le camp tonton
Y a plus que des images sous les néons
Cet éternel printemps bat comme une caisse
Tu m’as fait revivre ma jeunesse
Jamais tu partiras du fond du cœur
Même si tu as décidé d’aller ailleurs
Des années ensemble passées comme un nuit
Tu as par tes idées combler mon ennui
Souvent il faut que meurent les choses
Pour toi je veux que vivent ces roses
Il n’y a pas que des écrits qui sortent de taule
Il y a aussi les armes que l’on met à l’épaule
Le printemps ça s’invente ça nous fait du bien
Le printemps c’était toi j’y suis pour rien.
Jean Claude et ses amis lors de la marche pour le climat à Aiacciu