Langues de France : pour une loi cadre

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Consciente que la diversité culturelle est une richesse, la France n’a de cesse de promouvoir la francophonie à travers le monde. Elle ne se prive pas non plus de dénoncer, à juste titre, l’attitude des États qui ne respectent pas leurs minorités linguistiques.

Mais à l’intérieur des frontières françaises, la diversité des langues de France est niée. Les langues régionales et minoritaires ne possèdent toujours aucun statut ; aucune loi ne les reconnait. Elles participent pourtant à la richesse culturelle de notre pays.

Il est temps que le mépris de la France pour ses langues cesse. Il est temps que la France s’engage dans un processus de reconnaissance des langues régionales et minoritaires. Cela passe notamment par la ratification de la Charte européenne des langues et culture régionales promise par le candidat François Hollande et l’adoption d’une loi cadre.

EELV appelle tous les défenseurs de la diversité linguistique à se rendre sur le parvis de l’UNESCO à Paris mercredi 15 mai à 11 h 00.

Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen,
Porte-Parole

 

Ci-dessous : Elise Lowy, Porte-parole nationale d’EELV, Ronan Dantec, Sénateur EELV, Gweltaz Ar Fur et Cyril Cognéras, membres de la Commission Régions et fédéralisme d’EELV

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3 commentaires pour “Langues de France : pour une loi cadre”

  1. Je veux pouvoir parler la langue que mes grand-parents parlaient dès leur naissance et qui ne les a pas empêcher de parler la langue française.

  2. Les langues c’est une richesse intellectuelle et une façon de penser autrement. Quand une langue meurt c’est une perte inestimable pour toujours, comme une espèce animale. Je soutiens donc toute initiative pour aider les uns et les autres garder leur héritage langagier …
    Mais en disant cela il existe un autre problème, un problème de survie économique, politique, sociale. Ma langue maternelle est l’anglais et j’anime des cours dans cette langue. Le niveau atteint par les écoliers a sans doute améliore depuis 40 ans mais reste vraiment insuffisant. Les ministres et autres bureaucrates chargés de négocier, échanger avec les représentants des autres états ne parlent souvent pas l’anglais.
    Selon moi c’est un vrai problème d’organisation de l’Éducation Nationale, formation permanente etc et doit devenir une cause nationale.
    EELV doit déterminer une politique pour l’apprentissage de l’anglais permettant aux français de participer au débat européen et global.

  3. Demat,bonjour,
    Je suis de ceux qui pensent que la langue Bretonne devrait être enseignée de manière obligatoire, et à part égale avec la langue Française, sur l’ensemble de nos cinq départements de Bretagne,sauf refus expressément manifesté par les parents.Alors à quand une LOI cadre allant dans ce sens en
    parallèle avec la signature de la charte européenne sur les langues minoritaires? Il serait tout à l’honneur des socialistes et de leurs alliés
    de casser le carcan imposé par les « nationalistes-jacobin » qui conduira, s’il ne saute pas très prochainement, à la disparition de notre langue bretonne ainsi que des autre langues existantes sur le territoire hexagonal.

    kenavo an distro.

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