An II du quinquennat : une offensive trop timide

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Europe Ecologie-Les Verts prend acte de la volonté affirmée par le président de la République de placer l’an II du quinquennat sous le signe de l’offensive.
L’ancrage européen qu’il veut donner à cette offensive et le refus de l’austérité comme remède à la crise doivent être salués. De même, l’affirmation que la France veut une intégration politique renforcée, un gouvernement économique, une harmonisation fiscale de la zone euro et une communauté européenne de l’énergie axée sur les renouvelables sont des signes forts pour les écologistes.
Cependant, faute d’un diagnostic juste sur les raisons réelles de la crise, l’offensive annoncée est encore trop timide. Affirmer que seul le retour de la croissance permettra de sortir de la crise est inquiétant. Il faut rompre avec ce modèle de développement obsolète et inefficace, producteur d’inégalités et de chômage.
Il est temps d’admettre que notre pays peut et doit bâtir une prospérité nouvelle dans des temps de croissance durablement faible.
La transition énergétique, la mutation de toute notre appareil productif peuvent constituer le changement de cap attendu par la majorité et par les Français. C’est là que se trouve la véritable boîte à outils pour créer, aujourd’hui et demain, des centaines de milliers d’emplois durables.
Jean-Philippe MAGNEN
Porte-parole national d’Europe Ecologie – Les Verts

Un commentaire pour “An II du quinquennat : une offensive trop timide”

  1. Oui 2 fois. Cette prise de position est en effet la seule qui justifie l’existence de l’écologie politique et d’un parti pour la défendre.

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