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Eclairage public : les salariés de GEG et les Grenoblois méritent mieux que des outrances et des manipulations politiciennes

Les élus du Rassemblement Citoyen, de la Gauche et des Ecologistes dénoncent fermement les contre-vérités, les outrances, et en fin de compte le cynisme convergeant des présidents des groupes PS et UMP du conseil municipal à propos de l’éclairage public à Grenoble.

Le rappel du calendrier ci-dessous montre que la nouvelle majorité n’a eu d’autre choix que de conclure la fin d’une procédure impulsée et définie entièrement par l’équipe sortante à partir d’octobre 2012. Il faut noter que le choix du nouveau prestataire a été voté à  l’unanimité de la Commission d’Appel d’Offre (CAO) y compris par les représentants du groupe Socialiste et du groupe UMP.

Vincent Fristot, en tant que nouveau président de GEG, a défendu avec force la candidature de GEG et nous lui renouvelons notre entière confiance. En tant que conseiller municipal de Grenoble, il n’a pas participé à l’instruction du dossier par la Ville, dans le strict respect des règles des marchés publics. Il est proprement hallucinant que les représentants des groupes Socialiste et UMP puissent sous-entendre qu’il aurait fallu contrevenir à la loi de manière délibérée pour favoriser telle ou telle candidature.

Par ailleurs, nous nous interrogeons sur les orientations stratégiques passées de cette SEM, dirigée par M. Safar pendant de nombreuses années, qui ne lui ont pas permis de remporter ce marché, ce qui est anormal pour l’opérateur historique. Ainsi, on comprend mieux les outrances de M. Safar qui cherche à faire oublier sa responsabilité majeure et celle de l’ancienne majorité dans ce dossier. Une analyse sérieuse et à froid devra permettre d’identifier les défaillances et les pistes de remédiations pour continuer à moderniser le service public du gaz et de l’électricité à Grenoble.

Rappelons également à M. Chamussy que c’est son ami Alain Carignon, en 9ème position sur sa liste, qui avait jugé bon de privatiser de façon plus que douteuse en 1986 un service public fondamental jusque-là exercé par la Régie municipale du Gaz et de l’Électricité de Grenoble. La gestion de ce service fut alors déléguée à une société d’économie mixte (SEM) avec comme partenaire privé la Lyonnaise des Eaux (ancêtre de Suez, actionnaire actuel de GEG à hauteur de 42,5 % via GDF-Suez). Ce choix n’a jamais été remis en question par la majorité Destot-Safar qui, au contraire, l’a prolongé de 30 ans peu de temps avant les dernières échéances municipales. Et c’est la SEM qui, à partir de 1986, finança de façon irrégulière l’éclairage public via la facture d’électricité des grenoblois. La justice administrative a mis 15 ans pour juger cette irrégularité. Les regrets du représentant de la droite semblent montrer un attachement au droit à géométrie variable !

Aujourd’hui, nous voulons redire tout notre soutien aux salariés de GEG. Les inquiétudes du personnel et de leurs représentations syndicales sont légitimes. Les élus, représentants de la Ville de Grenoble au sein de la SEM, agiront pour la préservation des emplois et qu’il n’y ait aucun licenciement comme Vincent Fristot s’y est engagé.

Aujourd’hui, modernisation de GEG et soutien à l’emploi, demain réflexions pour la création d’un grand service public de l’énergie à l’échelle intercommunale (conformément à l’engagement pris devant les électeurs et réaffirmé au travers du contrat de mandature de la majorité métropolitaine, à laquelle appartiennent Jérôme Safar et ses colistiers). Notre feuille de route est claire : développement de l’emploi, baisse des consommations d’énergie et qualité du service rendu aux usagers.

Les Grenoblois méritent mieux que les outrances et les manipulations indignes auxquelles viennent de se livrer les groupes PS et UMP pour faire oublier leurs responsabilités passées. Nous ouvrirons un débat serein avec tous les usagers et les salariés pour construire le service public de l’énergie de demain dans notre agglomération.


Rappel du calendrier concernant la gestion de l’éclairage public

  • 22 octobre 2012 : Délibération du conseil municipal choisissant la procédure, à savoir un appel d’offre pour un marché public de type « CREM » (marché public de conception, réalisation, exploitation, maintenance), votée par les groupes PS et UMP … mais pas le groupe Ecologie & Solidarité qui proposait déjà le retour en gestion publique;
  • 9 juillet 2013 : Publication du Programme fonctionnel et du règlement de la consultation par la majorité sortante fixant les différents critères et leur pondération ;
  • 9 octobre 2013 : sélection des candidats ;
  • 13 février 2014 : Premières auditions des candidats ;

Avril 2014 : Changement de majorité

  • 5 juin 2014: seconde audition ;
  • 29 août 2014 : réception des offres finales ;
  • 8 octobre 2014: analyse des offres selon les règles des marchés publics, et choix voté à l’unanimité de la Commission d’Appel d’Offre (CAO) y compris par les représentants du groupe Socialiste et du groupe UMP.
CC By Ghislain Mary

Eclairage public : des changements importants au bénéfice de tous les Grenoblois

Lors de la réunion de la commission « Ville Durable » de ce jeudi 9 octobre, le nom du candidat retenu pour le marché public « Création Réalisation Exploitation Maintenance » (CREM) de l’éclairage public de la ville de Grenoble a été dévoilé.

Il s’agit du groupement CITEOS, retenu lors de la Commission d’Appel d’Offre du mercredi 8 octobre 2014 à l’issue d’une procédure dite de « dialogue compétitif » initiée en 2012. Une délibération sera présentée au conseil municipal du 20 octobre. Le marché sera ensuite signé à l’expiration de tous les délais de recours légaux.

Ce marché, d’une durée de 8 ans, s’inscrit dans le cadre du « Plan Lumière » de la Ville qui fixe l’objectif de diviser au moins par deux la consommation d’énergie dédiée à l’éclairage public sur la commune de Grenoble à l’horizon 2022 (11,4 GWh en 2013, soit un coût actuel pour les Grenoblois de près de 1,5 millions d’€).

Retrouvez le communiqué de presse des élus du groupe RCGE en cliquant ICI.

CC By Open Knowledge

Libération des données publiques : une nécessité pour la démocratie !

La 1ère journée d’initiation aux logiciels libres et aux données ouvertes a été accueillie samedi 18 octobre à l’Hôtel de Ville. En parallèle, le prochain conseil municipal s’apprête à voter une délibération cadre pour la libération des données publiques.

L’information publique est un bien commun. Pour en faire un outil de démocratie participative et de dynamisation des tissus économique, éducatif et associatif, sa diffusion revêt un intérêt général ! C’est pourquoi les élus du Rassemblement proposeront au conseil municipal du 27 octobre de « rendre publiques les données publiques ».

Sur la base d’un travail commun entre la Ville de Grenoble, Grenoble-Alpes-Métropole et le SMTC, cette démarche se concrétisera par la mise en place prochaine d’un portail open data « test » commun ouvert à l’ensemble des collectivités intéressées. Côté organisation, c’est un comité de pilotage qui sera chargé de définir les objectifs du projet, le calendrier d’ouverture des données et l’organisation des moyens à mettre en œuvre pour animer et faire vivre le portail open data. Ce dernier réunira l’ensemble des partenaires du projet : le Maire de Grenoble, le Président de la Métro, le Président du SMTC et les maires des communes intéressées (ou leurs représentants).

Les données ainsi communiquées regrouperont non seulement des analyses et autres documents structurés jusqu’alors inaccessibles en ligne, mais également les données sources ayant permis leur élaboration. Elles comprendront les données d’urbanisme, de transport public, la cartographie de la voirie ou encore les délibérations des conseils municipaux et d’agglomération, et bien d’autres. Certains de ces documents sont déjà en ligne et accessibles à tous sur le site de la Ville de Grenoble.

Un premier bilan du site open data « test » (au premier semestre 2015) permettra de préparer la mise en ligne du portail open data commun Métro/SMTC/Ville de Grenoble en lien avec le portail Etalab pour le second semestre 2015.

CC By Jerome Bon

Pour un maintien des dotations de l’Etat aux collectivités locales

Lors du conseil municipal du 27 octobre 2014, les élus du Rassemblement proposeront un vœu afin d’interpeller le gouvernement, le Président de la République et les parlementaires de l’Isère.

Comme des milliers de communes, mais aussi comme le bureau de l’Association des Maires de France (à l’unanimité), il s’agira de dénoncer le projet dangereux d’accélérer encore la chute des dotations de l’Etat aux collectivités locales. Cette baisse globale de 28 milliards d’euros sur 3 ans pèserait lourdement sur l’investissement local, l’emploi et les services publics de proximité dans les territoires.

A Grenoble, la baisse des dotations représenterait 41 millions d’euros, soit le prix de 8 écoles ! En faisant payer aux usagers des services municipaux les conséquences d’une politique économique désastreuse, mortifère et inefficace, c’est le rôle même des municipalités qui est remis en cause : soutien aux chômeurs et précaires, subvention aux associations culturelles et sportives, plans de rénovation thermique des bâtiments…

En déclarant leur refus de se voir imposer un prélèvement insoutenable, dangereux pour l’économie locale et les services publics locaux, les élus du Rassemblement refusent de devenir les sous-traitants des politiques austéritaires et récessionnistes du gouvernement.

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Favoriser le bien vivre ensemble en soutenant le partage intergénérationnel

Attaché à ses valeurs, le Rassemblement s’implique aujourd’hui dans la construction d’une ville pour tous, à taille humaine, où le partage de la richesse humaine et de l’expérience doit être soutenu.

C’est dans ce cadre que Kheira Capdepon, adjointe aux Personnes âgées et à la Politique intergénérationnelle, et Fabien Malbet, adjoint aux Ecoles, proposeront en conseil municipal la signature d’une convention relative à l’accueil d’élèves de l’école élémentaire Jean Jaurès à l’Espace Personnes Agées (EPA) Pinal de Grenoble.

Fréquenté pour la qualité de son accueil, l’EPA Pinal est un lieu de restauration, d’animation et d’échange ouvert sur son quartier. Située à proximité, l’école Jean Jaurès accueille quant à elle près de 300 enfants dans son restaurant scolaire. Lorsque les parents se sont mobilisés pour trouver d’autres formes d’accueil pour leurs enfants, les services de la Ville et du CCAS ont soutenu leur démarche. Dès le mois de mai, un projet d’accueil entre les deux structures a permis à un groupe d’élèves de déjeuner ponctuellement auprès de personnes âgées. Ces temps de repas pris ensemble ont été l’occasion de moments conviviaux et d’échange intergénérationnel autour du chant, de la musique ou simplement de discussion.

A travers cette convention, la Ville de Grenoble et le CCAS démontrent encore une fois leur attachement aux initiatives citoyennes et reconduit, de façon pérenne, cet accueil à raison de deux fois par semaine.

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Végétalisation de l’espace public : l’expérimentation se fera avec les Grenoblois

C’était notre engagement n°41 lors de la campagne municipale : végétaliser la ville pour y améliorer la qualité de vie et développer la biodiversité. Sous l’impulsion de Lucille Lheureux, adjointe aux Espaces publics et à la Nature en ville, cet engagement deviendra bientôt une réalité.

La délibération présentée lors du conseil municipal du 27 octobre donnera aux Grenoblois la possibilité de réaliser et d’entretenir des plantations sur la voie publique (en pied de bâtiment, en limite de propriété ou en pied d’arbre…). Enveloppe allouée pour la première année : 150 000 € en investissement (travaux de fosses, jardinières…).

Dans le cadre de cette expérimentation, les initiatives des Grenoblois seront soutenues et encadrées par les services de la Ville. Un guide sera diffusé afin de les accompagner dans la réalisation de leur projet. Il expliquera notamment les démarches à suivre pour pouvoir participer à cette végétalisation de l’espace urbain. Les demandes seront instruites selon la méthode suivante :

  • le demandeur s’adresse à son antenne de secteur pour s’informer et faire sa demande ;
  • les services techniques étudient la faisabilité de la demande (au regard des règles d’accessibilité, des réseaux…) ;
  • lorsque la demande est acceptée, le riverain signe la charte d’entretien des espaces verts indispensable pour assurer la pérennité du fleurissement et identifier les responsabilités de chacun ;
  • la Ville effectue ensuite (à sa charge) les travaux de fosse et fournit les éléments de base permettant l’entretien des plantations ;
  • la Ville délivre enfin une autorisation temporaire d’occupation du domaine public sous réserve de respect de la charte d’entretien et du guide de végétalisation.

Les résultats de cette démarche expérimentale seront présentés dans deux ans. Ils permettront d’adapter si nécessaire le projet pour l’améliorer. Leur évaluation se basera sur trois indicateurs : le nombre d’espaces créés (par secteur et par an), le type d’espaces modifiés (existants ou créés après travaux) et le mode d’organisation du jardinage (individuel ou collectif).

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1ère Journée d’initiation aux logiciels libres et données ouvertes

Ouverte à tous les Grenoblois et 100% gratuite, la Première journée d’initiation aux logiciels libres (Openstreetmap, Wikimedia, Chamilo…) et aux données ouvertes se tiendra ce samedi à l’Hôtel de Ville. 

Organisée par le collectif citoyen Grelibre et accueillie par la Ville de Grenoble, cette journée proposera une initiation aux nouveaux usages de l’informatique, mais aussi une découverte des avancées dans les données ouvertes ainsi que dans les infrastructures numériques de l’agglomération grenobloise.

Pour Laurence Comparat : « Nous vivons à une époque où toujours plus d’échanges entre les individus passent par l’informatique et le numérique, sur leur lieu de travail ou bien dans leur vie privée. Former à l’usage des logiciels et applications libres c’est donner à chacun les clés pour pouvoir travailler, interagir et créer sans se fondre dans le moule des logiciels verrouillés et très coûteux. C’est pour cela que la Ville de Grenoble veut devenir pionnière en la matière, agir pour la transparence des données et des informations. C’est donner une nouveau souffle à notre vie démocratique ».

Au programme : découverte de l’univers du libre, de sa philosophie, de ses porte-parole et de ses applications, ateliers bureautique, multimédia (audio, vidéo, photo),…

Plus d’informations : http://grelibre.org/

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Sciences en marche : chercheurs et étudiants de l’agglo roulent pour défendre les sciences

Pour sensibiliser la population sur la situation alarmante de l’enseignement supérieur et de la recherche publics en France, une cinquantaine de cyclistes chercheurs et étudiants a participé à l’étape Grenoble-Lyon de l’opération Sciences en marche.

Les deux adjoints Laurence Comparat et Fabien Malbet étaient présents samedi pour soutenir la démarche Sciences en Marche et encourager les participants.

Ils ont rappelé la nécessité de défendre une recherche publique forte dans toutes les disciplines, insérée dans la ville notamment à travers le dialogue entre sciences et société et le partage des connaissances, tout en refusant la logique de concurrence entre les territoires imposée par les politiques actuelles.

Plus d’informations sur le site de l’opération Sciences en marche en cliquant ici.

Creative Commons - By Grégoire Lannoy

Grenoble change !

Chaque jour, nous tâchons de construire le Grenoble du 21e siècle. Une ville durable, solidaire, émancipatrice. Pas celle des projets pharaoniques, parfois inutiles et souvent imposés aux habitants.

Grenoble qui change, c’est Grenoble qui se révèle. C’est Grenoble qui tire le meilleur parti de ses nombreux talents. Le 31 mars dernier, vous avez choisi de faire de Grenoble une ville pour tous. Une ville où il fait bon vivre, respectueuse de son environnement, solidaire avec ceux qui affrontent les difficultés du quotidien.

Assises citoyennes pour mettre en place les Conseils Citoyens Indépendants, budgets participatifs, retransmission des conseils municipaux, formation populaire à la construction d’un budget municipal, assises de la culture, concertation sur le périscolaire… La mairie s’ouvre enfin aux habitants pour co-construire ensemble la ville de demain.

Comme nous le craignions, le gouvernement poursuit sa politique récessionniste et diminue fortement les moyens alloués aux collectivités territoriales. En 2015, la baisse des dotations de l’Etat à la ville de Grenoble représenterait au moins 7 millions d’euros par an, soit l’équivalent d’une école ! C’est inacceptable.

La loi prévoit le passage en métropole dès le 1er janvier 2015, une intercommunalité aux compétences élargies. Nous avons déjà exprimé nos réserves, sur le fond et la méthode choisie. Cependant, nous sommes dans une démarche constructive afin de renforcer les solidarités entre territoires et la démocratie à la Métro. Logement, transport, vie économique locale ou partage des grands équipements, il y a du sens à agir à l’échelle de l’agglo.

Nous, élus du Rassemblement Citoyen, de la Gauche et des Ecologistes, avec tous les Grenoblois qui participent au dynamisme de leurs quartiers, leurs écoles, leurs associations, travaillons au quotidien pour mobiliser l’intelligence collective et libérer les énergies.

Avec vous, depuis 6 mois, Grenoble change ! Ce n’est que le début !

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des réalisations symboliques ayant marqué nos six premiers mois d’action au service de Grenoble et des Grenoblois.

Nouvelle majorité, nouvelles pratiques

1,75M€ d’argent public économisé sur 6 ans grâce à la baisse des indemnités des élus.

1 : le nombre de mandats exécutifs détenus par le Maire de Grenoble et les adjoints.

6 : le nombre de voitures mises à la disposition des élus (contre 21 sous l’ancienne majorité). Économie réalisée : 45 000€ pour 2014.

Gre.mag : le nom du nouveau journal de la ville tourné vers l’info aux habitants et le débat (et non plus la vitrine d’une majorité).

Une ville à la démocratie renouvelée

: le nombre de projets d’urbanisme en cours de co-construction avec les habitants (Esplanade, Flaubert, Jean Macé, Place Sainte-Ursulle, Place Marval).

+ de 200 citoyens présents pour le lancement de la réflexion sur les futurs Conseils citoyens indépendants. A VENIR : les budgets participatifs.

150 participants à la formation citoyenne sur le budget municipal.

5950 vues pour la première diffusion en ligne du Conseil municipal.

20 octobre 2014 : présentation d’une délibération cadre en Conseil municipal pour l’ouverture des données de la ville Grenoble. A VENIR : mise en place du portail Open Data pour l’ouverture des données publiques.

Par 20 voix contre 6 la ville de Grenoble prend pour 2 ans la présidence du Conseil Français de la Citoyenneté de Résidence (CoFraCiR) et y défendra le droit de vote pour les étrangers aux élections locales.

Un nouveau projet d’urbanisme

0 gratte-ciel à Grenoble : nouveau projet préservant la grande Esplanade.

33 mètres : la hauteur maximale fixée pour les nouvelles constructions.

20% d’effort supplémentaire sur les performances énergétiques des constructions neuves (par rapport à la RT2012).

40% : la part du logement locatif public (ou social) neuf dans le périmètre des opérations Presqu’Île, Flaubert et Esplanade.

VÉGÉTALISATION du parvis de la gare pour en finir avec le 100% minéral.

Une ville plus verte

37 % : la part de bio et/ou local dans les assiettes des cantines (contre 23% à notre arrivée) ! Les 100% restent l’objectif  pour la mi-mandat !

1173 nouveaux arceaux à vélos installés d’ici la fin de l’année dans l’agglo (dont 656 sur Grenoble).

2 cavaliers pour l’expérimentation de la brigade équestre dans les parcs Mistral et Bachelard durant 3 mois de l’été.

5000 MétroVélos circulent désormais sur les routes de l’agglo (soit 2 fois plus de MétroVélos par habitant sur l’agglo que de Vélib’ par Parisien).

10 nouveaux arrêts de tram depuis l’inauguration de la ligne E et la prolongation de la ligne B jusqu’à la Presqu’île.

Une ville sportive, culturelle et festive

17 concerts pour le retour du festival Rocktambule à l’Esplanade.

+ de 2000 Grenoblois réunis dans le parc Paul Mistral pour le premier pique-nique citoyen du 14 juillet pour 22000€ d’économies par rapport à la traditionnelle garden party.

10 000 Grenoblois au Jardin de Ville pour la dernière soirée entièrement gratuite du Cabaret Frappé 2014.

FCG+GF38 : 2 clubs se partagent désormais le SDA, soit une économie de 500 000€ par an pour la Métro. Avec une belle entame de saison, le FCG réunit en moyenne 12 500 spectateurs par match..

1ère fois : le 29 juin 2014, Grenoble participe pour la première fois à la Fête de la Montagne avec de nombreuses animations sur la Bastille.

Sinsemilia pour la première fois  au Palais des Sports en 2015 ! Une programmation permise par le passage de la salle en régie directe !

2015 : 1ère édition de la Journée des Tuiles co-construite avec les habitants.

Une ville qui accompagne et qui protège

11 classes ouvertes à la rentrée 2014 et grand programme de petits travaux pour l’entretien des écoles.

Concertation avec les parents et les acteurs socio-éducatifs pour améliorer le périscolaire. Objectif pour la rentrée 2015 : sortir d’une logique de catalogue et construire un véritable parcours éducatif.

2018 : l’année d’ouverture d’une nouvelle école sur la Presqu’île.

Episol : le nom de l’épicerie solidaire (portée par plusieurs associations avec l’aide du CCAS) qui ouvrira en janvier 2015.

1,2 M€ pour les travaux d’agrandissement de l’espace de restauration et l’installation d’une cuisine à la maison de retraite Lucie Pellat.

0 : le nombre d’armes à feu équipant les agents de la Police municipale. Les 50 armes commandées sous la précédente mandature seront prochainement revendues à une société spécialisée. A VENIR : réorientation de la volonté publique vers plus de présence humaine.

ConseilMunicipal

Aide humanitaire d’urgence : intervention de Laurence Comparat

Intervention de Laurence Comparat sur l’aide humanitaire d’urgence aux populations civiles de la bande de Gaza lors du conseil municipal du 15 septembre 2014.

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Conformément à ce que nous annoncions le 11 août dernier, la Ville de Grenoble va ce soir, par le vote de cette délibération, apporter son soutien aux populations civiles de la bande de Gaza, en abondant à hauteur de 10.000 € le Fonds d’action extérieure des collectivités territoriales (FACECO) du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI). Déjà en 2009 le conseil municipal de Grenoble avait unanimement apporté son soutien pour une aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza.

Il s’agit en effet pour nous de manifester concrètement notre solidarité avec les victimes durement éprouvées par un conflit qui a, cet été, atteint un nouveau paroxysme, lorsque bombes, roquettes, missiles et autres obus, ont aveuglément détruit, estropié, tué. Depuis un cessez le feu est intervenu, et il est pour l’instant respecté aussi bien par l’armée israélienne que par les forces combattantes palestiniennes.

Alors certes, on pourra nous dire que cette aide semble bien dérisoire face à l’ampleur du désastre : que sont 10.000 € pour reconstruire des hôpitaux, rétablir l’électricité, redonner accès à l’eau potable ? Que sont 10.000 € pour soigner les blessés, accompagner les survivants dans le long dépassement de l’horreur ? Et bien sûr, que peuvent 10.000 € face aux milliers de morts que rien ne pourra ramener ?

Et pourtant, demain les Grenoblois pourront dire qu’à Gaza ils ont aidé un enfant à remarcher, un médecin à sauver une vie. Et cela, ça n’est en rien dérisoire. Il est dit dans le Talmud : « qui sauve une vie, sauve le monde entier ».

Nous avons donc la responsabilité de dépasser les déclarations d’intention, et d’agir à l’aide des outils dont une Ville comme Grenoble dispose, en particulier la coopération internationale et les relations qu’elle entretient sur place au Proche-Orient, afin d’encourager toutes les initiatives porteuses de paix et d’échanges entre Israéliens et Palestiniens. Notre Ville soutiendra toutes celles et tous ceux, en Palestine comme en Israël, qui, refusant de céder aux sirènes de la haine, luttent pacifiquement pour la levée du blocus, pour l’arrêt de la colonisation, pour le respect des frontières de 1967, pour une paix juste et durable. Dans un contexte où le bruit des armes tente d’étouffer leurs voix, nous devons les aider à la faire résonner.

Cette attention aux autres, notre Ville l’a eu par le passé, elle l’a aujourd’hui, elle l’aura -hélas- encore demain. Je dis « hélas » non pas parce que nous le devrons, mais parce qu’il le faudra, tant l’actualité égrène régulièrement les diverses catastrophes qui frappent les habitants de la planète : conflits, au Proche-Orient, en Syrie, en Irak, en Ukraine ; épidémies, avec le virus Ebola en Afrique ; catastrophes naturelles, avec les inondations en Inde… Il est à craindre donc que le fond de soutien que notre majorité vient de mettre en place soit insuffisant face à l’ampleur des besoins.

Mais ce soir, c’est donc vers le Proche-Orient que vont nos pensées, et nos actes. C’est vers le conflit israélo-palestinien que se porte notre attention : non pas parce qu’il serait le seul -hélas nous en sommes loin !- ; non pas parce qu’il aurait la palme de l’horreur ou de la souffrance – nous n’ajouterons pas l’abjection à l’infamie en hiérarchisant les victimes, en triant les missiles, en partageant notre indignation entre « bons » et « mauvais » conflits.

Non : si nous nous tournons ce soir vers le conflit israélo-palestinien c’est aussi parce qu’il sert de prétexte aux plus hautes autorités de notre pays pour instiller jusque dans nos quartiers le poison de l’intolérance, poussant les populations à lutter les unes contre les autres, détruisant la confiance, favorisant la montée de l’extrême-droite !

C’est à Grenoble que cela a démarré, par le discours inique d’un Président de la République indigne de la fonction qu’il occupait, ce « discours de la honte » de 2010 prononcé sur notre sol par un Nicolas Sarkozy qui voulait amalgamer délinquance et immigration, stigmatisant une partie de la population française en fonction de ses origines, sinistres relents !

Il s’agit d’une-là d’une trahison des valeurs de la République, celles que la Révolution Française de 1789 a donné au Monde, celles pour lesquelles aujourd’hui encore la France est respectée, admirée, reconnue, espérée : les valeurs des Droits de l’Homme et du citoyen, ces « droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits [qui] sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

Et cet été le Président de la République et le Premier Ministre eux-mêmes n’ont pas été à la hauteur des enjeux. Là où leur fonction leur impose d’apaiser, ils attisent les braises en considérant une partie de la population française comme un ennemi intérieur, allant jusqu’à refuser le droit à manifester, pourtant inscrit dans notre constitution. Là où il conviendrait d’avoir une attitude ferme, comme Jacques Chirac a su l’avoir le 22 octobre 1996, ils font preuve d’une mollesse comme la gauche ne l’a plus pratiquée depuis Guy Mollet ; refusant de condamner les agresseurs, et de peser comme la France l’aurait dû pour une résolution pacifique du conflit, revenant ainsi sur le précédent institué par François Mitterrand le 4 mars 1982 et qui est depuis la position officielle de la France sur la scène internationale – et ce quelle que soit la couleur politique de nos Gouvernements successifs : le droit pour les peuples Israélien comme Palestinien à avoir leur propre Etat et à disposer librement d’eux-mêmes.

Non M. Valls, la critique n’est pas l’intolérance ; non M. Hollande, Grenoble, Ville d’où est partie la Révolution Française, ne se joindra pas à vous pour trahir les valeurs qui nous fondent, qui nous rassemblent, qui nous unissent !

Eric Piolle l’a dit durant notre campagne : « là où ils veulent diviser, nous allons rassembler ; là où ils ont cassé, nous allons réparer ».

Ce dont cette délibération se veut le symbole, ce que nous voulons porter ce soir, ici et là-bas, partout et toujours, c’est l’espoir. L’espoir d’un mieux vivre ensemble, d’un monde de partage et de respect mutuel.

Pendant plusieurs décennies, et même plusieurs siècles, Français et Allemands se sont entretués dans des guerres fratricides. Mais aujourd’hui des centaines d’Allemands, étudiants, salariés, chômeurs, retraités habitent Grenoble et participent à la vie de la cité, jusqu’au sein du Conseil municipal.

Ce que nous disons ce soir aux peuples d’Israël et de Palestine c’est : « il y a 70 ans que vous l’espérez, il y a 70 ans que nous la vivons : elle est possible ! Juste, durable : la paix ».

Je vous remercie. »

ConseilMunicipal

La vidéo du conseil municipal du 15 septembre 2014

Revivez le conseil municipal du 15 septembre 2014.

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Passage en métropole au 1er janvier 2015 : que va-t-il se passer pour les habitants ?

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