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La place Xavier Jouvin : un premier exemple de co-construction

Sur la rive droite de l’Isère, la place Xavier Jouvin vient d’être le premier témoin du renouveau démocratique grenoblois. La co-construction est en marche !

Désertée depuis son réaménagement en 2013, l’avenir de la place Xavier Jouvin préoccupait encore récemment ses riverains et usagers. Saisis par voie de pétition, Antoine Back, élu de secteur 2, et Lucille Lheureux, adjointe aux Espaces publics et à la Nature en ville, leur ont soumis plusieurs propositions destinées à rendre de nouveau attrayant cet espace délaissé. Les habitants se sont exprimés lors d’une votation sur les différents scénarios proposés. Retour en vidéo avec Antoine Back sur ce qui constitue l’un des premiers exemples grenoblois de co-construction.

Ass Cit

« La démocratie est l’affaire de tous ! »

Présentation, par Pascal Clouaire, de la politique du groupe du Rassemblement en matière de démocratie locale lors du conseil municipal du 17 novembre 2014.

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Cette délibération sur la création d’une commission extramunicipale à propos des conseils citoyens indépendants, nous donne l’occasion d’exposer notre politique à propos de la démocratie dans notre ville.

C’est une délibération que j’ai l’honneur de présenter ce soir au conseil, mais elle est portée fortement par tous les élus de notre majorité et j’espère et je souhaite vivement qu’elle le sera également, à l’issu de nos débats, par tous les élus de notre conseil municipal. La démocratie est l’affaire de tous !

Grenoble est une ville riche d’une histoire citoyenne sans cesse renouvelée. Ville pionnière  : naissance de la première union de quartier en 1921, premier groupe d’action municipale impulsé par Hubert Dubedout, et, plus récemment, élaboration d’une charte de la démocratie locale.

Ces références nous engagent. Elles nous rappellent l’importance de nous appuyer sur les forces vives et sur les dynamiques collectives pour oxygéner la démocratie et associer les plus éloignés à la chose publique.

Une idée doit retenir toute notre attention : il s’agit de « partager » des capacités de décision et d’action aux Grenoblois.

Notre majorité a déjà commencé dans ce sens : consultation sur la future école du quartier Jean Macé en juin, première formation sur le budget municipal, mise en ligne des données sur la prospective scolaire, lancement d’une concertation sur les politiques culturelles en juillet, remise à plat avec les citoyens du projet d’aménagement de l’Esplanade en septembre, information aux usagers et riverains de la gare sur sa rénovation en octobre, végétalisation de l’espace public avec les habitants, assises citoyennes les 7 & 8 novembre… Depuis le début du mandat, ces premières démarches illustrent notre volonté de renforcer la démocratie locale. Notre ambition est de replacer le citoyen au cœur de la cité.

Ce positionnement, observés dans d’autres cas emblématiques (on pensera à la victoire « des » maires de Saillans dans la Drôme près de chez nous, à Porte Alegre plus loin), énonce une réalité : l’organisation de la participation citoyenne, doit réinterroger les dispositifs en place et nos pratiques. Il faut dépasser les blocages et comprendre les critiques et les aspirations exprimées par les citoyens.

Sans renier le passé, nous pouvons établir un certain nombre de constat, soulignées en 2013 par le rapport du cabinet FORCE commandé par la ville de Grenoble, constats étayés par ailleurs par les rapports et les recherches académiques sur la participation citoyenne dans les villes françaises :

1) Cette participation reste toujours pensée comme une offre : les autorités locales restent maitresses de l’agenda, de l’organisation et des moyens de la participation.

2) Les dispositifs ne cessent de s’accumuler, par « opportunisme » , par « nécessité » : la production de l’offre obéit aux obligations (légales) des autorités. Et souvent, il faut bien le reconnaître, les commanditaires trouvent ce qu’ils sont venus chercher, à savoir pas grand-chose.

3) Cette organisation créée des effets pervers incontournables : les dispositifs se coupent de toute « demande » citoyenne palpable. Ils sont généralement plutôt vide, ou essentiellement peuplés des fameux TLM (toujours les mêmes) « citoyens professionnels » (âgés, diplômés…). Et même ce public restreint a du mal à participer tant ces dispositifs exigent une mobilisation importante.

La manière dont s’est institutionnalisée la participation citoyenne connait aujourd’hui une fin de cycle : les dispositifs, longtemps considérés en eux-mêmes comme des avancées montrent leurs limites et doivent être remis en question.

L’enjeu pour nous est d’orchestrer cette remise en question. Le défi consiste à ne pas « décevoir » nos engagements en revenant à un format trop « sage » et maitrisé de participation qui, s’il présente un intérêt indéniable, ne répond plus aux attentes actuelles en terme de renaissance de la démocratie.

Il nous semble donc que la refonte du « système participatif » grenoblois doit affronter trois grands défis :

1) Fixer un « horizon politique » à la participation

La participation souffre aujourd’hui de la pensée magique qui l’entoure : faire participer se serait tout à la fois la garantie d’une bonne gestion de l’action publique, d’un retour de la confiance, d’un renouvellement du lien social, et encore bien d’autres exploits ! A force de servir à tout, la participation ne sert à rien !

Notre rôle, élus grenoblois, est à cet égard, déterminant : énoncer l’horizon politique de la participation.

Trop souvent, les projets politiques de participation parlent d’abord et avant tout de dispositifs. Aucune procédure n’est « en soi » vertueuse ou souhaitable. Pour effectuer un choix cohérent de dispositif, il faut l’attacher à un projet politique d’ensemble : le budget participatif peut garantir une répartition débattue des ressources entre groupes et quartiers (justice sociale) ; un droit d’interpellation peut animer la conflictualité ; une instance pérenne de participation peut stimuler le travail associatif. Mais les dispositifs ne peuvent pas tout faire.

2) Débattre de l’ingénierie globale sans rien s’interdire a priori

La participation n’est pas un jeu à somme nulle dont les élus ressortent toujours renforcés et stables. Pour redonner une ambition démocratique à la participation, il faut rester ouvert aux formats les plus inattendus de participation. Par « inattendu », nous pensons essentiellement aux formats participatifs impliquant un « retrait » partiel des autorités publiques, ce qui ne va pas de soi dans l’édification d’une « action publique » en matière de participation. Les Conseils Citoyens Indépendant visent notamment à relever ce défi.

Certains mécanismes d’interpellation et de mobilisation permettant la participation aux décisions des citoyens, notamment des plus éloignés de la vie publique, peuvent exiger de se construire sans l’intervention des institutions. Cela n’interdit pas le soutien (financier par exemple) public, mais cela exige une appréhension bien spécifique de cette intervention : soutenir la constitution de l’action collective en prenant le risque de s’exposer à la critique.

Le plus important est de réfléchir à une orchestration d’une série d’espaces, de techniques, de procédures permettant d’articuler un ensemble participatif. Les Conseils Citoyens Indépendants sont pensées pour être complémentaires à d’autre dispositifs, existants ou à créer : l’interpellation, l’autonomie d’action, la capacité d’agir pourront véritablement siéger dans l’ensemble participatif urbain (réunions publiques, assemblées des unions de quartier, diagnostics en marchant, formations, mise en ligne des données publiques, séminaire avec des associations…). Désormais, toutes les politiques publiques intègreront une double dynamique : en amont la participation des habitants, des usagers ou des partenaires et en aval l’évaluation (qui pourra évidemment intégrer une dimension participative). Il nous faut aussi veiller systématiquement à bien préciser le niveau de participation pour chaque sujet : information, formation, consultation, concertation, co-construction. Les Grenoblois ont besoin de connaitre l’enjeu de chaque sollicitation.

3) Penser (à)  la métropole

Le problème démocratique majeur qui se pose à la participation peut s’énoncer simplement : alors que les dispositifs participatifs se multiplient, l’état de la démocratie représentative ne cesse de se dégrader. Son symptôme le plus inquiétant reste l’influence de plus en plus discutable des élections et des élus sur les choix publics qui semblent toujours plus tributaires de logiques extérieures au système démocratique (influence de l’austérité, des créditeurs de la dette, de la compétition économique mondiale, de la compétition territoriale organisée par l’Etat).

Au niveau grenoblois, ce problème prend la forme d’un enjeu clair : la création de la métropole ne va-t-elle pas réduire à néant les efforts participatifs de la « ville » de Grenoble ? En gros, tandis que la participation se recentre sur le quartier, la proximité, la ville, les décisions clés (logement, urbanisme, économie, fiscalité, gestions des services publics) passent une nouvelle échelle et risquent de s’éloigner encore un peu plus des citoyens.

Rendre du (le) pouvoir aux Grenoblois, c’est s’imposer de penser dès maintenant l’organisation d’une « mise en démocratie » de l’entité métropolitaine, impliquant les habitants et les responsables des communes concernées par cette construction. C’est pourquoi nos actions sont d’emblée pensées dans une dynamique d’agglomération car elles auront vocation à se prolonger avec la future métropole grenobloise. D’ailleurs la communauté d’agglomération Grenoble Alpes Métropole a été associée en amont et pendant les assises citoyennes.

C’est pour répondre à ces défis, que  la Ville de Grenoble propose d’engager une démarche inédite et globale. Elle vise à réinventer de manière collective la démocratie locale à Grenoble et faire de la chose publique un enjeu partagé.

Cette volonté de relever ces défis ce décline alors en trois mesures prioritaires :

- la mise en place de conseils citoyens indépendants via une démarche de co-construction amorcée avec les Grenoblois en septembre 2014 et pour lesquels les premières assises citoyennes des 7 & 8 novembre 2014 ont été une étape cruciale. Une délibération sera présentée au premier trimestre 2015 afin qu’ils soient opérationnels au printemps 2015.

- le lancement de budgets participatifs.

- l’affirmation pour les Grenoblois de plus de 16 ans d’un droit d’interpellation citoyenne.

Les futurs conseils citoyens indépendants sont la première étape de la nouvelle politique de démocratie locale.

Afin de favoriser la réflexion la plus libre possible sur ces conseils, un processus exemplaire a été initié. Des groupes de réflexion, composés uniquement de citoyens volontaires et animés par une association spécialisée, ont été lancés le 27 septembre dernier. Ces groupes, qui ont mobilisé plus de 150 citoyens grenoblois, ont réfléchi et construit des scénarios pour les futurs conseils citoyens indépendants en questionnant leur rôle, leurs modalités de fonctionnement, leur degré d’indépendance et leur articulation avec les conseils citoyens « politique de la ville ». Ce dernier groupe poursuit actuellement son travail afin d’élargir encore sa réflexion à de nouveaux acteurs locaux tels que des citoyens issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, des acteurs associatifs ainsi qu’à des représentants de la communauté d’agglomération Grenoble Alpes Métropole.

Le résultat de ce travail collectif a fait l’objet d’un temps de restitution et de débat à destination des Grenoblois et des élus présents lors des premières assises citoyennes des 7 & 8 novembre 2014

Déjà nous pouvons tirer un premier bilan : une forte participation : sur les deux jours, plus de 800 personnes différentes sont passées aux assises citoyennes et ont pu apprécier la méthode qui a consisté à donner largement la parole à tous.

Sur les Conseils Citoyens Indépendants, de pistes et des points de débats ont été actés

- D’abord une affirmation forte de l’indépendance des CCI, ensuite une volonté d’y voir siéger des habitants tirés au sort (dont la proportion reste à discuter)

- Sur le rôle des CCI. Le 25 octobre, les citoyens présents ont clairement positionné « haut » le fait d’être dans la co-construction et la co-décision

- sur l’articulation entre les CCI et les associations (notamment les UQ) et la place des associations dans les CCI reste un point à discuter.

- Le territoire cible des CCI : il reste des hypothèses de travail : territoriale (ville / secteur / quartier) et quelle est l’échelle, ou bien thématique aussi que les élus aient un avis.

Désormais, pour décider des points encore en débat, dans la continuité de cette démarche, il est proposé la création d’une commission extra-municipale « conseils citoyens indépendants ».

Cette commission sera constituée, à parité, d’élus et de citoyens. Elle sera présidée par un élu du conseil municipal de Grenoble. La commission se réunira au moins 3 fois à partir du mois de décembre 2014 et sera animée par un tiers extérieur. Bien évidemment si les groupes politiques souhaitent  associer à sa réflexion d’autres élus que ceux formellement désignés ce soir, ils seront les bienvenus. La commission sera active jusqu’au lancement effectif des conseils citoyens indépendants.

Elle aura pour objet, de discuter et présenter le rôle précis, le statut, la composition, le périmètre d’intervention, les modalités de fonctionnement des futurs conseils citoyens, sur la base d’un rapport récapitulatif remis à l’ensemble de ces membres et rassemblant les différentes contributions ainsi que les points forts des débats des assises citoyennes. La délibération qui sera proposée au conseil municipal au premier trimestre 2015 sera le fruit direct des conclusions de la commission extra-municipale. »

Ass Cit

Démocratie locale : la dynamique accélère

Après le succès des premières Assises citoyennes qui ont réuni plus de 600 Grenoblois à la MC2 les 7 et 8 novembre derniers, la construction d’une nouvelle politique de la démocratie locale suit son chemin. Prochaine étape : la création d’une commission extra-municipale dédiée à la constitution des Conseils citoyens indépendants.

Rendez-vous était donné à tous les Grenoblois. Ces 7 et 8 novembre, ils étaient plus de 600 à la MC2 pour assister aux 1eres Assises citoyennes du mandat. Preuve que les enjeux de la démocratie locale suscitent aujourd’hui l’intérêt de tous ! Après la formation sur le budget municipal (dont les prochaines sessions se tiendront les 25 novembre et 2 décembre), la consultation sur la future école du quartier Jean Macé ou encore la remise à plat concertée du projet d’aménagement de l’Esplanade, ces Assises s’inscrivent dans un processus profond visant à replacer le citoyen au cœur de la cité et des politiques publiques.

Dans la continuité de cette démarche, le conseil municipal du 17 novembre proposera la création d’une commission extra-municipale pour les « conseils citoyens indépendants » (CCI) constituée de 24 membres (à parité d’élus et de citoyens). Elle aura comme objet de discuter et de présenter le rôle précis, le statut, la composition, le périmètre d’intervention et les modalités de fonctionnement des futurs CCI (en s’appuyant sur un rapport récapitulatif remis à l’ensemble de ses membres et rassemblant les différentes contributions des groupes de travail lancés en septembre ainsi que les temps forts des débats des Assises citoyennes). Ses conclusions serviront de base à l’élaboration de la délibération qui sera présentée en conseil municipal lors du premier semestre 2015 et qui mettra en place les premiers conseils citoyens indépendants.

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Pascal Clouaire : « Il faut donner la parole à tous les Grenoblois ! »

Pascal Clouaire (adjoint à la Démocratie locale) était dans le Cap Info de Télé Grenoble pour présenter les 1ères Assises citoyennes qui se tiendront les 7 et 8 novembre. Il est également revenu sur les enjeux de la démocratie locale.

(à 14mn30)

Retrouvez toutes les informations nécessaires pour participer aux 1ères Assises Citoyennes les 7 et 8 novembre à la MC2 en cliquant ici.

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1ères Assises Citoyennes : rendez-vous les 7 et 8 novembre

Les 1ères Assises Citoyennes du mandat se tiendront les 7 et 8 novembre 2014 à la MC2. Les résidents Grenoblois sont invités à venir nombreux pour y réinventer la démocratie locale.

Plus de 200 Grenoblois avaient répondu présent pour le lancement de la réflexion sur les Conseils citoyens indépendants le 27 septembre dernier. Réunis en plusieurs groupes de travail, ils ont depuis jeté les premières bases de ce que seront, à terme, ces nouveaux outils de la démocratie locale. Les Assises Citoyennes qui se tiendront les 7 et 8 novembre prochain permettront de tirer un premier bilan de leurs idées et d’ouvrir le débat sur d’autres projets à co-construire : le budget participatif et les votations citoyennes.

Comment s’inscrire ?

Ces assises sont ouvertes à tous les résidents Grenoblois âgés de plus de 16 ans quelle que soit leur nationalité. L’entrée est libre pour la soirée du vendredi. En revanche, la journée du samedi est accessible uniquement sur inscription : pour choisir votre atelier et demander à profiter de la garde d’enfant réservée aux participants, il vous suffit de remplir le formulaire électronique disponible ICI.

L’agenda complet de ces deux journées est accessible sur le site de la Ville de Grenoble en cliquant ici.

Creative Commons - By Grégoire Lannoy

Grenoble change !

Chaque jour, nous tâchons de construire le Grenoble du 21e siècle. Une ville durable, solidaire, émancipatrice. Pas celle des projets pharaoniques, parfois inutiles et souvent imposés aux habitants.

Grenoble qui change, c’est Grenoble qui se révèle. C’est Grenoble qui tire le meilleur parti de ses nombreux talents. Le 31 mars dernier, vous avez choisi de faire de Grenoble une ville pour tous. Une ville où il fait bon vivre, respectueuse de son environnement, solidaire avec ceux qui affrontent les difficultés du quotidien.

Assises citoyennes pour mettre en place les Conseils Citoyens Indépendants, budgets participatifs, retransmission des conseils municipaux, formation populaire à la construction d’un budget municipal, assises de la culture, concertation sur le périscolaire… La mairie s’ouvre enfin aux habitants pour co-construire ensemble la ville de demain.

Comme nous le craignions, le gouvernement poursuit sa politique récessionniste et diminue fortement les moyens alloués aux collectivités territoriales. En 2015, la baisse des dotations de l’Etat à la ville de Grenoble représenterait au moins 7 millions d’euros par an, soit l’équivalent d’une école ! C’est inacceptable.

La loi prévoit le passage en métropole dès le 1er janvier 2015, une intercommunalité aux compétences élargies. Nous avons déjà exprimé nos réserves, sur le fond et la méthode choisie. Cependant, nous sommes dans une démarche constructive afin de renforcer les solidarités entre territoires et la démocratie à la Métro. Logement, transport, vie économique locale ou partage des grands équipements, il y a du sens à agir à l’échelle de l’agglo.

Nous, élus du Rassemblement Citoyen, de la Gauche et des Ecologistes, avec tous les Grenoblois qui participent au dynamisme de leurs quartiers, leurs écoles, leurs associations, travaillons au quotidien pour mobiliser l’intelligence collective et libérer les énergies.

Avec vous, depuis 6 mois, Grenoble change ! Ce n’est que le début !

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des réalisations symboliques ayant marqué nos six premiers mois d’action au service de Grenoble et des Grenoblois.

Nouvelle majorité, nouvelles pratiques

1,75M€ d’argent public économisé sur 6 ans grâce à la baisse des indemnités des élus.

1 : le nombre de mandats exécutifs détenus par le Maire de Grenoble et les adjoints.

6 : le nombre de voitures mises à la disposition des élus (contre 21 sous l’ancienne majorité). Économie réalisée : 45 000€ pour 2014.

Gre.mag : le nom du nouveau journal de la ville tourné vers l’info aux habitants et le débat (et non plus la vitrine d’une majorité).

Une ville à la démocratie renouvelée

: le nombre de projets d’urbanisme en cours de co-construction avec les habitants (Esplanade, Flaubert, Jean Macé, Place Sainte-Ursulle, Place Marval).

+ de 200 citoyens présents pour le lancement de la réflexion sur les futurs Conseils citoyens indépendants. A VENIR : les budgets participatifs.

150 participants à la formation citoyenne sur le budget municipal.

5950 vues pour la première diffusion en ligne du Conseil municipal.

20 octobre 2014 : présentation d’une délibération cadre en Conseil municipal pour l’ouverture des données de la ville Grenoble. A VENIR : mise en place du portail Open Data pour l’ouverture des données publiques.

Par 20 voix contre 6 la ville de Grenoble prend pour 2 ans la présidence du Conseil Français de la Citoyenneté de Résidence (CoFraCiR) et y défendra le droit de vote pour les étrangers aux élections locales.

Un nouveau projet d’urbanisme

0 gratte-ciel à Grenoble : nouveau projet préservant la grande Esplanade.

33 mètres : la hauteur maximale fixée pour les nouvelles constructions.

20% d’effort supplémentaire sur les performances énergétiques des constructions neuves (par rapport à la RT2012).

40% : la part du logement locatif public (ou social) neuf dans le périmètre des opérations Presqu’Île, Flaubert et Esplanade.

VÉGÉTALISATION du parvis de la gare pour en finir avec le 100% minéral.

Une ville plus verte

37 % : la part de bio et/ou local dans les assiettes des cantines (contre 23% à notre arrivée) ! Les 100% restent l’objectif  pour la mi-mandat !

1173 nouveaux arceaux à vélos installés d’ici la fin de l’année dans l’agglo (dont 656 sur Grenoble).

2 cavaliers pour l’expérimentation de la brigade équestre dans les parcs Mistral et Bachelard durant 3 mois de l’été.

5000 MétroVélos circulent désormais sur les routes de l’agglo (soit 2 fois plus de MétroVélos par habitant sur l’agglo que de Vélib’ par Parisien).

10 nouveaux arrêts de tram depuis l’inauguration de la ligne E et la prolongation de la ligne B jusqu’à la Presqu’île.

Une ville sportive, culturelle et festive

17 concerts pour le retour du festival Rocktambule à l’Esplanade.

+ de 2000 Grenoblois réunis dans le parc Paul Mistral pour le premier pique-nique citoyen du 14 juillet pour 22000€ d’économies par rapport à la traditionnelle garden party.

10 000 Grenoblois au Jardin de Ville pour la dernière soirée entièrement gratuite du Cabaret Frappé 2014.

FCG+GF38 : 2 clubs se partagent désormais le SDA, soit une économie de 500 000€ par an pour la Métro. Avec une belle entame de saison, le FCG réunit en moyenne 12 500 spectateurs par match..

1ère fois : le 29 juin 2014, Grenoble participe pour la première fois à la Fête de la Montagne avec de nombreuses animations sur la Bastille.

Sinsemilia pour la première fois  au Palais des Sports en 2015 ! Une programmation permise par le passage de la salle en régie directe !

2015 : 1ère édition de la Journée des Tuiles co-construite avec les habitants.

Une ville qui accompagne et qui protège

11 classes ouvertes à la rentrée 2014 et grand programme de petits travaux pour l’entretien des écoles.

Concertation avec les parents et les acteurs socio-éducatifs pour améliorer le périscolaire. Objectif pour la rentrée 2015 : sortir d’une logique de catalogue et construire un véritable parcours éducatif.

2018 : l’année d’ouverture d’une nouvelle école sur la Presqu’île.

Episol : le nom de l’épicerie solidaire (portée par plusieurs associations avec l’aide du CCAS) qui ouvrira en janvier 2015.

1,2 M€ pour les travaux d’agrandissement de l’espace de restauration et l’installation d’une cuisine à la maison de retraite Lucie Pellat.

0 : le nombre d’armes à feu équipant les agents de la Police municipale. Les 50 armes commandées sous la précédente mandature seront prochainement revendues à une société spécialisée. A VENIR : réorientation de la volonté publique vers plus de présence humaine.

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Démocratie locale – Acte I : les Assises citoyennes

C’était l’un de nos engagements forts lors de la campagne pour les municipales : réinventer la participation citoyenne à la vie publique locale ! Une première étape a été franchie ce 23 septembre 2014 avec la présentation du calendrier de mise en place des Conseils citoyens.

On l’a dit, on le fait : Grenoble réinvente la participation citoyenne

Alors que l’article 2 de notre Constitution pose comme principe fondamental de la République un « gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple », un nombre croissant de citoyens fragilisés par une réalité sociale difficile se retrouvent éjectés des cercles de décision ou se détournent de la vie publique en rejoignant la masse des abstentionnistes. Pour rompre avec la défiance héritée du passé, la Ville de Grenoble s’engage aujourd’hui dans une voie innovante avec la mise en place de nouveaux outils accessibles à tous les résidents de plus de 16 ans quelle que soit leur nationalité ! Les Conseils citoyens indépendants seront l’un des piliers de cette démarche.

Conseils citoyens indépendants : une co-construction avec les citoyens

La municipalité s’engage aujourd’hui dans une phase de co-construction avec les habitants. Objectif : ouvrir une nouvelle ère pour la démocratie locale. Les participants seront invités à jeter les bases des Conseils citoyens indépendants aux travers de quatre groupes de réflexion visant à définir leur indépendance, leur organisation, les moyens qui leur seront octroyés ainsi que leur lien avec la politique de la ville. Premier rendez-vous est donné à toutes les Grenobloises et à tous les Grenoblois, de toute nationalité, âgé(e)s de plus de 16 ans, samedi 27 septembre à l’Hôtel de Ville de 10h00 à 13h30 !

(Inscription nécessaire via l’adresse mail democratie-locale@grenoble.fr ou par téléphone au 04.76.76.38.83)

Démocratie locale acte I

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Changement de méthode à la vie scolaire

Le dialogue et la concertation sont au coeur du projet du Rassemblement Citoyen, de Gauche et des Ecologistes. Cela se traduit dans différents dossiers, notamment sur ceux concernant les écoles : sur 4 dossiers importants, nous avons mis en avant la concertation et le dialogue.

Le dialogue et la concertation sont au coeur du projet du Rassemblement Citoyen, de Gauche et des Ecologistes. Cela se traduit dans différents dossiers, notamment sur ceux concernant les écoles.

C’est ainsi que la visite des 78 écoles de Grenoble avant la fin de l’année scolaire a été une priorité de Fabien Malbet, Adjoint aux écoles, pour rencontrer le personnel de l’éducation nationale, le personnel de la mairie intervenant dans les écoles et les parents d’élèves quand cela était possible.

Ensuite sur 4 dossiers importants, nous avons mis en avant la concertation et le dialogue :

  • rythmes scolaires : les discussions avec l’ensemble des acteurs ont montré que, malgré un diagnostic peu reluisant, la communauté scolaire préférait prendre le temps d’une évaluation soignée et d’une concertation approfondie durant la prochaine année scolaire plutôt qu’un changement précipité pour septembre 2014. La rentrée 2014 verra donc le dispositif d’offre périscolaire aménagé à la marge, et l’année sera consacrée à cette co-élaboration d’une réforme qui soit réellement centrée sur l’intérêt des enfants, que tous et toutes ont à cœur (voir sur le site de la Ville).
  • Projet d’école des quartiers Hareux, Gare, Presqu’île et Clos des Fleurs : les projets d’architectes pour le nouveau bâtiment ont été reçus avant les élections, et c’est donc au nouveau Maire Eric Piolle de prendre une décision sur le projet à retenir. Même s’il n’était pas possible de mettre en place une réelle concertation, qu’il aurait fallu intégrer au processus initial, Eric Piolle a choisi de présenter aux habitants, aux parents d’élèves et aux enseignants les trois projets en lice, afin de recueillir leurs avis, avant d’arrêter sa décision qui sera communiquée lors du conseil municipal du 21 juillet.
  • Ecole Lucie Aubrac : l’installation de modulaires dans la cour Sud de l’école était source de conflit entre les acteurs de la communauté éducative. Différents scénarios alternatifs ont été étudiés et chiffrés avec leur calendrier de réalisation. Ils ont été soumis au conseil d’école par Fabien Malbet. La discussion a permis de trouver une solution qui convienne à tous les acteurs, en agrandissant significativement la cour. Un groupe de suivi a été mis en place pour continuer le dialogue sur tous les aspects opérationnels.
  • Effectifs scolaires : le jeudi 3 juillet à la mairie, des représentants des conseils d’école (parents et enseignants) mais aussi des Unions de quartier sont invités à prendre connaissance des effectifs scolaires et leur évolution. Il y a plus de 1400 élèves en plus à Grenoble en 4 années, ce qui nécessitera des constructions d’écoles et des aménagements de locaux. Cette réunion sera l’occasion de débattre des zones à enjeux dans la ville et de recueillir les réflexions des citoyens. Ce sera aussi l’occasion d’inaugurer les premières données publiques partagées qui permettront à l’expertise citoyenne de s’exprimer (voir sur le site de la Ville).

On le voit : un changement de méthode, basée sur la concertation, la discussion et le partage d’informations, permet de faire avancer les projets, dans un contexte apaisé et constructif, enrichi de l’apport de tous et toutes.

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150 participants pour la formation sur le budget !

Le 25 juin dernier, a eu lieu à l’Hôtel de Ville de Grenoble, la première séance de formations : « Comment le budget municipal se structure-t-il ? ». Environ 150 Grenobloises et Grenoblois ont passé 3 heures à travailler sur le fonctionnement du budget de leur ville.

Le 25 juin dernier, a eu lieu à l’Hôtel de Ville de Grenoble, la première séance de formations : « Comment le budget municipal se structure-t-il ? ». Cette formation, organisée à la demande de la majorité municipale du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes et dispensée par les services de la Ville a permis d’exposer les  contraintes de l’exercice budgétaire et les éléments sur lesquels un conseil municipal peut agir.

Environ 150 Grenobloises et Grenoblois ont passé 3 heures à travailler sur le fonctionnement du budget de leur ville. Le service des finances, directeur en tête, a expliqué rapidement les grandes règles qui gouvernent les budgets publics, partant des exigences de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 où tout est résumé dans le marbre constitutionnel. Ensuite dans des ateliers, des petits groupes de 5 personnes ont joué à répartir les différentes recettes et dépenses décrites sur des cartes, dans les cases fonctionnement et investissement, avec les vrais chiffres du budget 2014. Ensuite, ces groupes ont pu simuler des variations dans un budget tout en respectant les règles d’équilibre exigées par la loi.

Ainsi, tous les participants ont-ils maintenant une idée plus précise de la délicate machine budgétaire. Nul doute que ce seront des participants actifs lors des réunions publiques préalables à l’élaboration du budget 2015.

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14 juillet – Pic nic citoyen et feu d’artifice

Pour la première fois, les grenoblois vont pouvoir partager un moment convivial à l’occasion du 14 juillet, entre défilés, fanfares et feu d’artifice : rendez-vous est pris à partir de 19h15 au Parc Paul Mistral. Tables, chaises et boissons seront mis à disposition, et chacun amène de quoi manger, il y aura aussi possibilité d’acheter de quoi se nourrir sur place.

Le Maire et les élus du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes participeront à ce moment de partage, avant de clore la soirée autour du traditionnel feu d’artifice.

Venez-nombreux !

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Formation – Clés de lecture d’un budget municipal

Comment le budget municipal se structure-t-il ? Une soirée de formation pour mieux comprendre.

Cette formation, organisée à la demande de la majorité municipale du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes et dispensée par les services de la Ville a pas pour objet d’exposer les contraintes de l’exercice budgétaire et les éléments sur lesquels un conseil municipal peut agir. Ainsi, chacun-e pourra ensuite juger, dès les mois suivants, des décisions qui seront débattues lors de la préparation du budget 2015 de la ville.

Comment le budget municipal se structure-t-il ? Une soirée de formation pour mieux comprendre.

Cette formation, organisée à la demande de la majorité municipale du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes et dispensée par les services de la Ville n’a pas pour objet de discuter de l’état actuel des finances de la ville, ou du prochain budget, mais d’exposer les  contraintes de l’exercice budgétaire et les éléments sur lesquels un conseil municipal peut agir. Ainsi, chacun-e pourra ensuite juger, dès les mois suivants, des décisions qui seront débattues lors de la préparation du budget 2015 de la ville.

Infos pratiques :