OGM : il faut maintenant passer à l’étape suivante !

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Hier, un nouveau pas a été franchi dans la preuve de la dangerosité des OGM, avec la publication des résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Seralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Le message principal : le maïs génétiquement modifié est dangereux pour la santé. Une actualité qui souligne à nouveau l’importance de l’expertise indépendante et le rôle des collectivités, mais qui implique par ailleurs des changements importants !

« Nous ne pouvons que remercier Gilles-Eric Séralini et son équipe pour leur travail s’expertise scientifique indépendante, et pallier ainsi un déficit criant de la réglementation. Est-il normal aujourd’hui que nombre de produits (OGM, médicaments, produits chimiques) soient mis sur le marché après avoir été évalués par les mêmes personnes qui en tirent des bénéficies financier ? » explique Sophie Bringuy, vice-présidente à l’environnement. La commission européenne, qui nourrit l’inertie depuis des années sous couvert des avis de l’agence chargée de la sécurité des aliments en Europe (EFSA), semble enfin envisager de remettre en cause ses dogmes sur les OGM : suspension de l’examen du renouvellement de l’autorisation du MON 810 et examen attentifs des résultats de l’étude pour en tirer les conséquences.
Heureusement, les collectivités territoriales ont su écouter des scientifiques comme Gilles-Eric Séralini, qui n’en est pas à sa première étude, depuis quelques années déjà ! Notre région s’est inscrite dès 2004 dans une démarche « territoire sans OGM », en signant la Charte de Florence et en adoptant une stratégie régionale en matière d’OGM en 2005. L’année dernière, les élu-e-s régionaux écologistes ont également fait pression pour obtenir l’annulation de la mise sur le marché de 6 nouvelles variétés de maïs. Et c’est sans compter tous les maires qui ont adopté des arrêtés contre les OGM.
« Il nous faut aujourd’hui aller encore beaucoup plus loin : pour préserver la santé de nos animaux d’élevage et donc celle des consommateurs, il nous faut maintenant organiser leur alimentation sans OGM comme ont commencé de le faire plusieurs groupements qualité de la région ainsi que les éleveurs bios, faisant ainsi un bon usage du principe de précaution», complète Jacques Cochy, conseiller régional « il en va de notre santé à tous !»

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