Nouvel appel d’offre sur l’éolien off-shore : une filière d’avenir en Pays de la Loire

Catégorie énergie

A l’occasion de la conférence environnementale, Jean-Marc Ayrault a annoncé le lancement d’un nouvel appel d’offres d’ici décembre prochain pour deux parcs d’éoliennes. Une décision qui fait suite à l’attribution au printemps dernier de quatre premiers parcs dont un au large de Saint Nazaire.

L’un se situera en Seine-Maritime et l’autre, à nouveau en Pays de la Loire entre l’Ile d’Yeu et l’Ile de Noirmoutier. Ce projet d’éolienne vendéen après avoir été longtemps bloqué par Philippe de Villiers sort finalement du placard. Les premiers tours de pales sont prévus pour 2020.

Le développement des Energies Marines Renouvelables (EMR) participe à l’émergence d’un nouveau modèle énergétique que nous appelons de nos vœux. Une volonté de changement et une vision écologiste que nous porterons lors des Etats régionaux de l’énergie qui s’ouvriront le 1er octobre prochain.

Pour les Pays de la Loire, c’est une double bonne nouvelle.

Le développement des Energies Marines Renouvelables (EMR) participe à l’émergence d’un nouveau modèle énergétique que nous appelons de nos vœux. Une volonté de changement et une vision écologiste que nous porterons lors des Etats régionaux de l’énergie qui s’ouvriront le 1er octobre prochain.

 

 Une bonne nouvelle sur le plan environnemental et énergétique :

Emmanuelle BOUCHAUD, 6ème vice-présidente du Conseil régional. Membre de la Commission du développement et des activités économiques, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Emmanuelle Bouchaud, vice-présidente en charge de l’énergie :

« Cette décision va nous permettre de tendre vers nos objectifs régionaux : les 3×30 ! Pour que les énergies renouvelables représentent 30% de notre consommation d’énergie, il nous faut poursuivre en ce sens.

Concrètement, c’est un acte fort. Cela permet d’engager la Région sur la voie de la transition énergétique. Certes, les EMR ne sont pas l’unique source d’énergies renouvelables à encourager et nous continuerons à œuvrer pour la diversification notre mix énergétique régional. Mais il faut reconnaitre que pour une région avec un littoral comme le notre, il ne faut pas négliger ce potentiel. Cela nous permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que notre dépendance à l’énergie nucléaire et au pétrole : un nouveau modèle énergétique pour lequel nous travaillons depuis des décennies.

Les deux parcs représenteront au total 1300MW, l’équivalent d’un réacteur nucléaire de seconde génération. De quoi bousculer fortement le mix énergétique régional dans quelques années ! »

 

Une bonne nouvelle pour l’emploi et l’économie locale :

L’essor des EMR est aussi une réelle opportunité pour développer durablement l’économie et constituer un réservoir d’emplois non délocalisables pour la région.

Jean-Philippe Magnen, président de la commission emploi et formation professionnelle :

« En Pays de la Loire, nous avons un solide tissu de compétences qui correspondent aux besoins de la filière énergies marines grâce à la présence historique de grandes entreprises de construction navale et aéronautique.

Cette filière EMR nous permet de répondre à la perte de vitesse de cette industrie et d’engager notre territoire vers la transformation écologique de l’économie. C’est l’occasion pour de nombreuses entreprises de se diversifier et se lancer dans un secteur d’avenir et durable.

Opportunité aussi pour les demandeurs d’emploi et salariés en reconversion professionnelle qui pourront grâce à la formation continue acquérir de nouvelles compétences et accéder à un métier durable. D’où l’importance d’anticiper ces nouveaux besoins, notre offre de formations sur les métiers de demain l’illustre précisément : il faut absolument accompagner les individus dans leur parcours professionnel en anticipant les besoins des territoires ».

Ce nouvel appel d’offre est véritablement une double opportunité pour les Pays de la Loire, en termes de développement de leur production d’énergie locale et renouvelable, mais aussi en termes de redynamisation et relocalisation industrielle sur le territoire ligérien.

Mais l’ambition du gouvernement ne doit pas s’arrêter pas là ! Nous espérons que sera rapidement envisagé un troisième appel d’offres si l’on veut tenir l’objectif du Grenelle des 6000 MW offshore en 2020.

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