Une politique de santé préventive


François COQ 2017 - une politique de santé préventive

L’élection présidentielle écarte du pouvoir exécutif les porteurs d’un projet articulé autour de l’écologie et des questions sociales et démocratiques. Pour autant, l’essentiel est de promouvoir ce projet au sein de l’Assemblée Nationale. Aussi, nous continuons avec détermination à développer notre programme en appelant tous ceux qui s’y retrouvent à choisir la clarté et la cohérence plutôt que l’opportunisme.

La question de la santé est de celles qui distinguent notre vision par sa prise en compte des facteurs environnementaux.
Les principales causes de mortalité et de souffrance sont dues à des maladies liées au mode de vie, aux comportements, aux pollutions : diabète, obésité, cancers, asthme graves, allergies, maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson), souffrance au travail. L’accumulation de déchets toxiques engage les générations à venir pour des siècles, et davantage pour le nucléaire. Il faut d’urgence agir pour une nourriture saine (sans pesticides, plus équilibrée, moins industrielle), des transports non polluants (sans cars Macron), des énergies propres décarbonées et dénucléarisées, et d’autres façons de vivre l’entreprise.
La prévention passe aussi par l’information et l’éducation, dès l’école : diététique (alimentions équilibrée, moins carnée et bio, connaissance de son corps et de son esprit), pratique du sport sans excès, contraception… A rebours des politiques libérales en cours, nous voulons réduire le rôle des mutuelles et assurances privées au profit d’une Sécurité Sociale généralisée pour tous les citoyens, salariés ou non. La justice et la cohésion sociales rejoignent alors la simplification administrative pour les professionnels de santé. Nous voulons redéployer les services publics de santé sur tous les territoires, en redonnant les moyens nécessaires aux hôpitaux de proximité, en facilitant la création de centres médicaux pluridisciplinaires et faciliter l’installation des médecins généralistes et spécialistes, en relevant le numérus clausus, et en améliorant l’attractivité des territoires ruraux et péri-urbains.
Nous devons valoriser les médecines douces, non médicamenteuses, en les intégrant à l’hôpital pour en assurer un suivi scientifique.
Les scandales sanitaires (sang contaminé, Médiator, amiante,..) doivent amener le parlement, appuyé par des scientifiques, à contrôler tous conflits d’intérêts et mettre systématiquement en avant le principe de précaution. Une vigilance particulière sera apportée aux matériaux de synthèse (perturbateurs endocriniens), aux champs électromagnétiques et aux nanoparticules, véritables bombes à retardement.
Enfin, une totale indépendance des députés face aux lobbies pharmaceutiques, agricoles, et industriels doit être la règle. A défaut d’une 6ème République, le comportement individuel des députés doit être exemplaire. Non professionnels de la politique, avec un mandat non renouvelable, le non cumul activité professionnelle/mandat, la transparence du patrimoine, des comptes rendus aux électeurs de la circonscription au travers la Maison des Citoyens, nous proposons une autre façon de représenter les citoyens pour les défendre et bâtir un futur meilleur.