Profession de foi


François COQ


Depuis le premier choc pétrolier de 1973, les crises économiques se succèdent, le chômage croît, les inégalités se creusent, la précarité s’amplifie, les services publics régressent, la financiarisation de l’économie draine toujours plus intensément les richesses produites, les ressources de la planète sont surexploitées, la biodiversité s’effondre,  tandis que le dérèglement climatique devient une réalité perceptible. S’y ajoutent – est-ce un hasard ? – les problèmes d’insécurité, de terrorisme, et de flux migratoires.

Au lieu de réfléchir de façon globale à l’ensemble de ces phénomènes, les décideurs s’obstinent à utiliser les mêmes recettes qui ne cessent d’échouer : la recherche d’une hypothétique croissance sur notre planète aux ressources finies.

Rarement les Françaises et les Français, comme beaucoup d’autres habitants de la planète, n’ont été aussi désespérés de leur classe politique et inquiets de leur avenir individuel et collectif. Certains se résignent, d’autres tombent dans le piège de l’extrême droite oubliant les leçons de l’Histoire, mais nombreux sont celles et ceux qui veulent encore croire qu’une autre démocratie et qu’une autre société sont possibles. Malgré les puissances économiques et politiques contraires, ils ont commencé à construire des alternatives individuelles et collectives, créatives et bienveillantes.

C’est pour appuyer ce mouvement que je suis candidat aux élections législatives pour la 4ème circonscription de la Dordogne.

Brigitte Allain, député du Bergeracois, a été un exemple d’engagement pendant sa mandature, par sa présence assidue au parlement, ses interventions à la tribune, son projet de loi sur les repas bio, ses réunions d’échanges et de comptes rendus d’activité à Bergerac. Comme elle, je m’engagerai à plein temps, sans cumul de mandat et sans compromission, sans plan de carrière politique, pour réaliser ma mission avec constance et conviction.

François COQ 2017

Moya LEMOINE


Depuis l’obtention de ma Licence LLCE Anglais en juin 2012, j’ai fait le choix d’un parcours qui s’inscrit dans une démarche personnelle d’éducation populaire et de mobilité, ayant à cœur de trouver ma voie en me confrontant directement à la réalité du terrain, et non sur les bancs de l’école (exception faite de l’année dernière mais il s’agissait d’une approche pédagogique très innovante, autant académique que professionnalisante et personnalisée).

Mes différentes expériences (majoritairement à l’étranger dans le milieu associatif solidaire), ainsi que les lectures et les rencontres que j’ai pu faire, ont conforté mes envies d’engagement dans des causes qui me semblent justes et essentielles de nos jours, au vu des nombreux enjeux (écologiques, politiques, économiques, sociaux, sociétaux, etc.) auxquels nos sociétés sont confrontées et qui se recoupent tous.

Dans un premier temps, je cherchais plutôt uniquement à m’engager dans le milieu associatif, ne pensant pas vouloir m’engager en politique (ou être prête à le faire) mais, lorsque François Coq, candidat EELV, m’a proposé d’être sa suppléante pour les législatives à venir, j’ai repensé au témoignage de Charlotte Marchandise-Franquet (candidate de LaPrimaire.org aux présidentielles) portant sur les raisons derrière son engagement – et, notamment, sa remarque concernant le peu de femmes qui se présentaient et la nécessité de prendre ses responsabilités face à la crise multiforme que nous vivons – et je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité d’agir et de m’engager publiquement pour des idées, des valeurs, une vision de société (qui place l’écologie et l’humain au centre en appelant à une profonde transformation de notre modèle économique et social) et une approche de la politique (collaborative, coopérative, participative et non-politicienne) que j’embrasse totalement.

« En toute personne existe un potentiel en attente de développement. Ce potentiel est une ressource majeure pour l’épanouissement de l’Homme, de l’humanité et des sociétés. La libération de ce potentiel permet de libérer celui des autres, un processus facteur d’innovation sociale (…) Mais le génie individuel n’a de vertu ultime que s’il enrichit la communauté où il œuvre, que s’il inspire du génie collectif » (principes inscrits dans la charte Harubuntu – prix des porteurs d’espoirs et créateurs de richesses africains).

Il est temps que le collectif et le solidaire l’emporte sur l’individualisme, à toutes les échelles : celle de la famille, du quartier, de la ville, du département, de la région, du pays, du continent et du monde…et je pense vraiment que cet engagement citoyen et politique (en tant que suppléante de François Coq, qui porte justement, entre autres, ces valeurs de solidarité, de coopération et de mutualisation des connaissances et des idées), ainsi que mes nombreux autres engagements à venir, me donneront la possibilité de contribuer à ce changement de paradigme, en prenant part à cette aventure commune déjà commencée, portée par des millions de personnes à travers le globe, qui vise à développer un nouveau rapport au monde en assumant notre responsabilité face à ce dernier, à construire une nouvelle façon créative et bienveillante de faire société et à inventer des règles pour mieux « habiter l’espace, habiter le temps et s’habiter soi-même ».

François COQ 2017


Le programme – Une terre + belle, un monde + juste

Ancrés dans la société civile , nous avons entendu sur le terrain les attentes de nos concitoyens pour porter un projet constructif, optimiste, global, réaliste et cohérent autour de nombreuses idées :

  • une autre forme de croissance, moins matérielle et plus qualitative (santé, éducation, sécurité, culture…), orientée vers la création d’emplois utiles
  • la coopération plutôt que la compétition, en économie comme dans l’éducation
  • une conception tolérante et non clivante de la société
  • parité homme/femme aux postes de décision, l’égalité salariale, refus du sexisme et de toutes les discriminations
  • la notion d’échelle humaine, de proximité et de réseau, dans l’économie, l’aménagement du territoire, la démocratie, l’énergie, l’entreprise, …
  • respect des animaux et de la biodiversité
  • la transition vers une agriculture biologique capable de nourrir toute la population et de faire vivre décemment les agriculteurs
  • les économies d’énergies et du développement des énergies renouvelables décentralisées comme ressorts du rebond économique et en réponse au réchauffement climatique
  • la restauration de l’équilibre des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
  • un enseignement repensé au travers d’une vaste concertation des enseignants, parents et élèves
  • l’importance de la culture et de l’éducation dans la construction d’une société apaisée
  • l’aménagement du territoire et de l’urbanisme comme vecteurs de développement économique, de sécurité, d’écologie, de démocratie
  • la sécurité assurée par une police de proximité associée aux services sociaux et à la population
  • une meilleure coopération politique, économique et environnementale internationale, pour prévenir les conflits et les flux migratoires
  • la prévention des maladies par la lutte contre les pollutions, les abus médicamenteux, le stress, la pénibilité au travail, et la facilitation des approches curatives et pluridisciplinaires
  • une réflexion sur le travail au XXIème siècle et sa rétribution
  • la spécificité de la ruralité : transports, densité d’équipements publics (santé, éducation, culture,…), attractivité des professions hautement qualifiées, coût de la poursuite d’études pour les lycéens,…

De nombreuses rencontres citoyennes seront organisées dans tous les cantons pour développer ces thèmes et bien d’autres, prendre le temps de l’enrichissement mutuel par les échanges, et faire progresser l’idée d’une Terre plus belle et d’un Monde plus juste. Nous aurons besoin de tous pour faire vivre cette campagne en conjuguant les compétences de chacun. N’hésitez pas à nous rejoindre.

 

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