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Il faut une salle multifonctions à Kemper

10 avril 13 in Non classé

La Cornouaille est bien équipée en salles de moyenne capacité pour recevoir des spectacles sportifs ou culturels. Tous ces équipements répondent à la plupart des besoins des différents pôles qui caractérisent le pays de Cornouaille.
Mais il manque une structure permettant d’accueillir 3 ou 4000 personnes pour assister à des grands rendez-vous culturels ou sportifs. Car il faut se rendre à l’évidence : hormis pendant les festivals de l’été, nous n’avons pas l’occasion d’assister à de grands concerts dans le sud Finistère. Il en est de même pour l’organisation d’événements sportifs d’envergure en salle. Et la participation à un grand championnat d’élite est interdite à un club de sport d’équipe en salle cornouaillais, y compris de l’agglomération de Kemper.
Voilà pourquoi la construction d’une salle multifonctions d’une capacité de 3 à 4000 places est nécessaire. L’emplacement est tout trouvé, sur le site de Penvillers, à côté du parc expos qui va être rénové prochainement.
Une telle salle est attendue par des milliers de personnes qui pourraient profiter de moments d’émotion, de plaisir, ou de passion inaccessibles aujourd’hui.
C’est aussi un élément d’attractivité du territoire important pour le développement économique de notre territoire qui, de ce point du vue, parait sous équipé. C’est un facteur à prendre en compte dans le cadre de recrutements externes pour, notamment, attirer des candidats dans certains métiers pour lesquels les postulants ne sont pas nombreux.
La réalisation de cette salle est possible dans les 5 ans à venir.
Il ne reste qu’à l’inscrire dans la programmation financière de Quimper Communauté.
Ce projet doit être une priorité pour l’agglomération, mais aussi pour la Cornouaille.

De l’éthique, toujours de l’éthique et encore de l’éthique !

4 avril 13 in Non classé

Le séisme qui agite le monde politique et médiatique en ce moment avec raison met en évidence un manque de vigilance de beaucoup d’acteurs publics par rapport aux dérives possibles du mélange des genres entre le monde des affaires et les responsables politiques. Et malheureusement, la gauche n’y échappe pas. C’est le mitterrandisme qui a ouvert les vannes : culture du fric et de la puissance, valorisation sans nuance de la réussite personnelle quelle que soit son origine (l’exemple de Tapie porté au rang de ministre/animateur télé (le titre de l’émission « Ambitions » voulait tout dire !), mélange des genres public/privé, alliances entre les technocraties clonées de l’Etat et les professionnels bien typés de la profession politique. Cette vision et cette pratique de la politique ont ainsi laissé passer dans les mailles de la sélection des cadres dirigeants, une certaine catégorie d’aventuriers qui pensent que tout leur est permis et l’impunité forcément garantie. Elles ont terriblement appauvri la biodiversité politique, éloigné de l’engagement civique des pans entiers de la société.
Si on veut limiter les effets du « tous pourris », il faut des mesures fortes :
- Le renforcement des règles (et des contrôles) concernant le lien personnel entre les dirigeants politiques et les groupes d’intérêt.
- Une réforme institutionnelle profonde qui contribue à l’aération des responsabilités dans la gouvernance du pays : non cumul, proportionnelle, renforcement des contre-pouvoirs et du débat public. Malheureusement, les projets annoncés, sur le non cumul comme sur la réforme territoriale, ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Notre démocratie est menacée, une opération de salubrité républicaine est nécessaire.
Nous avons besoin d’éthique en politique.

NDDL et Bretagne à Grande Vitesse : un marché de dupes

6 janvier 13 in Mobilité, Non classé

Dans une interview publiée dans Ouest France samedi, Pierre Maille se déclare « favorable à Notre Dame des Landes à condition que simultanément on relie Paris- Brest en 3 heures ».
On sait aujourd’hui que :
1) la réalisation de la LGV entre Le Mans et Rennes permettra de réduire en 2017 le temps de parcours de 37 mn auxquels il faut ajouter un gain de 5 mn dans la traversée de la gare de Rennes.
2) le projet BGV2 dont l’échéance n’est pas connue aujourd’hui (pas avant 2020) prévoit de réaliser une LGV entre Rennes et Nantes via NDDL et des aménagements destinés à réduire de 9 mn seulement la durée des trajets entre Rennes et Brest/Quimper pour la modique somme de 2,8 Milliards d’euros.
En additionnant les deux projets, on reste bien loin des 3 heures entre Paris et Brest/Quimper pour la grande majorité des TGV qui desserviront la pointe bretonne.
Aujourd’hui, la durée moyenne du trajet est de 4 h 30. Retirons 37 + 5 + 9 = 51 mn, le temps de parcours moyen sera donc de 3 h 39 sauf pour les trains dits « drapeaux » (un par jour sans doute, mais à quel tarif et pour quel public ?) qu’on nous annonce sans arrêt ou presque (un seul) entre Paris et Brest/Quimper.
On voit bien qu’il s’agit d’un marché de dupes : il faut accepter NDDL pour avoir des miettes d’amélioration sur les lignes Rennes- Brest et Rennes-Quimper.
Au moment où le gouvernement mène une politique budgétaire à marche forcée de réduction des déficits publics, il est incohérent d’envisager investir des sommes considérables (autour de 2 Milliards d’euros) pour construire un aéroport inutile et une LGV conçue spécialement pour NDDL.
En revanche, la Bretagne a besoin d’un réseau régional ferrovière performant. Les deux projets cités ci-dessus ne répondent pas à ce besoin.

Ar Redadeg : brezhoneg ha plijadur

16 mai 12 in Non classé

Deuit da redek evit rein nerzh d’hor yezh.

Du breton et du plaisir…courons pour le breton !
Ce sera la fête à Douarnenez samedi 19 mai…
Cette année, j’ai choisi de courir mon kilomètre acheté vendredi 18 à Briec à 13 h.

http://www.ar-redadeg.org

Premier tour des présidentielles : le règne de la politique spectacle

23 avril 12 in Non classé

Le score d’Eva Joly est évidemment décevant. Il ne représente pas le poids de l’écologie politique dans notre pays et dans nos communes. Eva n’en est pas responsable. Nous vivons dans un monde complexe et les réponses à apporter aux problèmes existants sont elles aussi complexes. Les difficultés bien réelles vécues par une grande partie de la population ne peuvent être résolues par des slogans simplistes.
La politique spectacle primée pendant toute cette campagne a favorisé les discours populistes et simplistes. Le score du Front National est particulièrement inquiétant.
Nous devons nous en préoccuper.
L’heure est toutefois à la préparation du deuxième tour : le choix est très clair.
Après 10 ans de droite, 10 ans de détricotage du droit du travail, 10 ans de lois liberticides ; après un quinquennat d’esbrouffe et d’arrogance marqué par le renforcement des inégalités entre les plus riches et tous les autres, et l’aggravation des conditions de vie des plus précaires, l’heure de l’alternance est venue : il est temps de construire une union de la gauche et des écologistes.
C’est le rassemblement des forces tournées vers les valeurs de solidarité et de tolérance qui peut nous mener vers une société plus juste et plus responsable devant les générations futures.
Il faut voter François Hollande au deuxième tour.

Jean-Pierre Bigorgne

Petite leçon de démagogie électorale…

17 avril 12 in Non classé

Le candidat du Front de Gauche aux élections présidentielles Jean-Luc Mélenchon s’est positionné contre la ratification par la France de la charte des langues et cultures dites minoritaires.
Sans doute conscients de l’incompréhesion suscitée en Bretagne par une telle position jacobine, les candidats finistériens aux législatives tentent de rattraper le coup et organisent une réunion débat sur l’avenir des cultures régionales.
Récemment, le Parti de Gauche a manifesté aux côtés des écologistes contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes pendant que les élus du PC soutiennent très fortement le projet. On retrouve le même clivage pour la centrale au gaz de Landivisiau et pour l’énergie nucléaire. Sur la question du nucléaire militaire et donc de la force de frappe, les positions sont inversées : Jean-Luc Mélanchon est pour, le parti communiste contre.
Finalement, le double langage électoral, ce serait ça la planification écologique ?