Sandrine Rousseau et Yannick Jadot à Dunkerque

Le lundi 12 octobre, Yannick Jadot (Eurodéputé EELV) et Sandrine Rousseau se sont rendus à Dunkerque avec un programme chargé de rencontres et de visites. La journée a débuté avec la rencontre du collectif d’association Adelfa qui travaille sur le risque de submersion marine sur la côte d’opale. Une zone qui se trouve à plus de 40% en dessous du niveau de la mer et qui risque la disparition en cas de montée des eaux. L’après-midi, ils ont rejoint Damien Carême, maire de Grande-Synthe, pour des visites consacrées à l’écologie industrielle. Tout d’abord à Entrepose, une entreprise qui a entamé une reconversion vers la fabrication d’éolienne et ensuite Ecopal, groupe spécialiste de l’écologie industrielle. La journée s’est terminé avec un forum participatif, vous pouvez d’ailleurs retrouver le compte-rendu de ce dernier...

Retour sur le forum de Houry

Première étape : dégager des thèmes, idées, sujets qui touchent la grande région et ses habitants Nécessité d’apporter des réponses aux problèmes du quotidien des citoyens : Mobilité pour sortir de l’isolement, Communications pour sortir de l’isolement, lycées, maillage politico-administratif Travailler à la communication, être compris de tous les citoyens Rappeler qu’une femme écolo a été à la tête de la région NPdC Slogans proposés : « Vivre et travailler au pays » / « le bon chemin avec Sandrine Rousseau » Avec toutes ces idées ont été dégagés 5 thèmes afin de former 4 groupes de travail pour débattre de ces questions Emplois « Vivre et travailler au pays ». Développer l’ESS –> promouvoir les nouvelles manières de concevoir l’emploi Égalité/Solidarité des territoires Mobilité pour sortir de l’isolement, Communications pour sortir de l’isolement, donner la capacité aux ruraux de communiquer avec le monde : développement du haut débit pour le rural. Utiliser les nouvelles technologies pour décentraliser. Articulation entre proximité et ouverture au monde Rassurer les gens des territoires ruraux sur comment le territoire peut les faire vivre Développer la pédagogie d’échange/de solidarité Santé/Environnement Soutenir les équipements hospitaliers de proximité Travailler à la prévention Arrêt des produits phytosanitaires Qualité des sols Qualité de l’eau Gestion publique de l’eau Agriculture/Alimentation Favoriser l’agriculture bio Produits de qualité, bio, accessibles à tous développer les circuits courts, les AMAPs Alimentation bio ou de circuits courts dans tous les lycées...

Le candidat des lobbies

C’était au milieu de l’été, dans la torpeur de la fin du mois de juillet. Xavier Bertrand m’a écrit une lettre sur sa vision des politiques environnementales à mener en région Nord Pas de Calais Picardie. Cette lettre n’a pas fait grand bruit et pourtant … Elle l’aurait mérité tant son contenu est ahurissant en regard des enjeux climatiques et environnementaux. En filigrane, cette lettre dessine les renoncements dont la région sera le théâtre et la victime en cas de victoire de la droite. Commençons par cette volonté affirmée par Xavier Bertrand à maintes reprises de mettre les chasseurs aux manettes des politiques environnementales dans notre région. La chasse est de tradition séculaire c’est juste, mais la vision romantique de la chasse que porte l’élu républicain est bien loin de la réalité. Loin d’une défense du terroir, elle sert trop souvent aux riches des villes à s’encanailler dans les bois au détriment de la faune de notre région. Chasser un grand cerf coûte entre 6 et 10 000 euros (on est loin de l’écologie populaire revendiquée par Monsieur Bertrand). En tuer beaucoup est une aubaine pour les fédérations de chasse comme pour les institutions de gestion des forêts. Le résultat est sans équivoque : dans la forêt de Mormal (Avesnois) la population des grands cerfs a été divisée par trois en raison de permis de chasse trop nombreux. Et alors même que la forêt est un facteur d’attractivité important pour le sud du département du Nord, alors que la période de Brame est le support d’activités touristiques, hôtelières mais aussi un bonheur simple pour énormément de personnes, c’est bien...
Jean-Christophe, je ne viendrai pas ce week-end

Jean-Christophe, je ne viendrai pas ce week-end

Cette semaine illustre à elle seule la violence de l’injonction lancée par le Parti socialiste de Jean-Christophe Cambadelis à ses « partenaires » et qui pourrait se résumer ainsi : aidez nous à perdre sans que cela ne se voit trop. Jean-Christophe Cambadelis a estimé hier matin à 200 000 votants le succès de son référendum pour, selon ses termes, une « large union de la gauche ». Le même matin on apprenait sur les mêmes ondes que les syndicalistes d’Air France venaient d’être arrêtés chez eux devant leurs familles pour avoir arraché la chemise de deux dirigeants. Toute violence est condamnable et je ne me risquerai pas à excuser celle exercée dans les locaux d’Air France. Pour autant, regardons les choses avec lucidité. L’Etat et les collectivités territoriales ont massivement subventionné des aéroports sur l’ensemble du territoire et permis par de multiples aides plus ou moins cachées, le développement de compagnies low-cost en concurrence directe avec Air France. Ces pouvoirs publics ont par là-même imposé une forme d’harmonisation par le bas des conditions de salaires dans les compagnies aériennes. Ils ont fragilisé Air France par une mise en concurrence sauvage. Ils ont de ce fait multiplié les vols à bas coûts et fait exploser les émissions de carbone de ce mode de transport dont le pouvoir de nuisance sur le climat est bien plus important que n’importe quel autre moyen de transport. En faisant cela ces pouvoirs publics ont de maintes manières contribué aux 9000 licenciements déjà effectués à Air France et ont poussé aux 2000 nouveaux envisagés par la direction. Et tout cela a été fait alors que l’Etat est au...

Soutien à la maternité de Clermont, pour une santé de proximité

Ce 9 octobre, des membres du Rassemblement pour une région citoyenne, écologique et solidaire se sont rendus à la manifestation pour le maintien de la maternité de Clermont dans l’Oise. Accompagnée de Marie-Laure Darrigade et François Veillerette, Sandrine Rousseau a rappelé à  M Vella, président du comité de défense de l’hôpital de Clermont, son soutien à la santé de proximité pour l’ensemble des territoires. Vous pouvez retrouver la pétition pour le maintien...