La campagne
Le 6 mars Europe Ecologie était sur le terrain avec les agriculteurs des Deux-Sèvres
Tandis que l’agrobusiness faisait son show au salon de l’agriculture de Paris et que Nicolas Sarkozy expliquait que « l’environnement ça commence à bien faire » (cette fulgurante démagogie ne l’empêchant pas pour autant de se faire copieusement siffler !), Europe Ecologie Poitou-Charentes était sur le terrain, dans une vraie ferme, aux côtés des agriculteurs des Deux-Sèvres.
Serge Morin, vice président du Conseil Régional en charge de l’agriculture et Amaury Breuille, Secrétaire Régional des Verts, tous deux candidats sur la liste Europe Ecologie ont pu discuter pendant deux heures avec des agriculteurs qui n’ont pas attendu la mode pour passer à une agriculture durable.
Et ces agriculteurs sont fiers de ce véritable choix de société. Produire des aliments sains, en respectant l’environnement et en contribuant activement au développement local de nos territoires ruraux de Poitou-Charentes : voilà un choix qui fait des paysans heureux !
Les frères Imbert ont fait visiter leur ferme dans laquelle ils produisent du lait de chèvres et où ils transforment leur production en fromages vendus dans la région : une ferme modèle en matière d’agriculture durable.
Gustave Delaire, spécialiste de l’économie agricole a montré comment une ferme conduite selon les principes de l’agriculture durable permet de dégager un revenu supérieur pour l’exploitant et sa famille. A l’inverse des exploitations intensives dont la plus-value va essentiellement dans la poche des vendeurs d’engrais, de pesticides et de matériel agricole, une ferme durable génère un chiffre d’affaires moindre, mais un meilleur revenu final pour l’agriculteur.
D’autres agriculteurs, engagés depuis longtemps dans cette agriculture plus respectueuse des hommes et de l’environnement ont témoigné dans le même sens : Jean-Paul Gobin, Bruno Piron,… tous font part de la même expérience : passer au durable a changé leur vie et leur a redonné le goût de leur métier.
… à eux et même parfois à leurs enfants qui ont désormais envie de reprendre l’exploitation familiale. Qui dit mieux ?
Alors qu’est ce qu’on attend pour inciter d’autres agriculteurs à franchir le pas ?
Pour que ça bouge enfin, un bulletin Europe Ecologie dans l’urne le 14 mars, ça peut aider !