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La campagne

Gournay-en-Bray : une salle comble pour nos candidats !

10/03/2010

Claude Taleb a commencé son intervention par un tableau plutôt peu engageant sur la réforme des collectivités. « Alors que la décentralisation a permis jusqu’à présent de faire avancer certains dossiers comme celui des transports locaux, et a permis des innovations, on y perdrait avec ce qui se profile. »

La Normandie

« Beaucoup de candidats dans les autres partis présentent le rapprochement des Normandie et le Grand Paris comme faisable en même temps, alors que cela me semble contradictoire !  Nous souhaitons un rapprochement de nos deux régions, pour permettre de retrouver un développement endogène.

En Haute-Normandie, on subit des crises écologiques, économiques et sociales. Quand on perd un emploi en France, on en perd un et demi en Haute-Normandie ! On est beaucoup à penser que l’on ne pourra pas repartir comme avant. L’Alliance internationale de l’énergie, dit elle-même, que le prix du pétrole va repartir à la hausse. Quand on a une économie comme la nôtre dépendante du pétrole, cela la fragilise. De plus, nous avons de très mauvais indicateurs : nos deux départements sont les derniers pour la qualité de l’eau et de l’air ! Notre % en S.A.U. (Surface agricole utile) en bio est le dernier de France ! Je continue : la Haute-Normandie représente 3 % des habitants français, mais 11 % des cancers ! Un signal rouge nouveau vient de s’allumer : la sardine est interdite à la pêche depuis peu à cause d’un taux de PCB trop élevé, c’est un exemple de pollution flagrant.

Nous devons relever le défi, notre région est riche mais a une population qui s’appauvrit. Nous devons agir sur l’économie, nous avons choisi comme thème pour notre campagne, la conversion écologique de l’économie.

Le budget de La Région, c’est un milliard d’euros en gros, dont un quart va à la formation professionnelle, un quart va aux lycées, un quart pour les financements de transport-voyageur, et le quart sera pour les politiques restantes : économie, environnement,….

Nous devons retrouver une économie issue des territoires, valoriser les atouts de notre région.

On ne se lave pas les mains de l’industrie et des gens qui y travaillent. Ils n’ont pas faits le choix de leurs décideurs et de leur imprévoyance. Le must de l’incongruité : le lancement du Koléos le jour du lancement du Grenelle de l’environnement. La Région pourrait à l’avenir, puisque la formation est de sa compétence, aider le temps de cette conversion de l’économie. Et La Région doit financer certaines entreprises mais en conditionnant les aides ou les prêts. Ces conditions doivent être pour plus de solidarité et plus d’environnement.

Notre liste est constitué en partie de citoyens issus de la société civile, des non-verts. Le programme issu des ateliers participatifs où 200 personnes ont participé ! On est à un temps particulier de l’écologie politique. Cela fait depuis 1992 que les écologistes sont à La Région, et personne ne voulait en attendre parler. Jean-Pierre Girod a porté nos idées durant cette période. Il a fait parti des pionniers. 10 000 personnes ont bénéficié des aides en chauffage à bois et photovoltaïque. Pour ma part, ma vice-présidence a été pionnière dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire.

 Jean-Pierre Girod  la partie Energie du programme.

« Je connais un peu le Pays de Bray, car j’ai commencé à travailler sur ce territoire et mon épouse en est originaire. Les transports sont une priorité, il faut densifier le réseau ferré sur le Pays de Bray. Le train Rouen-Lille passe à Serqueux, il faudrait mettre plus de trajets sur cette ligne. Aussi pour Abencourt –Rouen. Pour Serqueux-Gisors, on s’est battu à La Région pour qu’elle soit maintenue en ligne voyageurs.

Sur le dossier des économies d’énergie, il est important de rappeler qu’outre l’aspect écologique, il y a aussi une économie financière pour les familles qui mettent en place les poêles à bois. Avant ces familles se chauffaient au fuel ou au gaz. On a travaillé aussi sur de vastes réseaux de chaleur dans le Pays de Bray notamment à St Saens. Ce type d’initiative est source d’emplois locaux non-délocalisables car il faut créer la filière d’approvisionnement en bois, par exemple. On peut imaginer une entreprise normande de fabrication de poêles aussi. Le Pays de Bray a un cadre particulier de bocages. Il existe une proposition d’étude pour créer un parc naturel sur ce territoire, la Boutonnière. Je suis président du Parc Naturel Régional des Boucles de Seine, et nous verrions d’un bon œil un autre parc en haute-normandie. . Il faut relancer aussi des activités culturelles sur le Pays de Bray Il faut travailler aussi sur les AOC. Celui de Neufchâtel a été créé en 1977. A l’époque, le slogan a la mode (MRJC) était «il faut pouvoir travailler et vivre au Pays ». Aujourd’hui, on en est pas loin. Il faut relancer des activités locales comme la fabrication de matériaux d’isolation, comme le lin matériau. Ce ne seront pas des activités délocalisables.

Véronique Moinet-Hédin a exposé la partie santé du programme. Elle est pour promouvoir une éducation à la santé (alcool, tabac,…) et une égalité sur le territoire face aux soins. « Nous pouvons assister malheureusement à une désertification des médecins à Gournay par exemple. On s’en rend particulièrement compte quand on élève des enfants ici, on doit faire avec eux un parcours de santé compliqué (accès aux dentistes, pédiatres, etc) dans le Pays de Bray. Nous sommes pour la création de Maisons de santé dans la région.

Améliorer la qualité de notre environnement pourra aussi aider à une meilleure santé, car un environnement dégradé à des conséquences sur notre santé. Nous voulons agir pour permettre à un maximum d’habitants l’accès à une alimentation saine, à base de produits locaux et si possible biologiques. Nous devons faire appliquer la loi sur l’eau qui protège les captages. Cela nous concerne tous.

Les Verts demandent depuis longtemps que soit établis des registres des cancers. En effet, nous avons un taux plus important dans la région. J’avais commencé d’ailleurs ma carrière dans la recherche sur le cancer, je connais donc bien cette thématique. On peut s’inquiéter des effets des centrales à charbon, des centrales nucléaires sur notre santé. Mais tant qu’on a pas de recherches poussées sur le sujet, on ne peut proclamer de liens directs. Plus grave, une loi vient de passer qui autorise la réutilisation des matériaux de déconstruction de centrales nucléaires pour fabriquer en « seconde vie » des matériaux d’utilisation de la vie courante. Nous pourrons avoir chez nous des objets radioactifs à notre insu. Vous aurez plus d’informations sur le site de la Criirad.- http://www.criirad.org/  -

Enfin, pour la santé, nous devons regarder les coûts globaux que ce soit pour le nucléaire ou dans d’autres domaines, cela n’est pas fait. On dit que l’électricité nucléaire est la moins coûteuse, mais c’est sans compter la déconstruction, les soins faits aux malades atteints, que cela soit les ouvriers, ou la population, etc

Stéphane Lefebure s’exprime spécifiquement sur la partie agriculture du programme

« Nous avons la chance d’avoir Bruno Lemaire comme adversaire. Il gère un budget de 5 milliards d’euros dans son ministère. La Région s’est 8 millions d’euros. Je suis agriculteur depuis 20 ans et en Bio depuis 12 ans. Pourquoi je me lance en politique aujourd’hui ? Nous avons des indicateurs alarmants, environnementaux, sociaux qui me font réagir. On aura atteint le pic pétrolier dans 10 ans. On vous demande de nous aider à être plus fort pour faire entendre cette voix. Et puis je souhaite porter la parole des agriculteurs, des éleveurs en particulier qui vivent une crise sans précédent. Ils ont perdu, vous le savez peut être, 57 % de leur revenu !!! Seuls, c’est vrai les producteurs en bio tirent leur épingle du jeu car ils ont moins d’intrants à payer et leur production rare, reste valorisée à l’achat. Dans les laiteries du coin qui transforment en bio, le lait vient d’Allemagne en partie ! Il y a un marché à prendre, pour nous.

Pour les céréales, la Russie devient exportatrice à bas prix, alors qu’avant nous leur en vendions. En France, les céréaliers cherchent des débouchés. Le projet d’Europe écologie est global. L’agriculture est partie sur un axe libéral. La Région n’a pas une compétence totale et directe sur l’agriculture, mais elle peut aider localement. Elle peut l’aider à se relocaliser car ce n’est plus la peine de produire pour l’exportation si les cours s’effondrent. Et les consommateurs sont demandeurs de produits locaux. »

Europe Ecosystème

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