Des milliers d’enfants non scolarisés, des jeunes de plus en plus nombreux qui sortent du système sans diplômes, un taux de réussite au bac de moins de 40% par an... Les solutions actuelles ne sont pas à la hauteur des enjeux et l’urgence est bien réelle.

Guyane-Ecologie propose :

• la mise en place immédiate d’un plan de rattrapage des constructions manquantes, soit une centaine de classes maternelles et élémentaires, deux collèges et un lycée par an durant cinq ans, financés par l’Etat.
• Un plan de recrutement et de formation des enseignants guyanais apportant des garanties de stabilités aux équipes éducatives.
• L'adaptation des rythmes scolaires aux réalités guyanaises avec une grande concertation sur le calendrier auprès de tous.
• La valorisation des patrimoines locaux à l’école (arts et artisanats, traditions, cultures) et l’accès aux activités périscolaires pour tous les élèves.
• La généralisation et la pérennisation du système des médiateurs culturels et bilingue.

La réalité d’une société de progrès est essentielle à la mise en place d’un projet commun à tous les Guyanais, à l’intégration comme au respect de la différence.

Nous proposons que : TOUS LES ENFANTS PRESENTS SUR LE TERRITOIRE SOIENT SCOLARISES DANS DES CONDITIONS DECENTES, LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE.

Nous demanderons à l’Etat de prendre ses responsabilités si les collectivités ne peuvent répondre à ces besoins.

Pour les jeunes sortis du système, il est urgent et indispensable de leur proposer des formations en lien avec des secteurs porteurs de l’économie locale: agriculture, bâtiment mais aussi des emplois "verts", dans les secteurs des énergies renouvelables, le traitement et le recyclage des déchets. Tout cela nécessite une concertation avec les instituts de recherche et le PUG.

Brigitte René-Corail, José Gaillou, Porte Parole de Guyane Ecologie