EDF sera jugé en appel en novembre pour espionnage de mon ordinateur

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(d’après AFP 28 mars )

EDF et Landis jugés en appel en novembre pour espionnage informatique

 

EDF et l’ancien cycliste américain Floyd Landis seront jugés en appel à Versailles du 7 au 9 novembre pour espionnage informatique aux dépens respectivement de Greenpeace et du laboratoire antidopage français, a-t-on appris mercredi lors d’une audience de procédure.

Le tribunal correctionnel de Nanterre avait condamné le 10 novembre le groupe énergétique à une amende de 1,5 million d’euros et le vainqueur déchu du Tour de France 2006 Floyd Landis à 1 an de prison avec sursis. EDF et l’ancien cycliste avaient fait appel de la décision.

La justice leur reproche d’avoir eu recours ou d’avoir tiré profit en 2006 des services d’un pirate informatique, Alain Quiros, lui-même employé par des sociétés d’intelligence économique. Ce dernier avait été condamné en première instance à 2 ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Il n’a pas fait appel.

Le groupe EDF avait été reconnu coupable d’avoir mandaté une société d’intelligence économique baptisée Kargus Consultants pour s’introduire en 2006 dans l’ordinateur du directeur des campagnes de Greenpeace de l’époque, Yannick Jadot, aujourd’hui député européen (EELV).

EDF s’est toujours dite victime des agissements de Kargus, lui reprochant d’avoir enfreint le cadre d’un contrat signé stipulant simplement une « veille » des actions menées par les écologistes autour notamment de la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche).

Deux anciens hauts responsables d’EDF chargés de la sécurité du groupe, Pierre-Paul François et Pascal Durieux, comparaîtront également dans ce procès devant la cour d’appel de Versailles. Ils avaient été condamnés en première instance à 3 ans de prison, dont 30 mois avec sursis, et 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis respectivement.

Dans le volet sportif de cette affaire, Floyd Landis et son ancien entraîneur Arnie Baker avaient été reconnus coupables en première instance d’avoir utilisé des documents piratés en 2006 du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) afin de contester des résultats concluant à un dopage. Ils n’étaient pas venus au procès et M. Baker n’a pas fait appel.

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