Entre 14 500 et 25 000 pro-Palestiniens ont manifesté dans le calme à Paris (Le Parisien, 24 juillet 2014)

le parisien

par Sébastien Lernould, Adrien Cadorel et Frédéric Ghersel,

« Quelques tensions, mais pas de débordements et encore moins d’émeutes. Les manifestants pro-palestiniens -entre 14 500 selon la police et 25 000 d’après les organisateurs- ont défilé dans le calme à . Le cortège, parti à 18h30 de la place Denfert-Rochereau, est arrivé vers 20 heures place des Invalides. des provocateurs ont lancé des bouteilles et nargué les forces de l’ordre, mais pas de quoi faire dégénérer la . Les sympathisants se sont dispersés sans heurts.   Il faut dire qu’un dispositif exceptionnel avait été prévu : pas moins de 1000 policiers et gendarmes ont encadré le mouvement. Sans oublier les services d’ordre de la , du NPA du Parti de gauche et du PCF, les formations politiques et syndicat qui ont appelé au rassemblement aux côtés de diverses associations au sein du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. 

L’objectif était clair : éviter à tout prix de revivre les événements survenus ce week-end en marge des rassemblements pro-palestiniens à Barbès et Sarcelles. Opération réussie.

Revivez la manifestation minute par minute

VIDEO. Les manifestants pro-Gaza demandent à «Israël d’arrêter ce massacre»

 

Des milliers de manifestants pro-palestiniens… par leparisien VIDEO. Paris : des milliers de manifestants pro-palestiniens défilent sous haute surveillance

Paris:des milliers de personnes défilent sous… par leparisienAFP 21h38. Les derniers manifestants quittent les Invalides.

21h15. L’étendard noir des djihadistes flotte place des Invalides.A gauche sur la photo. 21h11. Moins de dix interpellations pendant la manifestation, selon nos informations.

20h54. La dispersion se poursuit, quelques tensions sur la place. Une trentaine d’individus provoquent les forces de l’ordre. L’ambiance est un peu tendue au milieu de la place. Aux abords, à l’angle de la rue Constantinople et de la rue de l’Université, le cordon de la CGT repousse les provocateurs. 20h50. 25000 manifestants ont défilé, selon l’association France Palestine Solidarité. 

20h41. 14500 personnes ont manifesté à Paris, selon la préfecture de Paris.

20h44. Environ 1500-2000 personnes étaient à Lyon. Ils étaient près de 1400 à Lille.

20h28. Des rabbins anti-sionistes dans le cortège. C’est ce que constate notre journaliste Frédéric Gershel, photo à l’appui.  20h22. Les organisateurs appellent au calme,des bouteilles sont jetées. Selon notre journaliste place des Invalides Adrien Cadorel, les organisateurs répètent les appels au calme. Le pont Alexandre III est bloqué par les CRS. Une poignée d’individus a malgré tout envoyé des bouteilles en direction des forces de l’ordre qui n’ont pas répliqué. Malgré tout, la situation ne dérape pas. Les gens quittent assez vite le rassemblement.

20h18. Un drapeau israélien est brûlé par quelques individus. Un geste aussitôt hué par la foule. 

20h14. Les manifestants se dispersent place des Invalides.

19h55. Le cortège arrive aux Invalides.

19h53. Il y aurait entre 5000 et 6000 personnes, selon une estimation non officielle.

19h52. Petit mouvement de foule.. Il y a quelques échanges de coups après la prise à partie d’un couple âgé qui traversait le boulevard, mais le cordon de CRS et les gros bras de la CGT calment les esprits.  

19h45. Le drapeau des jihadistes est arboré au beau milieu du cortège, d’après une photo postée sur Twitter par le journaliste de l’AFP Stéphane Jourdain. 



19h33. L’ambiance se tend un peu sur le boulevard des Invalides. Les CRS ont reçu l’ordre de mettre les casques. Deux pétards ont été jetés sur le cordon de CRS, constate notre journaliste Adrien Cadorel.

19h26. Le cortège commence à emprunter le boulevard des Invalides. L’arrivée est justement prévue place des Invalides.  19h25. D’autres rassemblements ont lieu aussi en province, à Strasbourg, Montpellier, Lille ou Rennes. 

19h23. Une demi-douzaine de personnes ont été arrêtées préventivement par la bac en moto, selon notre journaliste sur place.

19h18. Jean-Luc Mélenchon,Clémentine Autain, mais aussi Pascal Durand et Dominique Voynet sont présents. 19h10. Le cortège est à l’angle du boulevard Montparnasse et de la rue de Rennes. On ressent une certaine nervosité en tête de cortège, selon notre journaliste sur place Adrien Cadorel. Une soixantaine de jeunes est passée devant. Des feux de bengale sont allumés. Les forces de l’ordre sont en nombre pour éviter les débordements. 18h59. Sondage : les Français ne veulent pas prendre partie. C’est ce qui ressort d’un sondage Ifop pour le Figaro publié aujourd’hui. Ainsi, quand 17% des Français disent avoir de la sympathie pour les Palestiniens et 12% pour Israël, ils sont 71% à répondre «aucun des deux».


18h56. Taoufiq Tahami : «Nous sommes des gens responsables.» «Nous voulons parler de politique, pas de Sarcelles ou de Barbès. Nous voulons donner la preuve que nous sommes des gens responsables», explique à l’AFP Taoufiq Tahami, président de l’association France Palestine Solidarité, un des organisateurs, en tête de cortège.

18h54. «Israël assassin, Hollande démission!», «Nous sommes tous des Palestiniens» ou «Vive la Palestine, vive la résistance». Voici quelques uns des slogans scandés dans la manifestation.

18h51. Les appels au boycott de l’Etat Hébreu se multiplient dans le cortège.  Sans titre 18h29. Le cortège quitte la place Denfert-Rochereau avec quelques minutes d’avance, constate notre journaliste sur place Frédéric Gershel. 18h27. Les manifestants affluent en masse place Denfert-Rochereau.

18h26. Le député Bachelay (PS) dans le cortège en tant que «citoyen». Sur BFMTV, l’élu des Hauts-de-Seine justifie sa présence à la manifestation, malgré la mise en garde de Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes. «J’ai une conscience. En tant que citoyen, ma place est parfaitement légitime dans une manifestation qui apelle à l’arrêt de combats.»

VIDEO. Alexis Bachelay, député PS : «Je suis ici en tant que citoyen engagé»  18h08. Les forces de l’ordre sur le pied de guerre. BAC, gendarmes mobiles…un millier d’hommes sont prévus pour encadre le cortège. En cas de débordement 200 à 300 forces de l’ordre supplémentaires peuvent arriver en moins de 15 minutes. 

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