Cinépride privé de subventions : jamais ce festival LGBT n’a fait la promo de la GPA (L’Obs, 2 mai 2016)
« […] En 5 ans, aucun film sur la GPA n’a été diffusé
Si organiser des tables rondes et des conférences sur le sujet est considéré comme une incitation à l’illégalité comme le déclare le président du conseil régional, alors, il faudrait immédiatement embastiller Aurélien Véron président du Parti libéral démocrate qui à mis en avant dans ces colonnes l’absurdité de la répression concernant le cannabis, et Jean-Marie Le Guen pour ses propos tenus récemment à ce sujet, ainsi que la sénatrice Esther Benbassa qui a déposé une loi visant à libéraliser l’usage de ce dernier, et ce, au titre de l’article L3421-4 du Code Pénal.
Cette décision est surtout idéologique puisque le centre LGBT de Nantes à déclaré dans uncommuniqué de presse, qu’aucun film concernant le GPA n’a été diffusé durant les cinq dernières années. Pourtant, outre le documentaire « Naître père » réalisé par Delphine Lanson en 2013, sont sortis en 2015 « Qui c’est les plus forts ? » de Charlotte de Turckheim, et « Melody » réalisé par Bernard Bellefroid, qui abordaient cette délicate question.
À en croire Laurence Garnier, cette association sent le souffre. Elle le sent même tellement que le département à décidé de se substituer au conseil régional pour que Cinépride puisse quand même avoir lieu. C’est dire si les activités de cette dernière sont empreintes d’illégalité… […] »
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