SPORT ET DEVELOPPEMENT DURABLE : DES LIENS A RESSERRER
C’est dans les locaux de l’Institut de Formation à l’Education Physique et Sportive Angers (IFEPSA) que Corinne Bouchoux co-organisait, avec le think-tank Sport et Citoyenneté, une « Causerie » sur le thème des liens entre le sport et le développement durable, lundi 25 avril 2016. Etudiants, professionnels du sport et élus étaient présents pour débattre avec les intervenants.
Suite au mot d’accueil du Recteur de l’Université Catholique de l’Ouest, Dominique Vermersch, Corinne Bouchoux animait une table-ronde à la composition variée. Ainsi, Catherine Chabaud (Navigatrice, 1ère femme à avoir réalisé un tour du monde en solitaire et sans escale, Journaliste et Déléguée Mer et Littoral auprès de la Ministre de l’Environnement), François Steinebach (Adjoint à la ville de Trélazé – Responsable des pôles Education – Sport – Jeunesse – Culture), Pascal Boucherit (Champion olympique en kayak en ligne, Conseiller à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale de Maine-et-Loire), Mineke Faure Eon (Cheffe de projet à l’Université d’Angers, Vice-présidente d’Angers Natation Course) et Julian Jappert (Directeur du Think tank Sport et Citoyenneté) ont pu échanger sur les actions mises en place, permettant la conciliation du sport et du développement durable, notamment lors de grandes manifestations sportives.
Les efforts fournis par les organisateurs de ces dernières en la matière sont réels, même si, souvent, un petit « coup de pouce financier » aide à lancer la dynamique. Rappelant que le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (Rapport Brundtland), Corinne Bouchoux a souligné que ce développement est applicable à tous les domaines, des pratiques professionnelles aux pratiques de loisirs. Pour elle, il ne faut pas l’envisager comme une punition mais bien comme une opportunité et une chance.
Catherine Chabaud a insisté, quant à elle, sur les nombreuses solutions développées en matière de développement durable, et sur les nombreuses recherches menées, permettent une réelle innovation. Elle a également rappelé le rôle éducatif inhérent au sport, porteur de valeurs universelles, dont fait partie le respect de la planète et des ressources naturelles. Pour elle, le développement durable est déclinable à chaque sport.
Pour François Steinebach, le développement durable doit être une façon d’agir au quotidien : tous les « petits riens » peuvent faire avancer. Il a expliqué, notamment en prenant l’exemple de la demi-finale féminine de la Fed cup entre la France et les Pays-Bas, organisée à Trélazé les 16 et 17 avril derniers, que la question du tri des déchets lors de l’organisation de manifestations sportives était essentielle.
Mineke Faure Eon, s’appuyant sur son expérience d’organisation de compétitions de natation a souligné les difficultés rencontrées à faire évoluer les mentalités sur le sujet. Rappelant que les sports-nature sont particulièrement exposés aux questions de pollution, notamment pour les sports aquatiques, Pascal Boucherit a insisté sur le devoir de respect du lieu de la pratique sportive.
Pour Julian Jappert, le sport est un secteur dont le développement durable doit être partie intégrante, influençant ainsi d’autres domaines. Pour lui, les comportements peuvent et doivent changer. Un énorme travail de sensibilisation et de prise de conscience est nécessaire.
Suite à un débat avec la salle, intervenants et participants ont pu échanger en direct autour d’un verre de l’amitié.
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(C) Sport et Citoyenneté – B/ Conin