Clôture du colloque « Histoire et mémoire des féminismes »

Clôture colloque "histoire et mémoire des féminismes" (c) YH

Discours de clôture de Corinne BOUCHOUX du colloque du 24 Mars à la Maison des Sciences Humaines de l’Université d’Angers

 

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le Président de l’Université

Monsieur le Vice Président du Conseil Régional Cher Matthieu

Chères amies, Chers amis,

Il m’était difficile de refuser de participer à cette journée d’étude « Histoire et mémoire des féminismes » dans le cadre des « Femmes en  Mars ».

Utilisatrice du CAF (Centre des archives du féminisme), membre de l’association archives du féminisme, féministe très croyante (comme le dit si bien Frédérique El Amrani) et aussi pratiquante que je le peux, et ancienne doctorante de cette Université. Je me devais de répondre à cette invitation.

Et il faut vous faire une petite confidence, c’est en venant inaugurer le CAF le 18 avril 2001 que la ville d’Angers est entrée dans ma vie, et, dix ans plus tard, les électeurs de Maine et Loire m’ont élue Sénatrice…Le féminisme n’est donc pas un handicap en Anjou et dans l’Ouest même si la bataille est difficile.

Toutes les interventions de ce jour l’auront montré, qu’il s’agisse du plan européen, récemment, des féminismes de la première ou deuxième vague, il reste beaucoup à faire à la fois pour mieux faire connaître les batailles pour les droits des femmes et pour que ceux-ci progressent encore plus.

Toute la société y gagnera.

Malgré toutes ces batailles historiques, malgré des avancées le chemin reste long.. ; Au Sénat seulement 22 % de femmes… en 2012 et il n’y a pas longtemps nous étions à 5 %.Connaître l’histoire des militantes et MILITANTS, faire connaître les évolutions, les résistances est un chantier majeur pour l’histoire et pour la démocratie…

Sans mémoire c’est l’oubli et l’oubli nuit à l’égalité……

Longue vie au CAF qui attire des chercheurs du Monde entier, Longues vie à Archives du féminisme, qui attire les archives sans lesquelles l’histoire ne se fait pas. Puisse cet atout être défendu par tous les acteurs locaux, régionaux et nationaux… Puissent nos collègues élus mieux connaître ce combat.

Maintenant il ne faut pas d’angélisme, il y a des nuances, des contradictions, des conflits, des malentendus, des pas entendus chez les féministes. Leurs luttes rassemblent et divisent à la fois.

Puissent demain de nombreux chercheurs et chercheuses se passionner pour cette histoire riche et vivante.

Et merci à Christine Bard et son équipe pour toute cette énergie. Merci de votre écoute…

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