Un atelier débat a été organisé le 5 mars 2013 au Sénat par le Planning Familial et soutenu par Corinne Bouchoux. Il a réuni universitaires, chercheur-e-s une historienne et une sociologue,  des acteurs et actrices associatifs et citoyen-ne-s pour échanger sur la question de la lesbophobie.

L’importance de mettre des mots, de rendre visible les violences que les lesbiennes subissent au sein de la famille, de l’espace public, du travail (ou violences faites aux femmes en raison de leur orientation sexuelle) a été soulignée, tout comme la nécessité de pouvoir agir via de la prévention en prenant en compte toutes les dimensions que ce soit celle du vivre ensemble, ou de l’égalité.

La formation de tous les acteurs de la santé, de l’éducation, doit être améliorée et une attention toute particulière doit être donnée au travail en partenariat notamment dans le domaine de la coopération Nord-Sud.

Si le programme d’actions gouvernemental de lutte contre les violences et les discriminations commises en  raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre est une avancée à saluer, beaucoup reste à faire au quotidien. Le débat sur le mariage a montré que les dérapages existent dans toutes les sphères de la société..

L expérience des « dégommeuses » qui essayent par le sport et le football de prévenir est un exemple à retenir. La salle était pleine la prochaine fois il faudra une salle plus grande !