Vivre Mieux à Paris
Christophe Najdovski a réuni son équipe, sur la péniche Marcounet amarrée près de l'Hotel de Ville, pour un petit déjeuner de travail suivi d'une conférence de presse. En présence d'Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, il a présenté les grandes priorités de son projet pour « Mieux vivre à Paris.
Avant d’énumérer ses propositions, Christophe Najdovski est revenu sur son parcours personnel :« Rien ne me prédestinait à ce que je sois candidat pour être maire de Paris. Je suis issu d’une famille qui a émigré de Macédoine en ex-Yougoslavie, vers la France, en 1968. J’ai eu la chance de naître à Paris et de ne jamais quitter cette ville. D’y étudier, et depasser mes diplômes. C’est dire si j’aime cette ville, qui est l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle ville du monde. »
Christophe Najdovski a ensuite décliné ses engagements et son ambition pour la capitale :
« Je veux assurer le droit pour toutes et tous de vivre à Paris ».
Pour ce faire, il souhaite reconvertir massivement les bureaux en logements et transformer 500 000 m2 de bureaux vides en plus de 6000 logements. l souhaite également atteindre 25% de logements sociaux en 2025 (ou 30% de logements sociaux en 2030, au choix), et agir sur le marché privé en conventionnant 10% des logements, avec des loyers maîtrisés. Christophe Najdovski souhaite ainsi stopper la centrifugeuse qui exclut les classes populaires et moyennes de Paris.
« Je veux changer le visage de Paris. »
La capitale porte en son cœur « une balafre », une autoroute urbaine qui coupe la ville de son fleuve que les écologistes entendent réparer en faisant de «de la couture urbaine et en requalifiant la voie express en boulevard urbain, et retrouver la Seine. » Cette requalification est à double détente, alliant reconquête intégrale des berges basses pour les piétons et requalification des quais hauts avec l’implantation d’un tramway de la Seine et du Grand Paris. Il a également rappelé qu'il entend faire de Paris la capitale du vélo et propose un système innovant de remboursement de l’intégralité du Pass Mobilité pendant un an lorsqu’un-e automobiliste se défait de sa voiture.
« Je veux redonner la parole aux citoyennes et citoyens ».
Christophe Najdovski a ensuite déploré que la démocratie locale parisienne soit devenue se soit assoupie, et affirmé sa volonté de redonner toute sa place aux débats citoyens en amont des projets, et de mettre en place des budgets participatifs.
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