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Mieux travailler, mieux échanger, moins consommer

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Soutenir l’emploi local, les commerces et l’artisanat de proximité, développer l’innovation écologique et sociale, l’Economie sociale et solidaire, le tourisme participatif: voilà nos engagements pour le 3e. Notre arrondissement, longtemps ouvrier et populaire, prend parfois des allures de galerie commerciale de luxe, avec des boutiques hors de prix et le développement d’un tourisme haut de gamme, certes lucratif pour certain-es, mais qui ne contribue pas à l’équilibre et à la mixité sociale que nous souhaitons.

Nous ne voulons pas nous résoudre à cette mutation mais bien au contraire tenter de peser, avec les moyens limités d’une équipe municipale, pour réintroduire des projets d’économie locale, durable, au coeur du projet de l’arrondissement.

 

> Le 3e, un arrondissement riche ou... riche d'innovations sociales ?

Nous souhaitons rendre le 3e plus accueillant aux nouveaux modes de consommation, de travail et d’échange, à la pointe de l’innovation pour la transition écologique, du développement de l’Economie sociale et solidaire, de l’économie du lien social, de la solidarité, de la création artistique et intellectuelle, pour créer non seulement des richesses monétaires, mais également du partage et des bienfaits pour la société dans son ensemble.

> 24 000 mètres carrés perdus pour le logement et l’innovation

Se soucier de la cohérence de l’arrondissement et du bien-être de toutes et tous nous conduisent justement à nous opposer fermement à l’autorisation qui a été délivrée par la Mairie sortante pour l’îlot Archives/Charlot. En effet, plutôt que laisser 24 000 mètres carrés vacants partir en bureaux privés, il aurait été plus pertinent de mettre en œuvre une opération mixte logements/activités, avec mise à disposition de locaux pour les initiatives de la transition écologique, de l’Economie sociale et solidaire et de la création. Ces locaux ont été l’un des hauts lieux parisiens de l’innovation technologique, ils pourraient aujourd’hui être ceux de l’innovation sociale.

> Mettre à disposition des locaux à prix subventionnés

La SEMAEST, chargée par la Ville de Paris de lutter contre la monoactivité, a réussi à remettre sur le marché un certain nombres de locaux pour contribuer à la diversité économique de l’arrondissement. Malheureusement ces locaux sont au prix très élevé du marché, et donc inaccessibles pour la plupart des commerçant-es, artisan-es, entrepreneur-es qui souhaitent se lancer dans des activités tournées d’abord vers sur l’utilité sociale et/ou environnementale plutôt que le profit. Pour aider les initiatives de ce type à se développer  dans l’arrondissement, nous travaillerons à la réforme de la SEMAEST et à la possibilité d’aider, pour les deux premières années, au paiement des loyers.

> Une pépinière d’entreprises pour la transition écologique

La France est aujourd’hui dramatiquement en retard en termes d’innovations pour l’efficacité et la transition énergétique. Notre arrondissement peut devenir exemplaire en termes de ressources entrepreneuriales, intellectuelles et techniques en la matière. Nous proposons de soutenir l’installation d’une pépinière d’entreprises de la transition écologique favorisant l’émergence et le développement de projets, accompagnant les jeunes entrepreneur-es dans leur démarche d’avenir.

> Accompagner les artistes et les intellectuels en situation de précarité

Notre arrondissement accueille de très nombreux artistes, intellectuels et intermittent-es du spectacle pour qui les conditions économiques se sont durcies, avec une flambée des prix au niveau local et une baisse de l’emploi et des salaires en général. Nous souhaitons mettre en place une mission d’accompagnement spécifique pour les salarié-es et indépendant-es de ces secteurs de la création et créer un café-galerie solidaire, pôle de ressources pour ces publics.

> Un soutien sans faille à l’Economie sociale et solidaire

Au niveau de notre territoire, nous proposons de développer et soutenir davantage toutes les formes de l’ESS, cette économie qui veut remettre l’humain au cœur du projet d’activités : accompagnement de la création et de la transmissions d’entreprises sous forme coopérative, tourisme participatif, AMAPs, café-galerie solidaire, espaces de co-working…

Au niveau parisien, nous proposons que la Ville consacre à l’ESS une direction et un budget propre, et qu’elle mette 1 euro pour tout euro apporté par les salarié-es au capital d’une SCOP.

Impliquée dans la vie associative de l’arrondissement, notre équipe comprend deux spécialistes de l’Economie sociale et solidaire : Laurence Hugues, qui a été chargée de mission sur ces questions au Conseil régional d’Ile-de-France, et Sophie Roux, qui a travaillé au Labo de l’ESS.

Vous pouvez compter sur nous pour faire avancer ces questions !

> Une ressourcerie locale pour le réemploi et le recyclage

L’économie circulaire, le réemploi, le recyclage, constituent aujourd’hui des réserves formidables d’emploi et d’utilité à la fois sociale et écologique. Nous encouragerons l’installation d’un lieu de réparation et de revalorisation accompagné d’un espace de revente. Il faut tourner la page du tout jetable !

> Des marchés publics ouverts aux structures d’insertion par l’activité économique

Le Carreau du Temple, récemment rénové à grands frais, ne prévoit pas, dans son fonctionnement, des parts de marché type entretien pour les structures d’insertion locales, comme la Régie de quartier. Seules sont prévues des clauses sociales, qui reviennent souvent – et c’est bien dommage - à une sous-traitance de l’insertion par des entreprises privées au lieu de stabiliser et de soutenir des entreprises locales.

> Une carte solidaire pour soutenir le commerce local

Nous proposons de mettre en place une carte solidaire, ouverte à toutes et tous mais abondable par l’aide sociale pour les personnes en difficulté, afin de faciliter l’accès aux produits bio, équitables, de qualité. Une charte d’engagement sera proposée aux commerçants locaux souhaitant s’associer à l’opération afin de soutenir leur démarche vers la transition écologique, les circuits courts de production et de consommation.

> Un coup de pouce “roues vertes” pour les commerçants et les artisans locaux

Pour faciliter les livraisons de proximité et pour développer les circulations douces, nous mettrons en place un chèque “roues vertes” pour aider les commerçants et les artisans locaux à faire l’acquisition d’un vélo-cargo, adapté au transport de marchandises.

 

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