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Agir ensemble pour un air meilleur

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L'une des principales causes de la pollution de l'air ambiant en région parisienne est la circulation automobile. Tout le monde en parle mais peu de monde agit. Il faut des pics de pollution aux particules fines (dues principalement aux moteurs diesels) tels ceux survenus en Ile-de-France début décembre, pour que l'émotion grandisse et pour qu'un début de réflexion émerge.

Pourtant si nous sommes sensibles aux pics de pollution, une exposition de longue durée à des taux moyens et bas nuit plus sûrement encore à la santé.

Les faits sont connus depuis longtemps. A tel point que la France risque de lourdes sanctions financières imposées par Bruxelles pour non-respect des normes de qualité de l'air. Et l'on attribue à la pollution atmosphérique plus de 46 000 décès par an. La pollution générée par la circulation automobile est dangereuse, en particulier pour les plus fragiles : les enfants, les personnes âgées…

Lutter contre cette pollution sans gêner les déplacements est pourtant possible, voire facile. Exemple : la vitesse sur le périphérique va enfin être limitée à 70 km/h grâce à l’action opiniâtre des élus écologistes parisiens. Mesure salutaire (même si insuffisante isolément) quand on sait que la vitesse moyenne sur cette autoroute urbaine est de 37 km/h ! Les accélérations ne servent à rien, elles sont justes néfastes en terme de bruits et de pollutions pour tous ceux qui habitent ou travaillent à proximité (et au prix du carburant, c’est juste crétin). Mettre en place la circulation alternée lors des pics de pollution, obliger le contournement des poids lourds vers les zones moins denses, instaurer des péages urbains ou des restrictions d’accès en centres villes… Et, bien sûr, favoriser les transports en commun et encourager le vélo. Pour être plus efficace, il faudrait agir à l'échelle de la région. D’où l’enjeu de Paris Métropole dont on parle trop peu.

Mais localement que peut-on faire ? Même si beaucoup reste à faire, des opérations comme "Paris Respire" à l'initiative de la mairie, contribuent à faire baisser le taux de pollution de notre air ambiant.

Dans notre arrondissement, les déplacements sont plus faciles, les circulations douces sont
favorisées et les circulations de transit inutiles sont découragées.

La zone piétonne a été renforcée et la circulation y a baissé de 60%. Toutes les réfections de trottoirs et les réorganisations de profil de voirie sont étudiées dans l'intérêt des riverains, des circulations douces et des piétons. Les vitesses excessives et génératrices de dangers et de pollutions sont découragées. Des placettes végétalisées sont créées. Continuons à agir, ici et maintenant, en cohérence avec les actions métropolitaines, contre la pollution de l’air.

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