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Plus Belle la Seine

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Mon projet pour Mieux Vivre avec la Seine

Un Central Park le long de la Seine 

 

Vivre mieux à Paris, c’est aussi mieux se déplacer. Si des efforts importants ont été engagés durant les deux dernières mandatures, en grande partie grâce à la ténacité des écologistes parisien-ne-s, beaucoup reste à faire pour mieux partager l’espace public entre tou-te-s les usager-e-s. Le trafic de transit représente 30% de la circulation sur les quais quand seulement 7% des déplacements à Paris sont effectués en voiture et que la moitié des Parisien-nes ne possède même pas de voiture. Les piétons, les vélos, les transports en commun, doivent pouvoir circuler en sécurité et de manière efficace.

C’est possible, cela nécessite des choix politiques, un rééquilibrage de nos priorités d’investissement en faveur d’équipements de proximité qui répondent réellement aux besoins quotidiens des Parisien-ne-s.

Rendre le fleuve à ses habitant-e-s est un pas dans cette direction. C’est le sens de ma proposition “Plus belle la Seine“. C’est un projet fondamentalement écologiste et visionnaire. Il permettra de remplacer l’anachronique autoroute urbaine qui longe la Seine par un mode de transport rapide, écologique et accessible : un tramway, qui roulera sur 18 kilomètres.
En outre, je souhaite que les Parisien-ne-s puissent se réapproprier les berges basses en créant un véritable “Central Park“ sur les quais de la rive droite. Cela permettra de remettre l’eau et la nature au cœur de la ville, engagement fort des élu-e-s écologistes parisien-ne-s. Pour ce faire, je souhaite végétaliser 2,5 km de berges, les réserver aux piétons et aux cyclistes, en y aménageant des équipements favorisant les activités sportives, culturelles, de loisirs mais également économiques et écologiques.

Ce projet est ambitieux, il sera au cœur de ma campagne. Car oui, je souhaite que les Parisien-ne-s vivent mieux, retrouvent la Seine, et cela tous les jours de la semaine ! Le succès de Paris Plage, projet porté dès son origine par les écologistes, a montré que cela était possible et pas seulement utopique.

Les Parisien-ne-s sont extrêmement attaché-e-s à l’histoire de leur ville, où le tramway était déjà présent il y a un siècle, sur les quais hauts, où nous souhaitons le faire revenir ! Paris entrera ainsi dans une nouvelle ère des transports, où la voirie sera partagée plus équitablement. Ce «tramway de la Seine» en plein Paris tournera définitivement la page du tout-automobile. Réduire la place de la voiture dans la ville, ce n’est pas faire la guerre aux automobilistes, c’est aller dans le sens de l’histoire, suivre l’exemple de nombreuses grandes villes qui, ailleurs dans le monde, ont fait le choix de dévelop- per d’autres modes de déplacements. En outre, je ne propose pas d’interdire les voitures, qui pourront tou- jours circuler sur les voies parallèles, comme c’est le cas sur les boulevards des Maréchaux où circulent déjà des trams.

Le tramway n’a pas vocation à s’arrêter aux frontières de Paris intra-muros, il pourra relier le pont de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne. Il sera connecté à la ligne 15 du futur Grand Paris Express qui sera mise en service en 2020. Il se connectera également au T2 à l’ouest et à la ligne 8 du métro à l’est. Ainsi, le tramway permettra de délester la circulation automobile, mais également plusieurs lignes de métro, notamment les lignes 1, 8 et 9. Pratique, en desservant le pont Charles de Gaulle, il rapprochera les voyageurs de la gare de Lyon et de la gare d’Austerlitz.
Il offre en outre une meilleure granularité que le RER, ainsi qu’une plus large accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et les parents avec des poussettes, permettant à chacun-e de se déplacer. Les automobilistes francilien-ne-s pourront déposer leur voiture sur deux grands parkings déjà existants, celui du centre commercial de Bercy II à Charenton-le-Pont (2300 places) et celui de la porte de Saint-Cloud (1500 places).

Le “Central Park“ de la Seine s’étendra sur 5 hectares, entre le pont des Arts et le port de l’Arsenal (métro Quai-de-la-Rapée). Ce sera la colonne vertébrale d’un réseau vert qui permettra de faire la jonction entre les deux bois. Il sera connecté à un réseau de pistes cyclables enrichi :

- Sportifs : escalade, boulodrome, Vélib en location pour les enfants (« Mini-lib »), vélo, course à pied, rollers, port de plaisance (au niveau du port de l’Arsenal), ...

- Culturels : cinéma en plein air, péniches associatives, concerts, amphithéâtre, ...

- Économiques : marchés flottants, restaurants coopératifs avec des produits bio et locaux, ...

- Écologiques : bacs à compost, agriculture urbaine, jardins partagés, réserves de biodiversité, clinique pour les oiseaux, ...

« Plus belle la Seine » s’inscrit dans un schéma global de transformation de la ville, afin que Paris permette à tou-te-s de vivre mieux dans une ville plus écologique, plus agréable, et plus saine.
Ainsi, ce projet permettra de relier la Seine à d’autres quartiers de Paris. Par exemple, la place de la Bastille, que je souhaite voir métamorphosée durant la prochaine mandature, mais également le canal enterré le long du boulevard Richard-Lenoir depuis le pont de l’Arsenal, dont je m’engage à étudier la réouverture.

Le coût du projet ? La transformation des berges coûtera 30 millions d’euros, et chaque passerelle 15 millions d’euros. Le tramway, pour ce qui concerne sa portion intra-muros, est estimé à 650 millions d’euros (sur la base du prolongement du T3, dont les délais et les coûts avaient été tenus). Comme je l’ai dit, réaliser ce projet nécessite de faire des choix d’investissement : l’amélioration du quotidien des Parisien-ne-s guidera mes choix en matière de dépenses publiques, sans avoir besoin d’augmenter les impôts.

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Le tram desservira, entre autres, un certain nombre de monuments parisiens :

La Maison de la Radio
Le Palais de Tokyo
La Tour Eiffel
Le musée du Quai Branly
Le Grand Palais
Le musée d’Orsay
Le jardin des Tuileries Notre-Dame
Le Palais omnisports de Bercy
La bibliothèque François Mitterrand La Gare de Lyon et la Gare d’Austerlitz

Il participera aussi au dynamisme des quartiers limitrophes et notamment Bercy, Henri 4, le 16 ème...

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Approvisionner les commerçant-e-s par le tram fret

Le tram permettra également, au même titre que les péniches, l’acheminement de marchandises au cœur de Paris. Avec l’implantation de nouvelles plateformes multimodales, des triporteurs électriques assureront la logistique du dernier kilomètre. Le tram et le transport fluvial permettront de réduire le fret routier et d’approvisionner les commerces de proximité parisiens de manière écologique.

C’est ainsi un moyen de favoriser l’économie locale et les producteurs franciliens. En outre, le centre commercial de Bercy 2 pourra être approvisionné par le tram fret.

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Les Ponts-Jardins

A l’instar de ce qui a été fait à Londres, je souhaite créer deux ponts-jardins. La première passerelle, piétonne et cyclable, reliera le Jardin des Plantes et la rue Cuvier dans le 5ème arrondissement, au quai Henri-IV et sa berge verte dans le 4ème arrondissement, à mi-distance entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. L’autre pont reliera le parc André-Citroën dans le 15ème arrondissement au jardin Sainte-Périne dans le 16ème arrondissement avec une liaison entre la Petite Ceinture et le Bois de Boulogne.

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 Retrouver le kit presse “Plus Belle la Seine“ 

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