Les Parisien-ne-s sont extrêmement attaché-e-s à l’histoire de leur ville, où le tramway était déjà présent il y a un siècle, sur les quais hauts, où nous souhaitons le faire revenir ! Paris entrera ainsi dans une nouvelle ère des transports, où la voirie sera partagée plus équitablement. Ce «tramway de la Seine» en plein Paris tournera définitivement la page du tout-automobile. Réduire la place de la voiture dans la ville, ce n’est pas faire la guerre aux automobilistes, c’est aller dans le sens de l’histoire, suivre l’exemple de nombreuses grandes villes qui, ailleurs dans le monde, ont fait le choix de dévelop- per d’autres modes de déplacements. En outre, je ne propose pas d’interdire les voitures, qui pourront tou- jours circuler sur les voies parallèles, comme c’est le cas sur les boulevards des Maréchaux où circulent déjà des trams.

Le tramway n’a pas vocation à s’arrêter aux frontières de Paris intra-muros, il pourra relier le pont de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne. Il sera connecté à la ligne 15 du futur Grand Paris Express qui sera mise en service en 2020. Il se connectera également au T2 à l’ouest et à la ligne 8 du métro à l’est. Ainsi, le tramway permettra de délester la circulation automobile, mais également plusieurs lignes de métro, notamment les lignes 1, 8 et 9. Pratique, en desservant le pont Charles de Gaulle, il rapprochera les voyageurs de la gare de Lyon et de la gare d’Austerlitz.
Il offre en outre une meilleure granularité que le RER, ainsi qu’une plus large accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et les parents avec des poussettes, permettant à chacun-e de se déplacer. Les automobilistes francilien-ne-s pourront déposer leur voiture sur deux grands parkings déjà existants, celui du centre commercial de Bercy II à Charenton-le-Pont (2300 places) et celui de la porte de Saint-Cloud (1500 places).