Accueil À la Une Mon engagement fort et déterminé pour garantir l’accès à l’IVG

Mon engagement fort et déterminé pour garantir l’accès à l’IVG

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A l’heure où les droits des femmes subissent de nombreux coups de boutoir comme le témoignent la position du gouvernement espagnol Rajoy qui veut annuler la loi autorisant l’avortement, le rejet par le Parlement européen du rapport Estrela, qui visait entre autres à renforcer le droit à l’avortement, à la veille de la manifestation de la « Manif’ pour Tous » dont les mots d’ordre sont de refuser l’égalité entre les sexes, j’ai rejoint les milliers de femmes et d’hommes qui sont descenduEs dans la rue pour apporter leur soutien aux femmes espagnoles et rappeler avec force que le droit d’avorter est un droit inaliénable.

La liberté de choix, le droit de disposer de son corps sont des droits fondamentaux. Le recul espagnol, la mobilisation de l’extrême droite et d’une certaine droite française contre le droit à l’Intervention Volontaire de Grossesse (IVG), contre l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes, hétérosexuelles, bisexuelles ou homosexuelles, mariées ou non, montrent combien ces droits ne sont jamais acquis. Ils sont difficiles à conquérir et une vigilance sans faille est nécessaire. Les écologistes batailleront pour ces droits ainsi que pour en garantir l’égalité d’accès. Nous refusons une société qui place les femmes sous tutelle, et en fait des sous-citoyennes.

 

En France, si le droit à l’IVG est acquis depuis 1975, l’accès à ce droit reste fragile et donc remis en cause. L’accès à l’IVG dans de bonnes conditions sanitaires et dans des délais décents est fragilisé par le manque d’information des pouvoirs publics et la prééminence des campagnes de désinformation de sites tenus par des associations religieuses et des groupes d’extrême-droite qui s’inscrivent contre ce droit. L’accès à l’IVG est fragilisé par le démantèlement de l’hôpital public et des centres médicaux de proximité.

 

Ainsi, en France, 1 femme sur 5  n'a pas de suivi gynécologique, 179 centres IVG ont fermé en 10 ans, 4 femmes sur 5 habitent à plus de 100 kilomètres d'un centre de planning familial. Paris n'est pas épargné. La maternité de l'hôpital Saint-Antoine a fermé début 2012, aggravant les conditions d'accueil et de prise en charge de la naissance et des IVG dans l'Est de la région. Les Bluets ou les Lilas sont des établissements menacés alors qu’ils permettent aux femmes d’avorter.

 

En tant que candidat à la Mairie de Paris, je réaffirme mon engagement fort et déterminé pour garantir l’accès à l’IVG dans de bonnes conditions d’informations et de pratiques pour les Parisiennes et les femmes de la métropole. Je m’engage à développer des centres médicaux de proximité ainsi que des lieux dédiés à la santé des femmes. Les droits des femmes et la liberté de choix composent la société que je porte.

 

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