Accueil À la Une Le discours de Christophe Najdovski au meeting du Petit Bain

Le discours de Christophe Najdovski au meeting du Petit Bain

1888469_10152187663948351_366741167_n

Chères amies, Chers amis,

 

Je suis heureux de vous retrouver ce soir pour ce premier meeting de campagne.

Je voudrais d’abord remercier les musiciens et choristes de la Fanforale du Douzbekistan, qui ont animé la première partie de cette soirée.

Je suis heureux de voir que la famille écologiste, dans toute sa diversité, est rassemblée et réunie.

Heureux de voir tous ces visages de celles et ceux qui font l’écologie à Paris.

Heureux de voir que notre secrétaire nationale, Emma Cosse, et celui qui l’a précédé dans ces fonctions, Pascal Durand, soient tous deux présents.

Heureux de voir que nos deux ministres, qui n’en restent pas moins des militants parisiens, Cécile Duflot et Pascal Canfin, soient là, comme ils seront d’ailleurs tous deux présents, en position non éligible bien sûr, sur nos listes dans les 11e et 12e arrondissement.

Heureux de voir qu’au-delà de notre famille politique, nous avons su rassembler des personnalités diverses, venant d’horizons différents, et qui partagent un même idéal, et un même amour de Paris. Je remercie du fond du cœur Elisabeth Bourguinat, Emmanuel Pierrat et Pauline Delpech d’avoir osé l’aventure avec les écologistes à Paris, et de porter dans leur arrondissement les valeurs qui nous animent.

Heureux de voir Denis Baupin et Yves Contassot, dont je pourrais dire qu’ils sont nos deux duettistes du 13e, être côte à côte.

Heureux enfin de ne pas voir Nicolas Sarkozy, car nous, nous ne nous trompons pas de campagne !

 

Nous ne nous trompons pas de campagne,  nous sommes connectés à la réalité, nous ressemblons aux parisiens, notre seule ambition, notre seul mandat, c’est d’être au service des parisiennes et des parisiens. Car l'écologie donne de la force à la gauche, l’écologie porte un projet global, de respect de l’environnement et de justice sociale. L’écologie donne sa vision de la modernité, des emplois de demains, des enjeux à anticiper. Les Parisiennes et les Parisiens rejettent d'ores et déjà le retour de la droite, du Sarkozysme à Paris. Je le dis aux électeurs et aux électrices parisiens, il n'y aura pas de nouveau 21 avril aux élections municipales à Paris. Je le vois chaque jour sur le terrain. 

Les Parisiens aiment leur ville et refusent de la voir associée à nouveau aux affaires et servir des barons qui n’ont fait en politique que leur propre carrière. Les Parisiens ne veulent pas de celle qui fut la ministre du diesel, qui prétend parfois parler d'écologie alors qu'elle lui a fait tant de mal. Les Parisiens ne veulent pas de listes où figure l’intolérance et l’homophobie juste à côté des cautions centristes. Les Parisiens ne veulent pas des tenants de l'ultra libéralisme qui voudraient nous faire travailler et consommer à outrance tous les jours de la semaine.  

Non le risque pour Paris ce n'est pas Nicolas Sarkozy où celle qui est redevenue hier soir sa porte parole. Le risque à Paris, c'est celui de l'immobilisme. C'est celui du renoncement qui touche trop souvent le gouvernement. C'est celui de l'absence d'écologie dans les politiques et les services de proximité. Le risque, c'est que Paris s'endorme. Qu'elle perde le souffle de 2001 pour se transformer lentement en ville-musée, sans la fantaisie et l'énergie qui la caractérise. Le risque, c’est une politique gestionnaire, sans concertation, sans audace, qui se repose trop sur ses acquis en oubliant de se renouveler. 

Au premier tour, vous pouvez faire le choix de donner du sens à la politique qui sera menée pendant six ans. Ce sens c'est l'écologie. L'écologie, c’est la garantie que la future majorité ne s’endormira pas sur ses lauriers, qu'elle ne se laissera pas dicter sa loi par les lobbies, qu'elle écoutera plus ses soutiens que ses opposants, qu'elle saura faire face aux relents réactionnaires qui déferlent en Europe et qu’elle ne cédera jamais sur les valeurs, qu'elle fera une politique au service de ses habitants, qu’elle se consacrera entièrement aux parisiens avec des élus qui ne cumulent pas d’autre mandat.

Vous l'aurez compris, à Paris, le vrai vote utile, c’est le vote écologiste.

Voter utile à Paris, c’est à la fois contribuer à battre la droite au deuxième tour, mais c’est aussi donner de la force à la future majorité pour les 6 prochaines années.

 

Voter utile, c'est faire en sorte qu'il y ait de l’écologie à Paris. Et quand il y en a, ça se voit.

Vous le savez, nous sommes une formation politique capable de participer à une majorité sans nous censurer quand nous avons besoin d'exprimer un désaccord. Nous l'avons toujours fait avec fermeté concernant les mauvais choix de dépenses publiques, comme avec le stade Jean Bouin ou le fameux projet des Halles qui coûte à lui seul plus cher que le Tramway de la Seine ! Nous l'avons fait également pour dénoncer de manière générale le choix qui a été fait de donner la priorité aux bureaux au détriment des logements. Avec plus d'un million de mètres carrés de bureaux vides, je ne comprends pas cette obsession de vouloir en créer encore plus. Je le dis à Anne Hidalgo, la crise du logement est en partie due à ce choix délibéré de donner la priorité aux bureaux. L'équation est simple. Dans le petit espace parisien, plus on fait de bureaux, moins on fait de logements et d'espaces verts. C’est ce qui explique notre opposition au projet de Tour Triangle. Non seulement cela abime le paysage de Paris, c'est énergivore et anti écologique. Mais en plus cela prend un espace précieux qui pourrait servir à construire des logements sociaux, pas assez nombreux dans l'ouest parisien. Nous voulons produire du logement social dans le centre et l’ouest de Paris, et en particulier dans le 16e arrondissement. Pour autant, la fin ne saurait justifier les moyens.

Récemment, un projet d’urbanistes a été présenté avec la proposition de la construction de logements de la porte Dauphine à la porte d’Auteuil. Ce projet a été repris à son compte par Anne Hidalgo. On pourrait être séduits par l’idée de construire des milliers de logements sociaux et rééquilibrer ainsi l’habitat social dans l’ouest parisien. Mais à y regarder de plus près, il est question de construire des logements au bord du boulevard périphérique, sur une zone aujourd’hui inconstructible puisqu’il s’agit d’espaces verts. Curieuse conception de l’urbanisme et de la ville que de construire là où l’air est le plus pollué, et dépasse largement les niveaux de pollution acceptables, et là où le bruit, rend difficile la vie au quotidien. Serait-ce aussi pour Anne Hidalgo une façon de se dédouaner de sa responsabilité, et de faire oublier qu’elle a donné la priorité aux bureaux sur les logements ces dernières années, ce que nous n’avons eu de cesse de dénoncer ? Serait-ce une pure opération de communication, pour montrer à quel point on est de gauche et que l’on peut effrayer le grand bourgeois de l’avenue Foch ? De ce point de vue, c’est réussi !

Serait-ce en fait une opération douteuse, cachant une belle et juteuse opération immobilière de construction de centres commerciaux et autres hôtels de luxe sur l’avenue Foch ?

Procéder ainsi, ce n’est pas faire de l’écologie. Aussi je dis : Anne, laisse béton ! Il y a d’autres choix à faire que de construire sur des espaces verts, et de vouloir densifier à outrance. Il y a d’autres choix à faire que de faire croire que ce projet très improbable verra le jour. Et il y a d’autres choix à faire que de construire des tours de bureaux dans l’ouest parisien, comme le projet de la Tour Triangle.

Pour être utiles aux parisiens, donnons plutôt la priorité aux logements sur les bureaux dans chaque opération d’urbanisme, en consacrant au minimum 50% des surfaces constructibles au logement. C’est ce que nous avons proposé sur Bercy-Charenton, et Anne Hidalgo l’a hélas refusé. Agissons sur les bureaux vides et transformons 500 000 m2 de bureaux en plus de 7 000 logements, en visant en particulier les bureaux de l’ouest parisien. Sortons enfin d’une vision étriquée de la question du logement en regardant au-delà du périphérique et en construisant, comme le fait Cécile Duflot, le Grand Paris du Logement, avec l’objectif de doubler la production de logement à l’échelle du Grand Paris.

 

Paris s'est largement écologisé depuis 2001. C’est notamment le cas sur la politique des transports et des déplacements, avec le tramway des Maréchaux, les couloirs de bus, Vélib. Les écologistes ont largement pris leur part dans l'éradication de l'habitat indigne à Paris. Nous avons porté le plan climat de la Ville de Paris, et engagé la transition énergétique de la capitale. En un mot, nous avons innové. 

Les écologistes ont aussi largement œuvré pour faire de Paris une ville plus vivante et solidaire, pour que les petites structures soient soutenues autant que les plus grandes, pour que la créativité et la pluralité se marient avec les grands équipements. La solidarité et l'égalité, c’est aussi faire de Paris une ville plus accessible pour les personnes en situation de handicap.

Yves, Denis, Jacques, Fabienne, Danielle, Sylvain, René, Véronique, ce sont les prénoms de l’opiniâtreté et du combat ! Vous avez contribué à rendre cette ville plus belle, plus solidaire, plus respirable. Merci à vous !

J’ai souhaité ce soir que nous nous retrouvions tous ici. Vous l’aurez remarqué, c’est notre 2e rendez-vous parisien sur la Seine. Aujourd’hui nous nous retrouvons ici, sur la barge du Petit Bain, lieu culturel et emblématique de l’économie sociale et solidaire. Nous entrons en Seine ce soir, pour dire que nous voulons retrouver le lien avec le fleuve.

De tout temps, Paris a vécu et eu des relations étroites avec son fleuve, et la devise de Paris « Fluctuat Nec Mergitur », nous rappelle à quel point la Seine est la ligne de vie de Paris. De tout temps, la Seine a été le fleuve nourricier de Paris. Mais au nom d’une prétendue modernité, elle a été coupée du reste de la ville par une autoroute urbaine à la fin des années 1960. C’était l’époque où il fallait adapter la ville à la voiture, faire place nette pour le tout-automobile. Nous voyons les conséquences de cette pseudo modernité aujourd’hui : une autoroute urbaine en plein cœur de ville, un espace public accaparé par l’automobile, un trafic de transit au plein cœur de la capitale.

En 2001, nous écologistes avions fait un rêve : celui de la reconquête des berges de Seine. Ce rêve est devenu en partie réalité, avec la reconquête partielle des berges en rive gauche. Aujourd’hui, je fais à nouveau un rêve : celui de retrouver la Seine, et de faire revenir le tramway au cœur de Paris, sur les quais hauts de la Seine, alors qu’il en a été chassé par l’automobile au siècle dernier. Je propose aux parisiennes et aux parisiens de prendre un tram d’avance, et de transformer l’autoroute urbaine de la voie Georges Pompidou en un boulevard urbain, qui donne la priorité aux transports en commun, aux déplacements à pied et à vélo. Toutes les grandes villes du monde retrouvent le lien avec leur fleuve, et les métropoles comme Lyon et Bordeaux ont déjà réalisé ce pari. Paris prend du retard, et vous ne verrez chez les autres candidats aucune volonté d’aller de l’avant sur ce sujet. Ni immobilisme, ni retour en arrière, faisons des quais et berges de Seine des lieux accueillants en cœur de ville. Ce rêve que je fais sur la Seine s’accompagne d’une reconquête de ses berges en rive droite, au cœur de Paris. 

Je propose aux parisiennes et aux parisiens la restitution des berges à la promenade, à des activités culturelles et sportives, mais aussi à des activités économiques, avec l’ouverture d’un “Central Park“ parc urbain de 5 hectares, allant du pont des Arts au port de l’Arsenal, sur plus de 2,5km, ainsi que la construction de deux nouveaux ponts jardins sur la Seine. Je propose aux parisiennes et aux parisiens que ce soient eux qui se promènent sous les ponts de Paris et pas des flots de voiture.

La Seine peut et doit être le support d’une nouvelle façon d’approvisionner Paris et de s’alimenter. J’ouvrirai ainsi sur les berges reconquises de grandes halles alimentaires flottantes, où l'on trouvera des produits locaux de saison et de qualité directement acheminés par les producteurs franciliens via le fleuve. Nous pouvons favoriser ainsi les circuits courts, réduire notre empreinte carbone, et manger des produits sains et de saison, en vente directe, à bas prix pour les consommateurs.

Je veux également ouvrir un débat et une concertation sur une réouverture du canal Saint-Martin dans sa partie qui traverse le 11e arrondissement. Comme je m’y suis engagé, je veux ouvrir la concertation en amont des projets, et décider avec les citoyens, et non pas contre eux. Je mettrai donc en place les outils nécessaires –jurys citoyens, conférences de consensus- à une concertation approfondie sur chaque opération d’aménagement urbain.

Si les parisiens et les habitants du 11e y sont favorables, c’est toute une trame bleue et verte qui pourrait être rouverte, de la place de la Bastille au bassin de la Villette, et viendrait compléter l’aménagement des berges de la Seine.

Nous le voyons, notre ville a un potentiel formidable, qui ne demande qu’à s’exprimer, et nous voulons promouvoir un nouveau modèle d’aménagement urbain, qui tourne définitivement le dos au tout-automobile.

Je voudrais également vous dire un mot sur la question de la pollution de l’air. Nous respirons aujourd’hui un air qui n’est pas sain. Si la pollution de l’air a été globalement réduite à Paris, c’est notamment grâce à la réduction volontariste de 25% de la circulation automobile à Paris. Mais cette réduction a été freinée par le développement des moteurs diesel, encouragé par le bonus-malus instauré en 2008 par NKM. La France est depuis des années et reste toujours sous la menace de sanctions de la part de l’Union Européenne pour non-respect des directives en matière de qualité de l’air. Ni les gouvernements de gauche, et encore moins les gouvernements de droite, n’ont eu le courage de s’attaquer à cette pollution de fond, en grande partie due aux émissions de particules fines des véhicules diesel. Nous avons vécu en décembre dernier un épisode de pollution de l’air particulièrement sévère. Pendant 5 jours, l’air était irrespirable, et nous avons largement dépassé le seuil d’alerte. Et que s’est-il passé ? Rien ! J’ai demandé, en vain, au maire de Paris et au préfet de Police, la mise en place de la circulation alternée et de la gratuité des transports en commun. A-t-on entendu les autres candidats proposer quelque chose ? Non, circulez, il n’y avait rien à voir ! Cet épisode doit éclairer nos concitoyens : en matière d’écologie, il y a celles et ceux qui parlent, mais ne font rien, et ceux qui décident d’agir. Aussi, je prends l’engagement devant vous de la mise en place d’un plan de sortie du diesel au niveau parisien, et avec la création de la future Métropole, au niveau métropolitain. Je prends l’engagement devant vous de poursuivre le développement de l’offre de transports publics et de réappropriation de l’espace public. Je prends aussi l’engagement de rapprocher domicile et lieu de travail, pour réduire les déplacements contraints, et désaturer les transports, ce qui passe par une priorité donnée au logement dans l’ouest parisien.

 

En 2014, l’écologie peut incarner l’espoir d’un vrai changement pour les parisiennes et parisiens.

Je veux de l'audace et de l'imagination au service des habitants. Je ne fais pas campagne dans une tour d'ivoire et mes propositions s'inscrivent dans le quotidien des parisiennes et parisiens. 

Je ne propose pas de tours de bureaux, qui vont accentuer le déséquilibre entre l’est et l’ouest parisien.

Je ne propose pas de construire des piscines là où passent des métros !

Je propose d’améliorer le quotidien, et je n’attendrai pas le grand soir pour rendre plus agréables les petits matins. 

Je veux changer le quotidien en baissant les loyers des parisiens. Comment ? En accompagnant la loi ALUR de Cécile Duflot. En donnant la priorité aux logements et pas aux bureaux pour faire baisser la pression foncière. En donnant la priorité au logement vraiment social, pour éviter que des familles souffrent du mal-logement, ou soient hébergées et ballottées d’hôtel en hôtel, avec un coût faramineux pour la collectivité. En investissant massivement dans la réhabilitation thermique des bâtiments pour réduire les factures et la précarité énergétique.

Paris fonctionne comme une centrifugeuse qui exclut les pauvres. Je vous le demande. Serons nous toujours aussi fiers de notre capitale quand elle  sera devenue inaccessible ? Quand elle sera endormie et ne vivra plus qu'au rythme des grands magasins ?

La solidarité fait la fierté de Paris, sa marque de fabrique, son énergie. Paris doit rester ouverte, accueillante, cosmopolite, pluraliste ! Sinon elle ne sera plus Paris.

Je propose de changer le quotidien en remettant l'humain au centre de notre projet. Paris ville-musée a tendance à remplacer les femmes et les hommes par des machines, les citoyens par des consommateurs.

Le dimanche, je veux que Paris demeure une ville d'amour et de romantisme et pas une ville de shopping effréné.

Je souhaite que le premier moyen de transport du monde, la marche à pied, soit réhabilitée !

Je souhaite remettre les policiers supprimés par le gouvernement de Nicolas Sarkozy dans la rue, au contact de la population, plutôt que des caméras, parce que les caméras n'ont pas de parole pour prévenir ni de bras pour arrêter.

Je souhaite qu'à Paris on mange des aliments de qualité, produits par des femmes et des hommes de manière responsable et biologique, et que l'on généralise le bio et l’agriculture paysanne de proximité dans les cantines de nos enfants.

Je souhaite que nous supprimions les poisons qui nous entourent, comme je l'ai fait en retirant les biberons au bisphénol A des crèches.

Il faut sortir Paris du piège du diesel. Cet hiver encore l'atmosphère était irrespirable. Peut-on être fier d'une ville qui fait tousser les plus faibles ? Je veux une ville qui respire, avec une Petite Ceinture préservée dans son intégrité, des bois confortés dans leur rôle de poumon vert, et la conquête de nouveaux espaces verts. Je veux une ville qui donne toute sa place à la nature en ville, investit les toits, les rues et les façades en les végétalisant, aménage l’espace public pour des rues animées et vivantes.

Remettre l'humain au centre, c’est lui permettre de pédaler pour se déplacer en toute sécurité, sans craindre les incivilités, les pots d’échappement, les dégradations. Pour cela je souhaite faire de paris la capitale du vélo !

Je souhaite également que l'on puisse trouver un médecin plus facilement, notamment le soir et le week-end, sans devoir engorger les urgences dans l’inquiétude.

Je souhaite que chaque famille parisienne ait une offre d’accueil adaptée pour les enfants âgés de moins de 3 ans, mais aussi pour les enfants en situation de handicap.

Je souhaite remettre l’accès à l’éducation, au sport et à la culture pour toutes et tous au cœur des actions entreprises par la municipalité.

Je veux aussi une ville plus attentive envers les plus fragiles : personnes sans abri et en situation de précarité, personnes en situation de handicap, personnes âgées, résidents étrangers.

Je veux une ville solidaire des autres territoires de la Métropole, et qui pense les politiques structurantes pour l’emploi, le logement, les transports, l’urbanisme, l’environnement, à l’échelle métropolitaine.

Remettre les femmes et les hommes au cœur de l'action publique, c'est aussi leur permettre de prendre part à la décision, en votant une part du budget qui leur permettront d'aménager leur quartier, comme d'autres grandes villes du monde le font déjà. 

Vous le voyez, remettre la personne humaine au centre de tout, c'est mettre en œuvre un projet écologiste qui considère que la macro économie et les indicateurs de performance ne font pas une boussole. C’est faire passer le bien être avant la compétition. 

C'est finalement remettre les parisiens au cœur de leur capitale, car je ne saurai tolérer aucune barrière qui créerait un droit de vivre à Paris sous condition de ressource. Paris est un bien commun que nous devons mieux partager.

 

Chers amis, il nous reste 6 semaines pour le faire savoir :

Le 23 mars prochain, si vous voulez envoyer un message fort pour dire : je veux vivre mieux à paris, je veux agir sur mon quotidien, je veux une ville qui accueille, qui rayonne et qui respire.

Alors, le bulletin utile, celui qui portera votre message, sera le bulletin du rassemblement des écologistes.

Le duel tant annoncé entre deux candidates est derrière nous, la question des prochaines semaines, c’est, enfin, l’avenir de Paris. 

Allons porter ce message sur toutes les places et les marchés, chez les gens, dans tous les quartiers de Paris. Faisons entendre notre voix.

Pour rester fiers de Paris, pour que l’écologie retrouve sa place au cœur des politiques publiques.

Pour que la gauche en ait la force, le vote utile, c’est le vote écologiste !

Je compte sur vous !

Laisser un commentaire

*