Ce déplacement lui a permis de rencontrer des habitant-e-s des immeubles jouxtant le périphérique et subissant les nuisances du boulevard et a été l'occasion de présenter à la presse ses propositions sur l'avenir du périphérique.

Muni d'un sonomètre, Christophe Najdovski a pu constater, devant les journalistes et les militant-e-s écologistes, que le niveau sonore dépassait les normes européennes en la matière. Outre le bruit, la pollution de l'air est particulièrement importante autour du périphérique. Pourtant, quelques mesures simples permettraient d'améliorer sensiblement le quotidien des habitant-e-s.

Dans de nombreuses villes du monde, à l'instar de Séoul ou Boston, le périphérique a été réhabilité et transformé en avenue. L'avenir du périphérique à Paris passe par une véritable transformation en une avenue écologique. C'est un enjeu pour l'ensemble des habitant-e-s de la Métropole, qui ne peut et ne doit pas se traiter uniquement à l'échelle parisienne. Aménager des espaces verts, installer des panneaux photovoltaïques, réaliser des couvertures partielles, interdire les poids lourds, permettrait de recréer du lien entre Paris et ses communes limitrophes, de réduire les pollutions et d'engager une véritable transition écologique pour vivre mieux à Paris.

Pour réduire les nuisances, le réaménagement du périphérique passe également par la mise en place d'une voie express réservée au covoiturage, à l'autopartage, aux bus express, aux taxis et aux véhicules les moins polluants.

Christophe Najdovski se félicite de la décision de faire passer la vitesse de 80 à 70 km/h sur le périphérique qui entrera en vigueur demain. Cependant, il préconise d'aller plus loin, et notamment de réduire la vitesse jusqu'à 50 km/h la nuit pour améliorer de manière substantielle la situation des riverain-e-s.