Le mercredi 11 avril, j’ai présidé le 3ème comité de suivi du plan de réalisation des 4500 places d’accueil de la petite enfance de la mandature 2008-2014.

Ce comité de suivi rassemble des élu(e)s représentant l’ensemble des groupes politiques du conseil de Paris ainsi que des membres du mouvement associatif et de la CAF. Il rend compte chaque année, en toute transparence, de l’avancement du travail entrepris pour augmenter l’offre d’accueil des tout-petits à Paris.

D’avril 2008 à décembre 2011,1 998 nouvelles places ont été ouvertes à Paris. Le total des places d’accueil collectif de la petite enfance est aujourd’hui de 31 439 places.

Paris est le département français dont le taux de places en équipement d’accueil collectif rapporté au nombre d’enfants est le plus élevé, avec un taux de 40 % contre

14 % en moyenne nationale.

La Ville de Paris souhaite également poursuivre le rééquilibrage de l’offre d’accueil dans les secteurs géographiques où le déficit est le plus criant. Un effort particulier est donc fourni sur les arrondissements du Nord et de l’Est de Paris, où les besoins sociaux sont les plus pressants. Les arrondissements de l’ouest ne sont toutefois pas négligés puisque 125 places ont été créées en 2011 dans les 15ème et 16ème arrondissements.

Paris compte désormais 727 établissements d’accueil employant 8 430 agents, soit environ 1/6e des effectifs de la ville.

Crèches collectives, crèches familiales, crèches parentales, haltes-garderies, jardins maternels, jardins d’enfants permettent, autant que possible, une adaptation à la multiplicité des besoins des familles. 3 728 places sont à horaires atypiques ou élargis et sept établissements offrent un accueil spécialisé pour les jeunes enfants en situation de handicap.

L’accueil des jeunes enfants embrasse de multiples enjeux : éducatif, social, économique, psychologique, sanitaire, prise en charge de pathologies et de handicap.

Pour y faire face, il est primordial de mettre la qualité de l’accueil au centre de l’action municipale. La Ville de Paris s’y emploie par la réalisation de bâtiments de grande qualité architecturale et environnementale, la qualité des produits (25 % d’alimentation bio) ainsi que la mobilisation et le dynamisme des professionnel(le)s formés aux différents métiers de la petite enfance.