Dépêche AFP: « A Grenoble, la liste ‘Grenoble, une ville pour tous’ espère créer la surprise aux municipales. »
Ce mardi 18 février, une dépêche AFP sur la situation Grenobloise est reprise par un grand nombre de journaux nationaux et de sites d'actualités: Libération, l'Express, Le Point, Le Parisien/Aujourd'hui en France, TV5Monde, DirectMatin, ActuOrange,...
Voici un extrait de cet article issu d'une dépêche AFP :
Municipales: à Grenoble, les écologistes en embuscade #mun38000
Eric Piolle, candidat EELV pour les élections municipales à Grenoble devant ses locaux de campagne le 6 février 2014 (Photo Philippe Desmazes. AFP)
A Grenoble, les écologistes, alliés au parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, espèrent créer la surprise aux municipales à Grenoble en détrônant la municipalité socialiste au pouvoir depuis 1995, sur fond de déconfiture de la droite.
Avec 64,29% de voix en faveur de Hollande en 2012, la cité alpine fait figure depuis plusieurs années de bastion de la gauche.
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[La] faiblesse de la droite fait aujourd’hui les affaires des écologistes, dans l’opposition municipale depuis 2008.
«Cela libère les gens, ils peuvent regarder les projets», assure Éric Piolle, 41 ans, tête de liste du «Rassemblement citoyen», qui fédère EELV, le PG et différents mouvements locaux.
«Le PS a tourné le dos aux habitants», attaque-t-il en dénonçant chez l’actuelle municipalité une «dérive idéologique» et une «fascination pour les grands groupes privés».
Cet ancien cadre de Hewlett-Packard, qui se définit comme «catho-humaniste», espère arriver en tête au premier tour, pour rassembler la gauche au deuxième.
«Du point de vue de l’arithmétique électorale, c’est possible. Mais ce n’est évidemment pas l’hypothèse la plus probable», estime Simon Labouret, enseignant-chercheur à Sciences Po Grenoble.
Il faudrait pour cela que les écolos rééditent leur exploit des Européennes de 2009, quand ils avaient devancé le PS de plus de 10 points à Grenoble. Ou celui des cantonales de 2004 et 2011, quand le candidat vert a battu par deux fois le PS dans le centre-ville.
Tout dépendra, selon Simon Labouret, de la capacité d’Éric Piolle à «canaliser un vote anti-socialiste à gauche» en capitalisant sur l’impopularité du gouvernement.
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