Le Boulevard périphérique de Caen est aujourd'hui l'axe routier le plus utilisé dans notre agglomération : près de 80.000 véhicules l'empruntent chaque jour. L'impact de celui-ci est donc considérable. La vitesse maximale autorisée, 90km/h ou 110 km/h selon les portions, doit selon nous être diminuée comme cela est le cas depuis peu à Paris.

Pour Rudy L'Orphelin, tête de liste des écologistes à Caen : « Réduire la vitesse n'est pas une mesure punitive ! Même quand on est automobiliste, on est aussi et surtout une victime potentielle des pollutions. Et la santé est un bien plus précieux que la vitesse ! Il s'agit de limiter les impacts du trafic routier sur l'environnement et d'améliorer la sécurité de ses usagers. De plus, nous ne pouvons oublier les nombreux habitants vivant à moins de 50 mètres du bitume et qui subissent jour et nuit le bruit intense du trafic. Je pense notamment aux habitants du Calvaire Saint-Pierre et de la Pierre Heuzé pour lesquels nous défendons de longue date l'installation de murs antibruit. Limiter la vitesse serait déjà pour eux un premier pas. » [1]

De plus, « avec près de 24 journées de pics de pollution de l'air en 2013, personne ne peut déconnecter la question du trafic routier de la santé. Dans notre agglomération, ce trafic émet à lui seul la moitié des particules fines reconnues aujourd'hui comme cancérigènes. Réduire la vitesse sur les routes c'est réduire les émissions et donc agir pour la santé publique. »

1 : À Paris, l'objectif est de diminuer de 1,7 dB le niveau sonore du périphérique suite au passage à 70km/h. Ce gain est d'autant plus marqué la nuit. Source : étude Bruitparif de juillet 2013.