Erai : stop ou encore du gaspillage d’argent public ?

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Hier en assemblée le projet de fusion entre ERAI et ARDI, deux agences économiques de support à l’international, n’a pas abouti. La raison de fond : cette fusion ne réglait en rien la question du très lourd passif financier d’ERAI, mis en avant par les écologistes et de nombreux experts.

«En effet, depuis 2011, plusieurs audits remis au président de la région, dont nous n’avons eu communication que ces derniers jours, confirment qu’ERAI vit à découvert sous perfusion des subventions régionales, explique Gwendoline Delbos-Corfield, conseillère régionale. Il est urgent pour la Région de trouver les moyens de définir enfin clairement sa politique de soutien à l’international et de préserver les emplois utiles à ERAI sans mettre la poussière sous le tapis. Nous voulons la clarté sur les responsabilités dans la gestion désastreuse de ce “satellite” régional errant sans contrôle dans la galaxie de l’économie mondialisée.»

Demain, lors de sa commission permanente, la Région doit s’exprimer sur l’effacement de la dette d’ERAI envers la Région : 3,1 millions d’euros seraient effacés d’un trait de plume en 2015 après des dizaines de millions déversés depuis des années

«La gestion calamiteuse d’ERAI soulignée par les audits depuis 2011, notamment à cause des coûts du pavillon de Shanghai, doit s’arrêter. Aucun abandon de créance ne doit être voté tant que la clarté n’est pas faite. Les écologistes mettent en garde contre des accords qui pourraient se conclure dans les couloirs entre le PS et l’UMP d’ici demain», explique Gwendoline Delbos-Corfield.

Attaché à la transparence dans la gestion des moyens publics, le groupe EELV s’opposera par tous les moyens à cette façon de continuer les affaires avec les moyens publics sans aucun scrupule et dans l’opacité complète.

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