L’Opéra de Lyon a été occupé pour dénoncer la convention UNEDIC qui remet notamment en cause l’indemnisation des intermittents, système unique au monde de soutien à la richesse de la création culturelle.

 Les élus régionaux écologistes soutiennent la mobilisation et c’est en ce sens que les élus régionaux de toute la gauche ont voté un vœu de la Région Rhône-Alpes, jeudi dernier, appelant le gouvernement à :

– surseoir à l’agrément en l’état de l’accord conclu le 22 mars sur les annexes 8 et 10 qui concernent le régime des intermittents du spectacle ;

– mettre en place une véritable concertation et un dialogue social associant l’ensemble des acteurs culturels qu’ils soient employeurs ou salariés ainsi que l’ensemble des partenaires syndicaux et des collectifs ;

– prendre en compte les préconisations du comité de suivi de l’assurance chômage des intermittents et du travail réalisé par les commissions parlementaires et validé par les représentants des intermittents.

 Les salariés de la culture ne doivent plus être considérés comme des marges d’ajustement. Ils sont la cheville ouvrière de la vitalité de nos territoires. Leurs métiers sont d’utilité publique. Pourtant les dernière décisions gouvernementales s’enferrent dans le déni et contribuent une fois de plus à opposer les salariés des différents secteurs entre eux.

 Plutôt que de fragiliser les conditions de vie des intermittents, le rôle des pouvoirs publics et partenaires sociaux doit être de travailler à la sauvegarde et l’amélioration d’un régime qui joue un rôle fondamental dans le maintien d’un tissu culturel riche sur l’ensemble des territoires.

 EELV appelle à la réouverture de négociations basées sur les travaux des commissions parlementaires.