Deux militants non-violents rencontrent des vice-présidentes de la Région

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Le Mouvement pour une alternative non-violente organise, en partenariat avec le conseil régional, la Quinzaine de la non-violence, du 21 septembre au 2 octobre. Dans ce cadre, elle invite plusieurs militants non-violents victimes d’oppressions issus de différents pays du monde. Deux d’entre eux ont été reçus par des vice-présidents EELV du conseil régional.

Hilda Ventura, représentante des communautés du Petén, au nord du Guatemala, a rencontré Lela Bencharif, vice-présidente à la démocratie participative. Elle l’a alertée de la situation sociale et environnementale engendrée par les activités de la compagnie pétrolière franco-britannique Perenco.

Hilda Ventura a rencontré Lela Bencharif

Hilda Ventura (à droite) a rencontré Lela Bencharif (à gauche).

Dans cette zone naturelle protégée, le gouvernement guatémaltèque souhaite développer l’agro-industrie, le tourisme de masse et l’extraction de pétrole. N’ayant pas de titre officiel de propriété à faire valoir, 14 villages ont déjà été évacués manu militari, et onze autres risquent de subir le même sort prochainement. «Le gouvernement nous considère comme des déchets, estime Hilda Ventura. Les gens ont eu trente minutes pour sortir de leurs maisons. Leurs maisons ont été brûlées

 

 

Enfin, Véronique Moreira, vice-présidente du conseil régional déléguée à la coopération solidaire, a rencontré Mousa Abu Maria, miliant de l’association Palestine Solidarity project, qui s’oppose à l’occupation israélienne par l’action directe non-violente. Cette association organise des manifestations contre la construction du mur, contre les routes réservées aux colons israéliens… Elle soutient les agriculteurs dont les terres sont confisquées par les colons et les familles touchées par la violence.

Mousa Abu Maria a rencontré Véronique Moreira

Mousa Abu Maria a rencontré Véronique Moreira

Ses principes : demeurer hors des clivages politiques palestiniens, cultiver la non-violence, et chercher à créer un dialogue avec le peuple israélien. Pour cela, l’association organise des rencontres avec des pacifistes israéliens. «La paix doit venir de nous, explique Mousa Abu Maria. Nous n’avons pas de problème avec le peuple d’Israël, mais avec sa politique.»

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