Plan climat régional : réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre

Un objectif ambitieux a été fixé à la région : réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre. Au-delà des obligations du « Grenelle de l’environnement », le futur Plan Climat agira comme une véritable locomotive pour les initiatives locales.

Conformément à la loi, la Région co-pilote avec la Préfecture de Région le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie pour définir les orientations stratégiques de l’ensemble des acteurs du territoire rhônalpin.

Mais la Région veut aller plus loin dans les exigences en mettant en place un plan climat régional. Objectif fixé : diminuer de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. « Nous voulons faire de Rhône-Alpes une véritable éco-région, et créer une sorte de cheval de Troie en servant d’exemple pour que l’Etat nous suive », affirme Benoît Leclair.

Rénovations et constructions passives

Pour commencer, la Région sera exemplaire pour ses propres bâtiments. Par exemple, la rénovation des lycées mettra l’accent sur l’efficacité énergétique. Les nouvelles constructions pourront être passives en énergie. Ce sera le cas du lycée de Voiron dont la construction démarrera le mois prochain.

Ensuite, le plan climat aura un caractère transversal. « Avec chaque vice-président, nous allons ré-examiner toutes les politiques pour les renforcer ou les faire évoluer dans le sens de l’objectif général. Ensuite, avec les acteurs locaux, la Région désire jouer un rôle de chef d’orchestre sur le territoire », explique Benoît Leclair.

Par exemple, la Région pourra encourager la réhabilitation des logements sociaux, ce qui permet de diminuer les factures énergétiques. Elle améliorera l’offre de transports en commun et cherchera à réduire la place de l’automobile. Le principe d’éco-conditionnalité des aides pourra aussi inclure le critère des gaz à effet de serre.

Il a aussi été décidé d’ouvrir un compte sur le registre national des certificats d’économie d’énergie. L’objectif : valoriser les économies réalisées par la Région, par exemple lors des travaux dans les lycées.

Le groupe Europe Ecologie – Les Verts a obtenu de mettre en débat les modalités de la vente pour éviter les effets pervers, et pour en affecter les bénéfices au soutien d’autres politiques de maîtrise de la demande d’énergie et de promotion d’initiatives citoyennes. « Nous avons fait d’un instrument très technique un vrai sujet politique », souligne Eric Piolle, co-président du groupe.

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