L’exemple des Etats-Unis et les études scientifiques qui se succèdent montrent qu’au-delà d’un impact dévastateur sur les paysages et de réelles menaces sur la qualité des eaux, l’exploitation de ces hydrocarbures dits « non-conventionnels » conduit, à cause de fuites de méthane inévitables, à un impact sur le dérèglement climatique voisin de celui de l’utilisation du charbon. De plus, on s’aperçoit maintenant que les ressources réellement disponibles sont bien plus faibles que ce qui avait été estimé il y a un an. La Pologne revoit ainsi ses prévisions à la baisse. Pire encore, on s’aperçoit aujourd’hui que les réserves européennes, beaucoup plus faibles que celles des Etats-Unis, fourniront une énergie chère et ne seront donc exploitables que grâce à des subventions publiques. La Pologne et l’Angleterre se préparent ainsi aujourd’hui à arroser de milliards d’euros de subventions ou de cadeaux fiscaux l’industrie des gaz de schistes ! …