SANTÉ DES JEUNES ET ALIMENTATION : appel à projets
L’Île-de-France, un territoire jeune
33% des Franciliens ont moins de 25 ans. C’est 2 points de plus que la moyenne nationale, alors que les 15-24 ans représentent plus de 1,55 millions de personnes en Île-de-France. Ainsi, la Région, par le biais de sa Vice-présidente, Laure Lechatellier, développe depuis plusieurs années une politique particulière de prévention de la santé chez les jeunes.
Des problématiques sanitaires directement liées à l’alimentation
Le rapport de 2003 de l’OMS et de la FAO (Food and Agriculture Organization) indique que la plupart des maladies chroniques (cancers, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires) sont directement liées à une mauvaise alimentation (qualitative et quantitative). L’épidémie d’obésité dans la région est préoccupante : un Francilien sur trois se trouve en excès de poids. Le retentissement des inégalités sociales de santé est manifeste avec des excès de poids plus fréquents chez les personnes peu diplômées et leurs enfants.
Une évolution certaine des comportements alimentaires chez les 12-30 ans
Augmentation de la part des lipides dans la ration, démocratisation des produits prêts à l’emploi, simplification dans la structure des repas, augmentation de l’alimentation hors repas, progression de la restauration hors domicile, explosion du secteur de la grande distribution... En matière d’alimentation, les études montrent une tendance nette des adolescents à favoriser la simplicité et la convivialité. Territoire d’expérimentation et d’autonomie par rapport à la tradition familiale, les propos des sondés reprennent cette distinction entre « bien manger » et « alimentation saine», et bien souvent, le critère du « bon au goût » l’emporte sur celui« de l’équilibre alimentaire ».
L'écologie en action
Une information nécessaire mais insuffisante
Malgré une meilleure connaissance des repères de consommation que leurs aînés et une conscience accrue du « mauvais équilibre » de leur alimentation pendant une phase de leur vie, les adolescents et jeunes adultes sembleraient porter peu d’intérêt à leur alimentation. Ce paradoxe traduit notamment la difficulté à passer de l’information, de la connaissance au changement effectif de comportement.
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