Suite au voeu des écologistes, les services de la région travaillent à une remise à plat des relations avec les associations, notamment pour faciliter les démarches, accélérer les transferts de fonds, faciliter l'accès aux informations...

"Associations en danger : la région doit réagir", le voeu des écologistes voté par la région

Pour autant, lors de cette session, les écologistes ont tenu à remettre l'accent sur la situation des associations environnementales, un secteur assez fragile en Ile-de-France alors que le lien avec ces associations est crucial pour la région.

Parmi les dispositifs proposés par la Vice-présidente à l'Environnement, l'agriculture et l'énergie, Corinne Rufet, figure :

• Le soutien aux têtes de réseau, avec éventuellement la subvention des formations qui leur seraient nécessaires
• L'aide à la structuration
• La création d'un comité de suivi des actions financées dans le cadre des dipositifs environnement, en lien avec la société civile et les élu/es de la commission environnement
• Un soutien renforcé pour l'éducation à l'environnement ou les jardins solidaires
• La reconnaissance à titre expérimental du bénévolat (qui permettra de bénéficier de subventions plus importantes)

Par ailleurs, la région interpellera l'Etat sur la question des agréments des associations au titre de la protection de la nature et de l'environnement.  En effet, une circulaire a restreint territorialement l'attribution de ces agréments ce qui complique leur participation à des débats publics ou à des actions en justice.

Faire de l'Ile-de-France la première Ecorégion d'Europe, comme c'est l'ambition du conseil régional, implique un secteur associatif organisé et dédié. Car ce sont ces associations qui animent le dialogue avec la société civile, transforment l'expertise indépendante et jouent souvent leur rôle de contrepouvoir et de lanceur d'alerte.