Le jeudi 23 juin 2011

Le groupe EELV d’Ile-de-France se réjouit de l’engagement financier exceptionnel de 350 millions d’euros pris par le Conseil régional pour le RER D. Dans le cadre de la convention entre l’Etat et la Région sur la mise en œuvre du Plan de mobilisation transports, le groupe écologiste avait déposé un amendement dans ce sens pour atteindre comme prévu les 500 millions d’euros en 2017. Cet amendement a été repris par Jean-Vincent Placé, vice-président aux transports d’Ile-de-France.

Face aux difficultés quotidiennes que rencontrent les usagers du RER D, il serait particulièrement choquant de ne pas respecter les promesses annoncées pour la rénovation de la ligne D. Après la multiplication des effets d’annonce liés au projet du Grand Paris, qui a donné lieu à un protocole d’accord signé entre l’Etat et la Région, il est impensable de valser avec les milliards d’un côté et de l’autre de négliger les millions de franciliens condamnés à des conditions de mobilité dégradantes. Ce n’est pas parce qu’ils habitent en grande couronne que les usagers de la ligne SNCF la plus fréquentée de France ne méritent pas des conditions de transports dignes et fiables.

Pour les écologistes, il ne peut y avoir deux Ile-de-France, une qui serait bien desservie en transports en commun, et l’autre qui créerait une classe de Franciliens de seconde zone. Dans le cadre de leur projet de construction d’une métropole francilienne durable et solidaire, ils considèrent que l’urgence est à l’amélioration des réseaux de transports existants, et notamment les RER. C’est la priorité, absente selon eux du projet pharaonique du Grand Paris, avec le souci d’égalité entre les territoires, qu’ils ont formulé lors des récents débats sur l’avenir de la métropole francilienne.