Les écologistes demandent le maintien des subventions de l’Etat à Airparif
Au moment même où se multiplient les pics de pollution en Île-de-France, l’Etat vient d’annoncer une baisse de 15% de sa subvention à l’observatoire de la qualité de l’air Airparif pour l’année 2015. « C’est une décision incompréhensible, alors la France n’est toujours pas capable de respecter les normes européennes sur la qualité de l’air et que les Franciliens sont particulièrement touchés par la pollution en ce moment » s’alarme Corinne Rufet, vice-présidente du Conseil Régional en charge de l’environnement.
« Cette décision est d’autant plus malvenue que la qualité de l’air a été votée par le Conseil régional d’Ile-de-France Grande cause régionale 2015. Nous mettons des moyens conséquents sur cette question de santé publique, et sommes par ailleurs en plein lancement d’appels à projets auprès des associations pour sensibiliser les Franciliennes et Franciliens aux effets de la pollution sur leur santé », regrette Laure Lechatellier, vice-présidente du Conseil Régional en charge de la santé.
« C’est un non-sens écologique absolu » juge Emmanuelle Cosse, vice-présidente écologiste au Conseil Régional d’Île-de-France et secrétaire nationale d’EELV. "Airparif est un observatoire indépendant de grande qualité. Son action est indispensable pour le droit à un air pur. Nous le devons à tous les Franciliens", poursuit Emmanuelle Cosse.
« Cette décision est d’autant plus malvenue que la qualité de l’air a été votée par le Conseil régional d’Ile-de-France Grande cause régionale 2015. Nous mettons des moyens conséquents sur cette question de santé publique, et sommes par ailleurs en plein lancement d’appels à projets auprès des associations pour sensibiliser les Franciliennes et Franciliens aux effets de la pollution sur leur santé », regrette Laure Lechatellier, vice-présidente du Conseil Régional en charge de la santé.
« C’est un non-sens écologique absolu » juge Emmanuelle Cosse, vice-présidente écologiste au Conseil Régional d’Île-de-France et secrétaire nationale d’EELV. "Airparif est un observatoire indépendant de grande qualité. Son action est indispensable pour le droit à un air pur. Nous le devons à tous les Franciliens", poursuit Emmanuelle Cosse.
Pierre Serne, Vice-président aux Transports et Mobilités rappelle que "Lors des réunions organisées à la préfecture pendant le dernier pic de pollution, le Préfet de police Bernard Boucault demandait prioritairement au directeur d’Airparif un point sur la situation en Ile de France. Avec 15% de budget en moins, comment cet organisme pourra t’il continuer à assurer dans les mêmes conditions sa mission d’information au service du public ? Pendant ce temps l’Etat continue d’aider les compagnies d’aviation à payer moins cher leur kérosène. C’est incompréhensible, on marche carrément sur la tête ! »
Mounir Satouri, président du groupe des écologistes régionaux, ajoute : « Plutôt que de voir la réalité en face et prendre les mesures qui s’imposent, Ségolène Royal fait le choix de casser le thermomètre, c’est irresponsable! » « Nous demandons de la visibilité » réclame Mounir Satouri, président du groupe écologiste au Conseil Régional d’Île-de-France.
« Nous souhaitons que le soutien à Airparif soit maintenu dans la durée au travers du Contrat de Plan Etat-Région qui doit bientôt être signé. C’est pour nous un des points durs de la négociation et nous écrirons dès aujourd’hui un courrier au Premier Ministre à ce sujet. Nous n’abandonnerons pas les Franciliennes et les Franciliens à la pollution» tranche l’élu.
Le courrier adressé au premier ministre est là :