Les écologistes actent la sortie du diesel en 2025 malgré l’irresponsabilité d’une alliance Hidalgo, Kosciusko-Morizet, Pécresse
Les élu/es écologistes régionaux se réjouissent de la décision historique du STIF (syndicat des transports franciliens), prise lors de son conseil d'administration du 11 décembre à l'initiative des élus écologistes, de renouveler son parc de bus et autocars en excluant le matériel diesel à l’horizon 2025.
A compter d'aujourd'hui , plus aucun nouvel appel d'offre ne sera émis pour des bus roulant au tout diesel. Puis progressivement la motorisation hybride sera également abandonnée. A l'horizon 2025, l'ensemble des 9000 bus et autocars des réseau RATP et Optile auront une motorisation GNV ou électrique.
Seuls les bus en cours de fabrication liés aux marchés déjà passés seront livrés et permettront de remplacer les anciens modèles, extrêmement polluants. Ils seront les derniers de l'ère diesel !
Il s'agit là d'une décision majeure pour préserver la santé des Parisiens et de tous les habitantes et habitants d'Ile-de-France. En effet, le diesel est le principal émetteur de particules fines dans les agglomérations.
En actant cette sortie du diesel, les écologistes entendent mettre fin à un scandale sanitaire : on chiffre à 42.000 par an le nombre de morts prématurés liées à l’inhalation de ces particules et à plus de 6 mois la perte moyenne d’espérance de vie des citadins français.
Ils regrettent l'irresponsabilité des administrateurs parisiens autour de NKM et d'Anne Hidalgo, qui refusent, dans le cadre d'une surenchère électorale incompréhensible et alors que nous vivons l'un des pires épisodes de pollution de l'air, ce pas en avant vers la transition écologique.
Voter contre cette reconversion progressive c'est empêcher la transition écologique et prendre le risque de voir les bus au diesel en circulation rouler encore pendant des années. La sortie du diesel, comme pour le nucléaire, n'est possible que si elle s'accompagne d'une reconversion en profondeur de la filière industrielle concernée. Voter contre cette délibération, c’est enfin voter contre le renforcement de l’offre de bus dans les territoires franciliens et la création de milliers d’emplois durables et non délocalisables.