Accueil Communiqués Le groupe écologiste régional dénonce les permis d’exploitation de pétrole accordés par Mme Royal à Vermilion

Le groupe écologiste régional dénonce les permis d’exploitation de pétrole accordés par Mme Royal à Vermilion

Rassemblement Anti-gaz de schiste a Vert-le-Grand, le vendredi 22 mai 2015.

Rassemblement Anti-gaz de schiste a Vert-le-Grand, le vendredi 22 mai 2015.

Ce mercredi 30 septembre 2015 se voit entaché par la décision de Ségolène Royal et d’Emmanuel Macron accordant à la Société Vermilion, une fois de plus, des permis d’exploitation de pétrole en Île-de-France. Quatre nouvelles plateformes et une trentaine de nouveaux puits sont ainsi rendus possibles autour de Jouy-le-Châtel (77) à deux mois à peine de la Conférence Mondiale sur le Climat.

 

Les responsables de la société Vermilion, entreprise canadienne, se sont félicités de cette décision et ne cachent pas leur intention d’utiliser à terme la fracturation hydraulique qui fait des ravages environnementaux dans le monde entier, notamment dans l'Oklahoma ou en Californie avec des effets sismiques démultipliés.

 

En Juin dernier, les élus Europe Ecologie Les Verts (Emmanuelle Cosse, Mounir Satouri et Eva Sas) étaient intervenus sur une enquête publique, à Vert-le-Grand (91), après une demande de permis d’exploration de la même société. L’enquête publique s’est conclue par un avis négatif en pointant les risques environnementaux. Quelques jours après cette enquête, les puits déjà exploités par Vermilion ont présenté une défaillance et une grave pollution au pétrole avait eu lieu dans les espaces agricoles.

 

« En plus des risques de pollution immédiate, tous les experts du climat nous disent que si nous voulons gagner la lutte contre le dérèglement climatique, il faut laisser les hydrocarbures dans les sous-sols » rappelle Mounir Satouri. “Mme Royal ne peut tirer le signal d’alarme du dérèglement climatique d’une main et ouvrir les vannes de l’exploration des gaz de schiste de l’autre main” ajoute-t-il.

 

A la fin de cette année, la COP 21, qui se tiendra en Île-de-France, rappellera la nécessaire décision des Etats à prendre un autre chemin que celui de l’énergie fossile pour le développement. Autoriser l’exploitation des gisements de pétrole, coûte que coûte, nous donne une indication sur les ambitions écologiques du gouvernement.

 

« Les gisements d’emplois dans les énergies renouvelables sont gigantesques. Laisser croire que le seul chemin de développement passe par l’exploitation des énergies fossiles est au mieux une incapacité à repenser les modèles économiques, au pire une attitude de junkie drogué au pétrole », conclut Mounir Satouri.