Emmanuelle Cosse, Vice-présidente au logement rappelait l’enjeu lié à la venu de Pierre Radanne dans l’hémicycle régional : « La COP 21 n’a pas vocation à sauver la planète, qui peut très bien se passer de la présence de l’Homme sur Terre, mais bien de permettre à l’Humanité sa propre survie ».

 

Pierre Radanne, membre du comité de pilotage national de la COP 21 venait présenter un exercice original, « La Contribution » de l’Île-de-France dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, mais sous un angle inhabituel : comment 9 familles peuvent concrètement réduire leur empreinte carbone.

La Contribution » de l’Île-de-France dans la lutte contre le dérèglement climatique est complète ici : CR_85-15

L’exposé était un plaidoyer pour une écologie du quotidien, encouragée par les politiques régionales portées par la majorité sous l’impulsion du groupe EELV. Mais pour que le succès soit au rendez-vous, la conviction des écologistes est de permettre une mobilisation tout azimut : « la société civile doit se mobiliser pour mettre la pression sur les Etats qui négocient, mais aussi sur les collectivités territoriales par lesquelles passeront les investissements nécessaires à une transition durable de notre modèle énergétique » introduisait Corine Rufet, Vice-présidente à l’Environnement du Conseil régionale.

 

Et cette dernière de rappeler : « Les écologistes ont budgété un fonds de mobilisation de 2 millions d’euros au Conseil régional pour favoriser la mobilisation de la société civile : c’est un succès puisque plus de 400 associations sont soutenues dans toute l’Île-de-France». Corine Rufet a conclu son propos en invitant les conseillers régionaux de tout bord à se rendre Place de la République ces 25, 26 et 27 septembre à l’occasion du Forum des Alternatives organisé par Alternatiba.

Pour Mounir Satouri, président du groupe EELV, il est important de mener un travail de conviction auprès des franciliennes et des franciliens afin qu’ils réduisent leur empreinte carbone. « La Région doit accompagner les citoyennes et les citoyens, chacun pouvant agir à son échelle, suivant ses capacités et ses moyens ».

Et d’ajouter : « les demi-mesures ne suffisent plus. Chaque décision publique doit être climato-compatible et transversale », en citant les trois leviers principaux pour y parvenir : « la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables : 70% des investissements publics passent par les collectivités locales, qu’attendons-nous pour changer de modèle ?! ».

Le président du groupe concluait cette communication en rappelant le vote historique lors de la session régionale de juin du vœu des écologistes soutenant la campagne de désinvestissement des énergies carbones.

 

 

 

L'Intervention complète de Mounir Satouri est ici : Intervention Mounir Satouri - Pierre radanne Cop21